Scipion
Escipion
Pablo Casacuberta
Métailié, 2015
Traduit par François Gaudry
Scipion, Hannibal, voilà qui rappelle les belles heures des guerres entre Romains et Carthaginois... Wolfgang Brener en prénommant son fils Anibal ne lui a sans doute pas fait un si beau cadeau que cela, mais quand on est historien, célèbre et célébré, on rêve que son fils suive ses traces, et si non, la déception est rude et le mépris voire la haine faciles. Oscillant entre 'le besoin d'être reconnu par mon père et le désir de m'opposer à lui', Anibal a fini par fuir l'université et actuellement, deux ans après le décès de son père, il vivote en semi alcoolique dans une pension de famille.
Parvenant -enfin- à entrer dans la villa vide de son père, il réussit à prendre possession de son héritage, à savoir trois boîtes dont le contenu va lui révéler un peu la personnalité de son père et surtout le conduire vers un tout autre testament.
C'est le début d'aventures à rebondissements, de retrouvailles avec le passé, de rencontres parfois inquiétantes où il ne sait plus quelle est la vérité et se doit de renouveler en permanence sa vision des êtres, le tout avec une autodérision sans failles où perce parfois l'émotion, le long de pages fascinantes (l'inondation, un grand moment!). Vraiment un excellent roman!
"Soudain ces images devinrent de plus en plus lancinantes, vives, insistantes. Je revis dix ou quinze scènes en une succession tellement rapide qu'elles paraissaient instantanées. (...)
Mais au dessus de toutes ces images, nombreuses et n'en formant qu'une en même temps, brillait, aussi lumineuse que le soleil qui inondait les eaux, celle du visage souriant de ma mère, tout près de moi, me regardant fixement dans les yeux, avec une expression sincère, souriante, ses doigts doux comme la peau d'un fruit me caressaient la joue, son autre main remontait mes cheveux sur mon front, la paume rosée, ouverte, fleurissait devant mon visage.
Les avis de Nadège, clara, jérôme,
Escipion
Pablo Casacuberta
Métailié, 2015
Traduit par François Gaudry
Scipion, Hannibal, voilà qui rappelle les belles heures des guerres entre Romains et Carthaginois... Wolfgang Brener en prénommant son fils Anibal ne lui a sans doute pas fait un si beau cadeau que cela, mais quand on est historien, célèbre et célébré, on rêve que son fils suive ses traces, et si non, la déception est rude et le mépris voire la haine faciles. Oscillant entre 'le besoin d'être reconnu par mon père et le désir de m'opposer à lui', Anibal a fini par fuir l'université et actuellement, deux ans après le décès de son père, il vivote en semi alcoolique dans une pension de famille.
Parvenant -enfin- à entrer dans la villa vide de son père, il réussit à prendre possession de son héritage, à savoir trois boîtes dont le contenu va lui révéler un peu la personnalité de son père et surtout le conduire vers un tout autre testament.
C'est le début d'aventures à rebondissements, de retrouvailles avec le passé, de rencontres parfois inquiétantes où il ne sait plus quelle est la vérité et se doit de renouveler en permanence sa vision des êtres, le tout avec une autodérision sans failles où perce parfois l'émotion, le long de pages fascinantes (l'inondation, un grand moment!). Vraiment un excellent roman!
"Soudain ces images devinrent de plus en plus lancinantes, vives, insistantes. Je revis dix ou quinze scènes en une succession tellement rapide qu'elles paraissaient instantanées. (...)
Mais au dessus de toutes ces images, nombreuses et n'en formant qu'une en même temps, brillait, aussi lumineuse que le soleil qui inondait les eaux, celle du visage souriant de ma mère, tout près de moi, me regardant fixement dans les yeux, avec une expression sincère, souriante, ses doigts doux comme la peau d'un fruit me caressaient la joue, son autre main remontait mes cheveux sur mon front, la paume rosée, ouverte, fleurissait devant mon visage.
Les avis de Nadège, clara, jérôme,
Commentaires
(http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2015/03/scipion-pablo-casacuberta.html)
(et je te rappelle qu'Héritage de Nicholas Shakespeare m'a plongée dans un ennui sidérant)