La couleur de l'eau
Thirst
Kerry Hudson
Philippe Rey, 2015
Traduit par Florence Lévy-Paoloni
Vigile dans un magasin de luxe londonien, Dave intercepte une voleuse de chaussures, puis la laisse partir. Ils se retrouvent, il la loge dans son logement miteux, juste pour dépannage (au départ...).
La narration passant du présent au passé, de Dave à Alena y compris dans le même chapitre, le lecteur apprend vite qu'Alena a quitté sa tristounette ville sibérienne avec un visa, espérant devenir étudiante ou trouver du travail à Londres, ville lumière à ses yeux. Vite elle s'est retrouvée dans une réseau de prostitution, son rôle étant plutôt d'attraper de nouvelles proies. Ayant fui, elle s'est retrouvée à la rue.
Entre Dave et Alena les rapports sont subtils, compagnie contre sécurité, au départ. Dave vient des cités pauvres, son rêve de voyages et d'ailleurs s'étant fracassé brusquement.
Je vais essayer de ne pas en dire plus, pour préserver la future lecture de ceux qui accrocheront bien à ce roman. Ce ne fut hélas pas mon cas, et j'en suis désolée. D'autant plus que je suis bien incapable de saisir pourquoi je me suis ennuyée. Peut-être parce que dès que je rentrais dans l'histoire, on passait à un autre temps ou un autre personnage? (mais j'ai l'habitude pourtant) Parce que c'est finalement assez lent? (mais j'en lis d'autres, des trucs prenant leur temps, alors, non). Parce qu'en fait il n'y a pas assez d'humour et trop de sérieux? Parce que je n'ai pas saisi les personnages? Il a fallu la toute fin pour connaître ce qui s'est passé avec Shelley. De plus j'ai trouvé Alena bien naïve et confiante de se lancer ainsi (et puis, qu'on la laisse partir, c'est crédible?). Sa façon de se conduire au début avec Dave était aussi inconsciente (elle stagne sur le canapé en petite culotte et T shirt, bien gentil, le Dave). Parce que je n'étais pas en mode 'histoire romantique'?
Ce roman n'est pas mal écrit du tout, les détails terribles sont plutôt sous-entendus, alors peut-être accrocherez-vous mieux aux personnages? Je propose de vous l'envoyer, autant qu'il soit lu!
Les avis bien plus positifs de blablablamia, antigone, glaz,
Mais que vient faire Les eaux troubles du mojito dans ce billet? Heu, c'est aussi une lecture en demi-teinte d'un livre de la rentrée littéraire...
Les eaux troubles du mojito
et autres belles raison d'habiter sur terre
Philippe Delerm
Seuil, 2015
Comme pour le précédent roman, je n'ai pas accroché, pourtant j'aurais tellement voulu aimer ces histoires douces, tranquilles, évanescentes, joliment écrites... Paris, la plage, la Provence, petits faits de la vie quotidienne. C'est bien vu, mais mon sensibilogramme est resté quasiment plat. Pas concernée, il faut croire.
Les avis de Antigone,
Thirst
Kerry Hudson
Philippe Rey, 2015
Traduit par Florence Lévy-Paoloni
Vigile dans un magasin de luxe londonien, Dave intercepte une voleuse de chaussures, puis la laisse partir. Ils se retrouvent, il la loge dans son logement miteux, juste pour dépannage (au départ...).
La narration passant du présent au passé, de Dave à Alena y compris dans le même chapitre, le lecteur apprend vite qu'Alena a quitté sa tristounette ville sibérienne avec un visa, espérant devenir étudiante ou trouver du travail à Londres, ville lumière à ses yeux. Vite elle s'est retrouvée dans une réseau de prostitution, son rôle étant plutôt d'attraper de nouvelles proies. Ayant fui, elle s'est retrouvée à la rue.
Entre Dave et Alena les rapports sont subtils, compagnie contre sécurité, au départ. Dave vient des cités pauvres, son rêve de voyages et d'ailleurs s'étant fracassé brusquement.
Je vais essayer de ne pas en dire plus, pour préserver la future lecture de ceux qui accrocheront bien à ce roman. Ce ne fut hélas pas mon cas, et j'en suis désolée. D'autant plus que je suis bien incapable de saisir pourquoi je me suis ennuyée. Peut-être parce que dès que je rentrais dans l'histoire, on passait à un autre temps ou un autre personnage? (mais j'ai l'habitude pourtant) Parce que c'est finalement assez lent? (mais j'en lis d'autres, des trucs prenant leur temps, alors, non). Parce qu'en fait il n'y a pas assez d'humour et trop de sérieux? Parce que je n'ai pas saisi les personnages? Il a fallu la toute fin pour connaître ce qui s'est passé avec Shelley. De plus j'ai trouvé Alena bien naïve et confiante de se lancer ainsi (et puis, qu'on la laisse partir, c'est crédible?). Sa façon de se conduire au début avec Dave était aussi inconsciente (elle stagne sur le canapé en petite culotte et T shirt, bien gentil, le Dave). Parce que je n'étais pas en mode 'histoire romantique'?
Ce roman n'est pas mal écrit du tout, les détails terribles sont plutôt sous-entendus, alors peut-être accrocherez-vous mieux aux personnages? Je propose de vous l'envoyer, autant qu'il soit lu!
Les avis bien plus positifs de blablablamia, antigone, glaz,
Mais que vient faire Les eaux troubles du mojito dans ce billet? Heu, c'est aussi une lecture en demi-teinte d'un livre de la rentrée littéraire...
Les eaux troubles du mojito
et autres belles raison d'habiter sur terre
Philippe Delerm
Seuil, 2015
Comme pour le précédent roman, je n'ai pas accroché, pourtant j'aurais tellement voulu aimer ces histoires douces, tranquilles, évanescentes, joliment écrites... Paris, la plage, la Provence, petits faits de la vie quotidienne. C'est bien vu, mais mon sensibilogramme est resté quasiment plat. Pas concernée, il faut croire.
Les avis de Antigone,
Commentaires
Pour Delerm, je l'aime bien, mais trop c'est trop; en revanche son précédent roman était bien.
J'aime bien tes commentaires!
Ne t'inquiète pas, j'ai enchaîné les belles lectures récemment!
Pour les Delerm, j'ai eu la paresse de faire un billet bien cohérent... J'attends le tien!
Pour Delerm, j'ai feuilleté à la bibli la gorgée de bière, et je pense que c'était meilleur...