Miniaturiste
The miniaturist
Jessie Burton
Gallimard, 2015
Traduit par Dominique Letellier
Amsterdam, fin du 17ème siècle. La toute jeune Nella Oortman arrive de son village et pénètre enfin dans la belle demeure de son nouveau mari, Johannes Brandt, riche marchand de la ville. L'y accueillent sans chaleur particulière les serviteurs, Cornelia et Otto, ainsi que sa belle-soeur Marin. Mais pas son mari, épousé il y a deux mois en vitesse et pas revu depuis.
Johannes lui offre une maison de poupée, qu'elle entreprend de meubler, faisant appel à un miniaturiste.
"Jusqu'ici, elle n'a été qu'une marionnette, un réceptacle pour le discours des autres. Ce n'est pas un homme qu'elle a épousé, mais un monde -argentiers, belle-soeur, curieuses relations, une maison dans laquelle elle se sent perdue, une autre plus réduite qui l'effraie. "
De nombreux blogs ont présenté ce roman, avis enthousiastes, ou moins enthousiastes. Par bonheur je n'étais pas au courant des quelques révélations du roman, donc mon plaisir fut intact et j'ai dévoré ses pages (deux après-midi de pluie, ça aide). Petronella est une héroïne absolument attachante et j'ai aimé suivre son évolution, de petite jeune fille mal à l'aise à femme prenant en main son destin et celui de la maisonnée.
Ce roman offre aussi une belle reconstitution de l'ambiance régnant dans cette Amsterdam de l'époque, ses marchands, commerçants, l'emprise d'une religion rigoriste, l'intérieur et la vie domestique d'une demeure aisée.
La quatrième de couverture parle de conte fantastique, domaine qui en général suscite chez moi un "mouais et alors", ce qui n'a pas manqué. Je me pose la question, ne pouvait-on se passer de la partie Miniaturiste?(oui, carrément!). Surtout avec ce prénom, pourquoi tout embrouiller?
Des avis chez Dominique, Plaisirs à cultiver, clara, mots à mots, dasola, litteraventures, les fanas de livres, A girl,
A year in England chez Titine
The miniaturist
Jessie Burton
Gallimard, 2015
Traduit par Dominique Letellier
Amsterdam, fin du 17ème siècle. La toute jeune Nella Oortman arrive de son village et pénètre enfin dans la belle demeure de son nouveau mari, Johannes Brandt, riche marchand de la ville. L'y accueillent sans chaleur particulière les serviteurs, Cornelia et Otto, ainsi que sa belle-soeur Marin. Mais pas son mari, épousé il y a deux mois en vitesse et pas revu depuis.
Johannes lui offre une maison de poupée, qu'elle entreprend de meubler, faisant appel à un miniaturiste.
"Jusqu'ici, elle n'a été qu'une marionnette, un réceptacle pour le discours des autres. Ce n'est pas un homme qu'elle a épousé, mais un monde -argentiers, belle-soeur, curieuses relations, une maison dans laquelle elle se sent perdue, une autre plus réduite qui l'effraie. "
Une vraie Petronella Oortman a existé, voici sa maison de poupée au Rijksmuseum, Amsterdam |
Ce roman offre aussi une belle reconstitution de l'ambiance régnant dans cette Amsterdam de l'époque, ses marchands, commerçants, l'emprise d'une religion rigoriste, l'intérieur et la vie domestique d'une demeure aisée.
La quatrième de couverture parle de conte fantastique, domaine qui en général suscite chez moi un "mouais et alors", ce qui n'a pas manqué. Je me pose la question, ne pouvait-on se passer de la partie Miniaturiste?(oui, carrément!). Surtout avec ce prénom, pourquoi tout embrouiller?
Des avis chez Dominique, Plaisirs à cultiver, clara, mots à mots, dasola, litteraventures, les fanas de livres, A girl,
A year in England chez Titine
Commentaires
Bref, j'ai passé juste deux jours à le lire, donc pas trop de dégâts, je passe à autre chose, mais finalement j'en sais plus sur Amsterdam de l'époque...
merci à toi pour le lien
Mais c'est sûr, elle est superbe, et la maison de poupée existe réellement.
Le Anthony Doerr est (un jour?) à la bibli, je pourrai voir. Quand un livre est à la bibli, on peut lui laisser sa chance, sans risques. (le coquin, oui)
Pour la maison de poupée, je dois t'avouer que je suis rétive au fantastique, mais si au moins on avait eu une explication claire? Je ne peux t'en dire plus, puisque tu veux lire le roman, et ça vaut le coup de garder quelques surprises sous le coude (mais on n'a pas peur!)
Bien sûr que s'il y a une bibli près de chez toi, prendre une carte est prioritaire! ^_^