Popcorn Melody
Emilie de Turkheim
Héloise d'Ormesson, 2015
D'abord, une photo de champ de maïs pour l'ambiance![](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_vFMbIIwDy0mobvPHm2H1A-SRnwICQnZOiFKyIUNUw-nxsnwauiTVIIhdeyY2GQFZwpH3Os5wEYHLTw5IcrZk6QHkO8hAD2eVUZEPGZFPngWrEnoSdOtW33O8cI55IYSG_TJmzRn5RhF6foS-_cA2ACjvHkZeYfhDSAaF8jEqk5H_HJ3jAIplGS5ABm73M2g1fATDVyH06h_8AH3GLLpTXhqdNLuYCHNMkgHQ=s0-d)
Shellawick, 1 110 habitants, son Pierrier, son supermarché, tenu par Tom Elliott. Intitulé non pas bêtement Supermarché, mais Le bonheur, et proposant seulement ce que Tom Elliott a décidé de vendre. Mais l'attrait principal du magasin consiste en un fauteuil de barbier en cuir patiné légué par le père de Tom. Oui, on 'entrait dans Le Bonheur pour vider son sac et non pas pour le remplir.'
Une bonne histoire a besoin d'un bon méchant, le rôle est tenu par les Woolsen, liés à l'usine de pop-corn locale pas vraiment au top pour les conditions de travail. Ladite entreprise, Buffalo Rocks, décide un beau jour d'ouvrir un magnifique hypermarché en face de la boutique de Tom.
Je suis au désespoir de ne pas pouvoir donner une idée exacte de ce chouette roman, que j'ai lu en ne me pressant pas trop, histoire de faire durer le plaisir. Faut-il parler de Matt, l'instituteur, de Dennis Mahoney, de la mère de Tom, d'Emily Dickinson?
"Ils n'ont pas besoin de moi, mais qui sait-
Je laisserai mon Coeur en vue-
Mon petit sourire pourrait bien être
Précisément ce qu'il leur faut-"
Yv me signale un avis des 8 plumes (Marie Florence)
Alors comme j'aime bien les histoires bien racontées, où les p'tits détails font sens au bout d'un moment, où l'on s'amuse et l'on est ému, les personnages décalés paumés mais terriblement sympathiques, j'ai pioché à la bibli le seul roman présent de l'auteur, espérant y trouver mon bonheur, et bingo!
Le joli mois de mai
Emilie de Turckeim
Héloïse d'Ormesson, 2010
Monsieur Louis possédait une propriété au milieu de nulle part, mais riche en gros gibier, où les chasseurs se plaisaient à se retrouver; mais Monsieur Louis est mort, et cinq héritiers potentiels se présentent. Ce sont Aimé et Martial, les habituels employés/serviteurs, qui accueillent les invités.
Amateurs d'humour noir, vous allez être gâtés! Démarrage tranquille, rural, caustique, montée en puissance, il y a d'abord un seul mort, puis la mécanique se met en route, les petits rouages s'enclenchent (faut être vigilant pour relier les fils, aussi) et à la fin une histoire épouvantable a été narrée. Joli travail!
"Les gens qui parlent exprès avec des mots compliqués c'est pour bien vous faire comprendre que eux c'est eux et que vous c'est moins que ça." (il y en a plein de réflexions comme celle-ci, de cet Aimé pas si bête que le croit son entourage)
Pour ceux qui sont encore là, voici un compte-rendu rendu de la Forêt des livres du 30 août 2015, où j'ai rencontré l'auteur. Il faisait tellement chaud, mes neurones liquéfiés n'ont même pas émis l'idée de prendre une photo...
Alors voilà. Arrivée vers 10h30, déambulation au coin des bouquinistes (et un Gallmeister dans ma besace), retrouvailles avec Sabine du Petit carré jaune , puis avec Erwan Larher monté de son Poitou, délaissant provisoirement l'écriture de son nouveau roman et le chantier du Logis de musicien. Charcutailles, fromages de chèvre et Saint Nicolas de Bourgueil font leur apparition à point nommé, et on convainc Erwan, et deux personnes avec lui de se joindre à nous (Laetitia et sa fille arriveront au bon moment, mais après). Ces deux personnes sont Emilie de Turkheim et un gars très connu (mais comme je n'ai pas la télé je ne l'ai pas reconnu, haha)(je donnerai juste comme indice 'je viens manger avec vous').
Ensuite sieste à l'ombre.
Mais, dirait Aifelle, est-ce bien un salon du livre? Jusqu'ici, pas trop. Assez tard les auteurs viennent prendre leur place pour les séances de dédicace, la foule devient monstrueuse, je vérifie un détail avec François-Henri Désérable (auteur d'Evariste), craque pour le dernier roman d'Emilie de T (tentée par Erwan et les réminiscences d'un article lu récemment, aussi), et fuis vite le lieu. A l'année prochaine?
Emilie de Turkheim
Héloise d'Ormesson, 2015
D'abord, une photo de champ de maïs pour l'ambiance
Shellawick, 1 110 habitants, son Pierrier, son supermarché, tenu par Tom Elliott. Intitulé non pas bêtement Supermarché, mais Le bonheur, et proposant seulement ce que Tom Elliott a décidé de vendre. Mais l'attrait principal du magasin consiste en un fauteuil de barbier en cuir patiné légué par le père de Tom. Oui, on 'entrait dans Le Bonheur pour vider son sac et non pas pour le remplir.'
Une bonne histoire a besoin d'un bon méchant, le rôle est tenu par les Woolsen, liés à l'usine de pop-corn locale pas vraiment au top pour les conditions de travail. Ladite entreprise, Buffalo Rocks, décide un beau jour d'ouvrir un magnifique hypermarché en face de la boutique de Tom.
Je suis au désespoir de ne pas pouvoir donner une idée exacte de ce chouette roman, que j'ai lu en ne me pressant pas trop, histoire de faire durer le plaisir. Faut-il parler de Matt, l'instituteur, de Dennis Mahoney, de la mère de Tom, d'Emily Dickinson?
"Ils n'ont pas besoin de moi, mais qui sait-
Je laisserai mon Coeur en vue-
Mon petit sourire pourrait bien être
Précisément ce qu'il leur faut-"
Yv me signale un avis des 8 plumes (Marie Florence)
Alors comme j'aime bien les histoires bien racontées, où les p'tits détails font sens au bout d'un moment, où l'on s'amuse et l'on est ému, les personnages décalés paumés mais terriblement sympathiques, j'ai pioché à la bibli le seul roman présent de l'auteur, espérant y trouver mon bonheur, et bingo!
Le joli mois de mai
Emilie de Turckeim
Héloïse d'Ormesson, 2010
Monsieur Louis possédait une propriété au milieu de nulle part, mais riche en gros gibier, où les chasseurs se plaisaient à se retrouver; mais Monsieur Louis est mort, et cinq héritiers potentiels se présentent. Ce sont Aimé et Martial, les habituels employés/serviteurs, qui accueillent les invités.
Amateurs d'humour noir, vous allez être gâtés! Démarrage tranquille, rural, caustique, montée en puissance, il y a d'abord un seul mort, puis la mécanique se met en route, les petits rouages s'enclenchent (faut être vigilant pour relier les fils, aussi) et à la fin une histoire épouvantable a été narrée. Joli travail!
"Les gens qui parlent exprès avec des mots compliqués c'est pour bien vous faire comprendre que eux c'est eux et que vous c'est moins que ça." (il y en a plein de réflexions comme celle-ci, de cet Aimé pas si bête que le croit son entourage)
Pour ceux qui sont encore là, voici un compte-rendu rendu de la Forêt des livres du 30 août 2015, où j'ai rencontré l'auteur. Il faisait tellement chaud, mes neurones liquéfiés n'ont même pas émis l'idée de prendre une photo...
Alors voilà. Arrivée vers 10h30, déambulation au coin des bouquinistes (et un Gallmeister dans ma besace), retrouvailles avec Sabine du Petit carré jaune , puis avec Erwan Larher monté de son Poitou, délaissant provisoirement l'écriture de son nouveau roman et le chantier du Logis de musicien. Charcutailles, fromages de chèvre et Saint Nicolas de Bourgueil font leur apparition à point nommé, et on convainc Erwan, et deux personnes avec lui de se joindre à nous (Laetitia et sa fille arriveront au bon moment, mais après). Ces deux personnes sont Emilie de Turkheim et un gars très connu (mais comme je n'ai pas la télé je ne l'ai pas reconnu, haha)(je donnerai juste comme indice 'je viens manger avec vous').
Ensuite sieste à l'ombre.
Mais, dirait Aifelle, est-ce bien un salon du livre? Jusqu'ici, pas trop. Assez tard les auteurs viennent prendre leur place pour les séances de dédicace, la foule devient monstrueuse, je vérifie un détail avec François-Henri Désérable (auteur d'Evariste), craque pour le dernier roman d'Emilie de T (tentée par Erwan et les réminiscences d'un article lu récemment, aussi), et fuis vite le lieu. A l'année prochaine?
Commentaires
J'ai l'impression de découvrir l'auteur après tout le monde! ^_^
Bien évidemment je n'i jamais regardé son émission, mais il semble qu'il a une vie bien remplie et intéressante.
Pour Emilie de T., Je suis ravie de ma 'découverte'!
Je vois avec qui tu confonds, sont-elles de la même famille? Voyons voyons...D'après wikipedia, elles sont cousines (Emilie est née en 1980)
Bon, sinon, Forêt des livres, compte-rendu express mais ça me donne bien envie pour l'année prochaine quand même !
Va voir ta bibli, oui.
Mais! Faut y aller, franchement c'est à connaître. C'est là que j'ai fait connaissance d'Erwan L. , rencontré A Compagnon, etc. Chacun peut trouver chaussure à son pied.
Ha ha, dis nous tout sur ce tas (dans ton blog par exemple)
Je n'ai pas encore la date, vraisemblablement le 28 août 2016, mais avant il y a celui de Châteauroux, très sympa aussi!