Aborigènes
avec les derniers nomades d'Australie
Eddie Mittelette
Transboreal, 2015
La présentation de l'auteur sur le site de l'éditeur est parfaite (je la découvre après avoir terminé ce récit...) car elle montre bien qu'Eddie Mittelette en a sous la pédale question Australie et ne s'est pas lancé comme ça en 2010 puis 2013 à vélo dans l'ouest australien pour rencontrer les Martu et vivre quelques mois avec eux. Fasciné par le récit de l'expédition Peasley en 1977 destinée à récupérer un couple d'Aborigènes en plein désert (les derniers à vivre ainsi?) et champion de boomerang (j'ignorais qu'il existait des compétitions internationales), il désire passer du temps avec certains des habitants du désert et séjourne avec la tribu Martu, dont il nous fait découvrir la vie, entre modernisme et tradition. L'on sent parfaitement son respect lucide à l'égard des personnes rencontrées. Il ne nous impose pas des pages et des pages arides sur leur histoire et leurs façons de vivre, leurs problèmes de santé par exemple et les spoliations dont ils ont été victimes, mais il en dit juste assez, au lecteur d'aller plus loin en compulsant l'abondante bibliographie (et une bibliographie commentée, ça c'est excellent!)(et même filmographie et discographie commentée, une vraie mine!)
J'ai dévoré ce récit, qui a trouvé le juste équilibre en longueur, je viens de le signaler, non dénué d'humour et bourré quand même d'informations sur la faune et la flore, en plus du récit de rencontres personnelles fortes.
Des artistes contemporains
avec les derniers nomades d'Australie
Eddie Mittelette
Transboreal, 2015
La présentation de l'auteur sur le site de l'éditeur est parfaite (je la découvre après avoir terminé ce récit...) car elle montre bien qu'Eddie Mittelette en a sous la pédale question Australie et ne s'est pas lancé comme ça en 2010 puis 2013 à vélo dans l'ouest australien pour rencontrer les Martu et vivre quelques mois avec eux. Fasciné par le récit de l'expédition Peasley en 1977 destinée à récupérer un couple d'Aborigènes en plein désert (les derniers à vivre ainsi?) et champion de boomerang (j'ignorais qu'il existait des compétitions internationales), il désire passer du temps avec certains des habitants du désert et séjourne avec la tribu Martu, dont il nous fait découvrir la vie, entre modernisme et tradition. L'on sent parfaitement son respect lucide à l'égard des personnes rencontrées. Il ne nous impose pas des pages et des pages arides sur leur histoire et leurs façons de vivre, leurs problèmes de santé par exemple et les spoliations dont ils ont été victimes, mais il en dit juste assez, au lecteur d'aller plus loin en compulsant l'abondante bibliographie (et une bibliographie commentée, ça c'est excellent!)(et même filmographie et discographie commentée, une vraie mine!)
J'ai dévoré ce récit, qui a trouvé le juste équilibre en longueur, je viens de le signaler, non dénué d'humour et bourré quand même d'informations sur la faune et la flore, en plus du récit de rencontres personnelles fortes.
Des artistes contemporains
Tableau de Maureen Poulson Napangardi (http://www.jgmart.co.uk/maureen-poulson-napangardi/) |
Commentaires
Sinon, je comprends que tu aies besoin de partir le plus loin possible en ce moment...
Partir en lecture? Oh non, pas que, j'ai lu en parallèle cet Aborigènes, et celui de Abnousse Shalmani (billet précédent) de vendredi à lundi dernier.
Trêve de plaisanterie je le lirai certainement quand il arrivera dans ma médiathèque
Pour Chatwin, je n'ai lu que en Patagonie (qui mérite lecture aussi)
J'en ai repéré d'autres jeudi en librairie, mais ai dû me dire "calme toi, Jeannette", je venais d'acheter Ulysse (Joyce, on se fait une LC mouarf) et cinq Barbara Pym...
Pour Aborigènes, je ne dirais pas 'bourré d'humour', mais il y en a assez pour rendre le tout plaisant au bon moment. Il y a aussi des passages plus émouvants.
Vive le Kiwirrkurra Band,