Boussole
Mathias Enard
Actes sud, 2015
Oui, difficile d'éviter le bandeau, mais je désirais lire ce roman bien avant, d'autant plus que des avis divergent sur le sujet (voir plus bas).
Pour une fois, je ne serai pas à l'ouest, mais à l'est!
A Vienne, lors d'une longue nuit d'insomnie, le musicologue/ chercheur/ enseignant Franz Ritter laisse filer ses souvenirs. Son amour pour Sarah, elle aussi orientaliste, pour l'orient, le fascinant orient, aux portes de Vienne il y a quelques siècles, et que depuis écrivains, peintres, compositeurs, aventuriers (et aventurières) ont cherché à connaître et explorer. Les évocations de ses propres séjours à Istanbul, en Syrie, en Iran, se mêlent à celles de ses prédécesseurs, formant un tout extrêmement érudit et complet, fluctuant, vagabond et captivant.
Alors, digeste ou pas? Si l'on prend le parti de se laisser entraîner au rythme choisi par l'auteur, sans trop vouloir vérifier si tout est vrai, si l'on aime les digressions et les aventures dans ces contrées, si les étoiles brillent dans vos yeux quand il est question de musique et d'orient, alors oui, le voyage est fort agréable. Je me suis même carrément amusée de l'humour au second degré, du côté looser plein d'autodérision de Franz Ritter (et appeler sa mère maman, c'est proustien on va dire), bref c'était mon premier Enard et pas le dernier j'espère. Mais je comprends parfaitement que le baklava puisse être lourd à la longue.
On l'aura compris, c'est un roman avec du souffle, foisonnant, et au détour d'une phrase, des remarques:
"Je ne veux pas me plonger dans ces noms de maladie, les toubibs ou les astronomes aiment à donner leurs propres noms à leur découvertes, les botanistes, ceux de leur femmes - on peut à la limite comprendre la passion de certains pour parrainer des astéroïdes, mais pourquoi ces grands docteurs ont-ils laissé leurs patronymes à des affections terrifiantes et surtout incurables (...)"
Le passage sur l'éviction de Germain Nouveau de la Pleiade est bien drôle aussi.(page 208/209); ou le détachant pour uniformes nazis (page 221)
Ce désert bédouin semble avoir attiré les femmes comme des mouches. Lady Anne Blunt, qui possédait le stradivarius portant son nom, Annemarie Scharzenbach, Ella Maillart, Martha d'Andurain, propriétaire de l'hôtel Zénobie à Palmyre (mais quelles vies où réalité et fantasmes se mêlent, des années après...)
Le nom de Lucie Delarue-Mardrus, dont le mari Henri Rabaud traduisit les mille et une nuits, a fait tilt (mais quelle vie là aussi!), Rabaud a composé Mârouf, savetier du Caire, et une pensée me titillait, 'mais j'ai déjà entendu parler de ça!', je vérifie et bingo, cela a été donné récemment à l'opéra comique (en 2013)
Pour terminer dans l'ambiance, voici un titre offert à Sarah par Franz, Kraj tanana sadrvana
Les avis de Mina, Sandrine, culturelle,
Le billet de L'or des livres, avec illustrations, exemples, etc
Mathias Enard
Actes sud, 2015
Oui, difficile d'éviter le bandeau, mais je désirais lire ce roman bien avant, d'autant plus que des avis divergent sur le sujet (voir plus bas).
Pour une fois, je ne serai pas à l'ouest, mais à l'est!
A Vienne, lors d'une longue nuit d'insomnie, le musicologue/ chercheur/ enseignant Franz Ritter laisse filer ses souvenirs. Son amour pour Sarah, elle aussi orientaliste, pour l'orient, le fascinant orient, aux portes de Vienne il y a quelques siècles, et que depuis écrivains, peintres, compositeurs, aventuriers (et aventurières) ont cherché à connaître et explorer. Les évocations de ses propres séjours à Istanbul, en Syrie, en Iran, se mêlent à celles de ses prédécesseurs, formant un tout extrêmement érudit et complet, fluctuant, vagabond et captivant.
Alors, digeste ou pas? Si l'on prend le parti de se laisser entraîner au rythme choisi par l'auteur, sans trop vouloir vérifier si tout est vrai, si l'on aime les digressions et les aventures dans ces contrées, si les étoiles brillent dans vos yeux quand il est question de musique et d'orient, alors oui, le voyage est fort agréable. Je me suis même carrément amusée de l'humour au second degré, du côté looser plein d'autodérision de Franz Ritter (et appeler sa mère maman, c'est proustien on va dire), bref c'était mon premier Enard et pas le dernier j'espère. Mais je comprends parfaitement que le baklava puisse être lourd à la longue.
On l'aura compris, c'est un roman avec du souffle, foisonnant, et au détour d'une phrase, des remarques:
"Je ne veux pas me plonger dans ces noms de maladie, les toubibs ou les astronomes aiment à donner leurs propres noms à leur découvertes, les botanistes, ceux de leur femmes - on peut à la limite comprendre la passion de certains pour parrainer des astéroïdes, mais pourquoi ces grands docteurs ont-ils laissé leurs patronymes à des affections terrifiantes et surtout incurables (...)"
Le passage sur l'éviction de Germain Nouveau de la Pleiade est bien drôle aussi.(page 208/209); ou le détachant pour uniformes nazis (page 221)
Ce désert bédouin semble avoir attiré les femmes comme des mouches. Lady Anne Blunt, qui possédait le stradivarius portant son nom, Annemarie Scharzenbach, Ella Maillart, Martha d'Andurain, propriétaire de l'hôtel Zénobie à Palmyre (mais quelles vies où réalité et fantasmes se mêlent, des années après...)
Le nom de Lucie Delarue-Mardrus, dont le mari Henri Rabaud traduisit les mille et une nuits, a fait tilt (mais quelle vie là aussi!), Rabaud a composé Mârouf, savetier du Caire, et une pensée me titillait, 'mais j'ai déjà entendu parler de ça!', je vérifie et bingo, cela a été donné récemment à l'opéra comique (en 2013)
Pour terminer dans l'ambiance, voici un titre offert à Sarah par Franz, Kraj tanana sadrvana
Les avis de Mina, Sandrine, culturelle,
Le billet de L'or des livres, avec illustrations, exemples, etc
Tiens, je suis passée dimanche devant la maison natale de Lucie Delarue-Mardrus, aujourd'hui hôtel de charme (à Honfleur). Je n'ai encore jamais lu Enard, j'en ai bien envie, pourquoi pas celui-ci.
RépondreSupprimerJ'ai découvert qu'elle était normande, en effet. J'ignore si une biographie existe, mais ça doit être intéressant!
SupprimerJe ne peux te conseiller pour Enard, celui-ci est bien.
Contente que l'invitation au rêve oriental ait fonctionné pour toi ;-)
RépondreSupprimerJe comprends que tu aies pédalé dans la semoule; mais j'ai plutôt été emportée... (bon, faut dire que l'orient me fascine aussi)
SupprimerJe n'arrive pas à être tentée par ce livre, malheureusement. Car je suis sûre qu'il ne manque pas d'intérêt.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé les relations établies par Enard entre ces faits, ces gens, on s'y perd parfois mais qu'importe.
SupprimerAh je suis contente que tu ne l'aies pas trouvé indigeste ! Comme tu le dis, il faut se laisser porter par ce souffle. Pour moi, Lucie Delarue-Mardrus, c'était la poétesse, l'auteur de poèmes érotiques sublimes, que je rêve de voir rééditée à prix abordable ; j'ignorais tout de sa vie, quelle aventure, en effet !
RépondreSupprimerÉrotique? Il me semblait en connaître, mais plus pour les enfants. ^_^ Bref, file sur wikipedia, ce qu'ils en disent est tout à fait épatant (elle a failli épouser Pétain, etc.)
SupprimerOh je vérifie, ma bibli possède 'Lucie Delarue Mardrus, une femme de lettres des années folles', de Hélène Plat, grasset, 1994
Oui, oui, érotique, à moins que ce ne soit pas la même, mais l'homonymie serait étonnante : http://bavardagesetfutilites.blogspot.be/2013/12/poesie-erotisme-et-caresses.html Tu t'en doutes, je n'ai jamais lu une ligne de ses textes pour enfants, un peu hors de mon domaine littéraire. ;)
SupprimerJe file sur Wiki !
C'est bien la même (je viens d'aller chez toi et fouiller sur internet), elle a bien écrit Poèmes mignons pour enfants, un peu moins chauds bouillants que celui cité sur ton blog. Franchement, elle devient de plus en plus originale, cette dame!
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerC'est un livre qui me tente beaucoup. Espèrons que la médiathèque de ma ville l'achètera...
Amicalement,
Nadine N.
J'espère que le prix Goncourt obtenu aidera à l'avoir!!!
SupprimerAmicalement, et bonne journée à toi.
Je me doutais bien que l'"inconditionnelle" du Marcel y verrait du "A la recherche" mâtiné de "Mille et une nuits" ;-) Et forcément, tu t'es laissée aller au rythme des divagations nocturnes du narrateur.
RépondreSupprimerJ'avais aimé "Parle-leur de batailles...", j'ai adoré cette "Boussole" qui m'a donné une folle envie de tirer de ma PAL les récits de ces femmes aventurières amoureuses de l'Orient.
M'en parle pas, j'ai appris durant ma lecture que l'ami Marcel citait moult fois Les mille et une nuits... (il y a des gens qui ont compté ^_^)
SupprimerCe roman (ou cet auteur, puisque c'est le premier que je lis) a un côté Proust-longues phrases et Woolf-digressions qui me plait bien, oui.
Tu a vu, j'ai cité les femmes plus que les hommes.Autant leur rendre hommage!
J'hésite, tu es convaincante, mais je sais que d'autres s'y sont ennuyés. J'essayerai à la bibliothèque, puisque j'avais "Parle-leur de batailles..." et surtout "Rue des voleurs".
RépondreSupprimerLe thème (ou quelques thèmes) m'intéressant dès le départ, cela s'est bien passé (et puis j'aime les longues digressions-promenades...)
SupprimerC'est vrai que cela peut paraître indigeste, mais c'est de l'indigestion de qualité !
RépondreSupprimerVoilà, je l'ai lu! (entre jeudi et dimanche, donc plus d'une nuit...). Ne pas savoir qui est Edward Saïd ou d'autres n'est pas gênant, Enard rappelle toujours qui est qui et ça s'avale bien. Ce livre est riche et s'adapte au lecteur ?), tu as vu j'ai surtout flashé sur les femmes aventurières et la musique... (chacun son truc ^_^)
SupprimerBon, j'ai quand même trouvé ton billet, j'ajoute le lien!
...rhoo, Edward Saïd ça n'est pas difficile ! d'abord c'est un contemporain et il a oeuvré avec Barenboïm je m'étonne que TOI tu ne saches pas ça ;-)
RépondreSupprimerPerso , j'ai pédalé dans la choucroute avec des références plus anciennes et très (trop?) diverses . (J'aime bcp le com de Caroline !) Mais c'est clairement un bouquin "qie ça vaut la peine" :-)
Voui, voui, je me souviens, avec Barenboim, on en parle dans le bouquin (OK, je connais Barenboim quand même). Hé bien non, son nom ne me disait rien...
SupprimerOn peut lire ce roman sans tout connaître, heureusement, et je l'ai bien indiqué, il y a des passages plutôt marrants au second degré. Parfois la tête tourne, mais c'est sûr, Caroline (L'irrégulière) a raison, au moins il y de l'érudition, et comme tu dis, ça vaut la peine.
Si tu veux venir passer quelques nuits dans sa maison natale : http://www.lamaisondelucie.com/histoire-la-maison-de-lucie.html
RépondreSupprimerHein? J'avoue que les tarifs ne sont pas ceux que je choisis d'ordinaire. ^_^
SupprimerJ'avais adoré "Parle-leur de batailles,..." pour ce côté Orient, déjà, dans un autre domaine . Je ne suis pas spécialement calée en musique mais pas nulle non plus, donc tu penses bien qu'il me tente !!! :) En revanche, j'ai un petit opus offert par Actes Sud (et ma librairie) intitulé La perfection du tir, je l'ai commencé et il m'est tombé des mains. L'impression que ce n'était pas le même auteur. A suivre ! ;)
RépondreSupprimerA suivre, comme tu dis, en choisissant bien le thème, j'ai l'impression. Je suis ravie de ma découverte!
SupprimerJe ne trouve pas vraiment un souffle enthousiaste dans vos mots. Un peu long peut-être ? Vous en dites peu. Un Goncourt, quoi...
RépondreSupprimerLa longueur, c'est en tout cas ce qui m'a retenu de l'aborder depuis qu'il est sur ma liseuse, moi qui ai l'habitude de lire ce prix chaque année, sans raison.
378 pages, moins de 400, pour moi c'est de taille moyenne (je sortais d'un Trollope ^_^).
SupprimerJe sens que mon billet manque d'enthousiasme, mais une fois écrit je n'ai pas voulu le changer. J'ai pris plaisir à ma lecture, mais peut-être qu'étourdie parfois par trop de liens entre tous ces orientalistes et autres (même Balzac y est, là-dedans) je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
N'hésitez pas à le lire, cependant, vous allez trouver des passages superbes!
(et La madeleine et le savant a rejoint mes étagères, j'ai lu l'introduction; là c'est court, je vais faire durer - si je peux!)
Ah d'accord, je vais voir si je me lance dans "Boussole". A priori le thème ne me botte pas trop, mais comme tous ales a priori, il est à invalider.
SupprimerChouette pour "La madeleine et le savant", j'espère que vous vous y plairez.
Je continue gentiment La madeleine et le savant, en parallèle avec des lectures plus légères. Presque à la moitié déjà! Et beaucoup de passages notés.
SupprimerJ'ai peur que ce soit trop érudit pour moi. A voir...
RépondreSupprimerPar quelques mots, ou un paragraphe entier, quitte à reprendre l'information plus loin, les orientalistes cités et autres personnages sont présentés. Ce qui est d'une grande aide et finalement cela se lit bien. N'hésite pas!
SupprimerJ'attends les vacances pour m'attaquer à ce pavé.
RépondreSupprimerCe n'est pas un si gros pavé (moins de 400 pages) mais c'est sûr qu'il vaut mieux avoir la tête libre.
SupprimerEdward Said, Barenboim c'est ma galaxie! j'avais trouvé Parle moi...plutôt léger, peut être celui là est moins allégé! je l'attend avec impatience, il y a un tour familial.
RépondreSupprimerC'est la musique qui est ma galaxie! Mais on y croise tellement de monde, là-dedans...
SupprimerAllez, j'espère que les lecteurs te précédant ne traîneront pas.
J'avais décidé de ne pas le lire, je me sens trop inculte, trop bête pour ce genre de livre foisonnant et érudit. Mais j'avoue que ton billet ébranle quelque peu cette décision... Et la citation m'amuse...
RépondreSupprimerComme je le disais plus haut, les noms ne tombent pas tout seuls, en général Enard présente rapidement qui est qui. Après évidemment j'ai un peu oublié... ^_^
SupprimerEt puis il raconte des histoires, au cours du roman, alors ça me va.
J'hésite toujours, peur de m'ennuyer, de ne pas aimer les digressions constantes... En tout cas je ne le lirais pas en ce moment, je crois. Si je le croise à la bibli...
RépondreSupprimerFais comme moi : la bibli!!! Disons qu'au cours de cette nuit d'insomnie les pensées vagabondent...
SupprimerPas dans l'urgence mais je pense que je ne lui dirai pas non un jour. J'ai un autre Français que je veux découvrir avant (oui parce qu'il faut s'intéresser à nos Français de temps en temps aussi, surtout que dans le lot il y en a qui valent le détour), Laurent Binet. Mais peut-être pas avec son dernier mais l'autre, HhhHmachin.
RépondreSupprimerJ'attends aussi que le dernier Binet soit relâché à la bibli, son précédent était bien aussi paraît-il. Courage, courage! Bien sûr qu'il ne faut pas écarter les auteurs français a priori. J'essaie, et si ça tombe des mains, ça tombe des mains.
Supprimertiens je croyais avoir mis mon petit grain de sel dans tes commentaires, je susi allée à un club de lecture pas le mien , mais celui d'une amie et toutes les lectrices se sont copieusement ennuyées à la lecture de ce roman , alors je crois bien que je vais laisser tomber!
RépondreSupprimerCela se passe en une nuit, et les souvenirs reviennent, donc dans le présent du livre il ne se passe pas grand chose c'est sûr. Mais si l'orient te fascine un peu, tente l'aventure!
SupprimerJe le lirai c'est une certitude, mais j'attends un peu je ne sais pas pourquoi. J'ai peur de toute cette érudition même si Mina m'a vraiment rassurée là dessus et que toi même tu confirmes qu'il faut accepter de se laisser porter. Tu renvoies au billet sur l'Or des Livres que j'avais trouvé assez indigeste et qui m'avait plus réfrénée qu'autre chose à lire ce livre.
RépondreSupprimerJ'ai ce que tu dis de l'auto-dérision du narrateur et de l'humour dans le livre, c'est important à mes yeux.
Je t'aurais aimé un brin plus enthousiaste pour me rassurer entièrement, mais ton billet me met déjà en confiance.
Tu es trop chou! Je crois que Mina en a fait une pépite. Enard a réussi un tour de force et finalement j'aime beaucoup ces romans sortant de l'ordinaire. Le billet de L'or des livres, je ne l'ai pas lu attentivement puisque j'écrivais le mien, mais il y a des photos intéressantes. J'ai aussi trouvé un endroit sur internet où on donnait les vrai et faux de ce que raconte Enard. Plus de vrai que de faux, d'ailleurs. Mais moi je m'en fiche un peu, j'ai aimé ma lecture, je peux en profiter pour aller plus loin si je veux. Lire Ella Maillart, par exemple. ^_^
SupprimerEdit : je viens de voir le billet, oui, c'est plus long que le mien, avec des tas de photos, extraits musicaux, etc. et finalement l'avis est positif et il ne faut pas avoir peur du côté érudit de la bête. Le roman n'est pas indigeste! ^_^
J'attendais ton avis sur ce livre. D'après ce que tu en dis, je ne suis pas sûr qu'il me plairait... J'hésite...
RépondreSupprimerBon dimanche;
Le mieux est de l'emprunter en bibli, tranquillement. C'est sûr qu'il est différent du Goncourt 2014 (que j'avais aussi lu et aimé)
SupprimerUne lectrice de mon cercle de lecture l'avait lu cet été et nous l'avait conseillé. Je ne sais pas si je le lirai...
RépondreSupprimerLe mieux est d'essayer, sans risque, avec un emprunt.
SupprimerPour moi c'est un des meilleurs romans de l'année, voire le meilleur ! Érudit, riche,et surtout plein d'espoir.
RépondreSupprimerJe peux donner le tout dernier mot du roman : 'espérance'...
SupprimerMerci pour ton avis enthousiaste (sur ton blog aussi?)(les recherches google deviennent difficiles). Un roman qui tire vers le haut, et j'aime bien.
Pas sûr qu'il soit fait pour moi celui-ci...
RépondreSupprimerLe mieux est d'essayer (à emprunter)
SupprimerAh, je l'ai celui-là! Et je le lirai certainement. Quand j'aurai mon cerveau reposé! Au fait, j'en suis à la fin du tome 3 de la recherche (que j'ai entrepris de lire/écouter dans la voiture! Et de feuilleter pour relire mes passages préférés entre). J'adore ce truc!
RépondreSupprimerDans mes bras, Karine:) !!! Proust... Oui, écouter cela doit aider et gagne du temps, pour les trajets c'est super. Mais lire le texte à vraie vitesse personnelle, c'est bien aussi. Proust est complètement différent (et mieux!) que ce que l'on imagine.
SupprimerUn livre plein de charme! Et grâce auquel on apprend une multitude de choses dans plein de domaines; les digressions m'ont plu dans l'ensemble; sauf certains passages ( comment faire une pipe d'opium, et s'en régaler bof...)
RépondreSupprimeret merci pour les vidéos très intéressantes!
Merci de ton passage, là maintenant je me souviens, tu l'as lu! L'opium, oui, et ce qui est drôle c'est que dans deux lectures suivantes l'opium revient (coïncidences).
SupprimerJ'aime bien ces livres où on ne connaît pas tout, mais où on est entraîné à aller chercher des compléments d'information.
Et voilà je serai le 57ème commentaire de ce billet LOL
RépondreSupprimerBon, j'ai lu des avis positifs le tien l'est aussi mais en ce moment, j'ai beaucoup de mal à lire et il faut que ce soit DIGESTE mais si dans quelques mois je le vois à la bibli ....
Heu c'est tout de même un peu moins facile, pas d'accès, mais d'accroche sur les pages quand il laisse ses souvenirs se promener, alors, oui, mieux vaut ne pas rater la rencontre.
SupprimerTu sais, blogspot compte mes réponses, donc il faut diviser par deux.
je suis presque sûre de ne pas digérer....
RépondreSupprimer^_^ A moins de 400 pages, j'y arrive!!!
SupprimerJe le découvrirai par un autre roman, je pense ;)
RépondreSupprimerPourtant ce roman pourrait te plaire, n'aie crainte de rien!
SupprimerJ'ai l'intention d'en lire un autre, mais comme j'avais dit pareil pour Ferrari, et que je ne l'ai pas fait... ^_^
J'ai beaucoup aimé les romans de Enard que j'ai lu, mais le sujet de celui-ci me laisse un peu dubitative. Je le lirai probablement, peut-être, qui sait...
RépondreSupprimerJe n'ai pas d'éléments de comparaison, c'est mon premier! ^_^
SupprimerJe l'ai lu aussi mais je tarde à rédiger un billet. Je trouve que personne n'en retienne la même chose, ce roman est tellement foisonnant. Contrairement à toi, le narrateur m'a ennuyée, mais j'étais contente d'apprendre autant de choses (et de les oublier aussitôt...). La balade n'est pas désagréable, le sujet intéressant, l'histoire plutôt creuse malheureusement...
RépondreSupprimerA relire mon billet, je constate que je ne suis peut être pas 'grimpée aux murs', mais n'ai pas boudé mon plaisir, et apprécié fortement cette balade en orient... Comme tu dis, on apprend, et on oublie. ^_^
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