Des garçons bien élevés
The Murder Bag
Tony Parsons
Editions de la Martinière, 2015
Traduit par Pierre Brévignon
De temps en temps, on aime bien une lecture susceptible de faire grimper notre taux d'adrénaline -et sans risques- alors ces garçons bien élevés sont parfaits.
Ces garçons fréquentaient il y a vingt ans la même public school (comme chacun sait, c'est une école privée), même genre qu'Eton, où n'entre pas le vulgaire désargenté. Que des garçons, bien sûr, ambiance virile et parfois sadique. Une soirée bien arrosée sous l'emprise de la drogue, et ça dérape violemment.
Vingt ans plus tard, que sont-ils devenus? Pour la plupart, ça baigne, jusqu'à ce qu'un mystérieux assassin décide de les éliminer brutalement l'un après l'autre.
Parmi les enquêteurs, l'inspecteur Max Wolfe, élevant seul sa gamine de cinq ans, gaga de son cavalier King Charles, se shootant aux litres de café bien fort, et tenace! Lui, contrairement au lecteur, ignore le début, mais il va vite comprendre et ne rien lâcher.
Les cadavres se succédant à cause d'un mystérieux vengeur des années après, c'est un classique, bien sûr, mais comme Max Wolfe on est dans le brouillard jusqu'à la fin (et l'avant dernière page donne une information qui fait froid dans le dos!)(mais j'aurais pu m'en douter si j'avais gardé certaine information en mémoire). Que la journaliste fasse cavalier seul (et en soit bien punie), que Wolfe justement décide de foncer à la fin sans attendre ses collègues- alors qu'il n'y avait aucune urgence- , que le témoin décidé à parler disparaisse juste avant, c'est aussi du classique. Cependant, ça fonctionne, bon suspense, bon découpage, bon rythme. Plus des petits détails qui humanisent les personnages.
(C'est le début d'une série, bonne nouvelle).
Les avis de Parenthèse de caractère,
Merci à Anaïs et à l'éditeur (dont j'ignorais qu'il publiait du polar!)
The Murder Bag
Tony Parsons
Editions de la Martinière, 2015
Traduit par Pierre Brévignon
De temps en temps, on aime bien une lecture susceptible de faire grimper notre taux d'adrénaline -et sans risques- alors ces garçons bien élevés sont parfaits.
Ces garçons fréquentaient il y a vingt ans la même public school (comme chacun sait, c'est une école privée), même genre qu'Eton, où n'entre pas le vulgaire désargenté. Que des garçons, bien sûr, ambiance virile et parfois sadique. Une soirée bien arrosée sous l'emprise de la drogue, et ça dérape violemment.
Vingt ans plus tard, que sont-ils devenus? Pour la plupart, ça baigne, jusqu'à ce qu'un mystérieux assassin décide de les éliminer brutalement l'un après l'autre.
Parmi les enquêteurs, l'inspecteur Max Wolfe, élevant seul sa gamine de cinq ans, gaga de son cavalier King Charles, se shootant aux litres de café bien fort, et tenace! Lui, contrairement au lecteur, ignore le début, mais il va vite comprendre et ne rien lâcher.
Les cadavres se succédant à cause d'un mystérieux vengeur des années après, c'est un classique, bien sûr, mais comme Max Wolfe on est dans le brouillard jusqu'à la fin (et l'avant dernière page donne une information qui fait froid dans le dos!)(mais j'aurais pu m'en douter si j'avais gardé certaine information en mémoire). Que la journaliste fasse cavalier seul (et en soit bien punie), que Wolfe justement décide de foncer à la fin sans attendre ses collègues- alors qu'il n'y avait aucune urgence- , que le témoin décidé à parler disparaisse juste avant, c'est aussi du classique. Cependant, ça fonctionne, bon suspense, bon découpage, bon rythme. Plus des petits détails qui humanisent les personnages.
(C'est le début d'une série, bonne nouvelle).
Les avis de Parenthèse de caractère,
Merci à Anaïs et à l'éditeur (dont j'ignorais qu'il publiait du polar!)
Commentaires
Une série, mais le roman forme quand même un tout. Du potentiel pour la suite, cependant.
Je t'avoue mon manque de pratique avec ces deux plateformes...
Le héros, sa fille et son chien, c'est bien sympathique.
Bonne semaine!