Les Boîtes en carton
Kartonnen dozen, 1992
Tom Lanoye
Editions de la différence, 2012
Traduit par Alain van Crugten
Dire qu'il s'agit de souvenirs d'enfance, de la découverte de sa sexualité et de l'amour chez un ado, serait un peu réducteur, même si ce n'est pas faux. Un gamin chouchouté par mère, grand mère, tante, grande soeur, qui se souvient d'anecdotes heureuses ou plus tragiques (Wiske à l'hôpital), racontées avec humour et tendresse.
Le gros morceau, ce sont les études en école et lycée privé, avec hilarants et superbes portraits de professeurs, surtout celui ayant su le pousser (sans le savoir) à écrire. Les pages sur Mussolini (pseudo du prof) sont absolument extraordinaires!
Et puis, après un apprentissage du sexe solitaire (longues pages sauvées par l'autodérision!), il réalise ses sentiments pour Z., un camarade de classe, aventure qui culminera dans un drôle voyage scolaire en Grèce.
Ajoutons un peu d'histoire flamande dont j'ignorais tout (un vrai régal).
Roman, est-il écrit sur la couverture. Pourtant tout sonne si vrai que je préfère y voir une autobiographie, même romancée. Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur dans cette histoire classique, oui, mais transfigurée par l'humour gentiment (ou pas) ironique, l'autodérision et une construction assumée sans faille.
Les avis de Yv, christw, chez lecture/écriture,
Kartonnen dozen, 1992
Tom Lanoye
Editions de la différence, 2012
Traduit par Alain van Crugten
Dire qu'il s'agit de souvenirs d'enfance, de la découverte de sa sexualité et de l'amour chez un ado, serait un peu réducteur, même si ce n'est pas faux. Un gamin chouchouté par mère, grand mère, tante, grande soeur, qui se souvient d'anecdotes heureuses ou plus tragiques (Wiske à l'hôpital), racontées avec humour et tendresse.
Le gros morceau, ce sont les études en école et lycée privé, avec hilarants et superbes portraits de professeurs, surtout celui ayant su le pousser (sans le savoir) à écrire. Les pages sur Mussolini (pseudo du prof) sont absolument extraordinaires!
Et puis, après un apprentissage du sexe solitaire (longues pages sauvées par l'autodérision!), il réalise ses sentiments pour Z., un camarade de classe, aventure qui culminera dans un drôle voyage scolaire en Grèce.
Ajoutons un peu d'histoire flamande dont j'ignorais tout (un vrai régal).
Roman, est-il écrit sur la couverture. Pourtant tout sonne si vrai que je préfère y voir une autobiographie, même romancée. Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur dans cette histoire classique, oui, mais transfigurée par l'humour gentiment (ou pas) ironique, l'autodérision et une construction assumée sans faille.
Les avis de Yv, christw, chez lecture/écriture,
Et il n'est pas à la biblio ! Malheur!
RépondreSupprimerJe sens que tous ses titres sont bons!
Supprimerj'ai lu en effet plusieurs avis favorables, j'attends de le voir sur une table de ma médiathèque
RépondreSupprimerPar chance, il l'était, ici, je dois voir s'il y a d'autres titres, cet auteur mérite le détour.
Supprimerà part sa nationalité, je ne connais rien de ce monsieur mais tu sembles avoir passé un excellent moment ! tant mieux ;-)
RépondreSupprimerUn auteur flamand! Mon blog se diversifie notablement. ^_^
SupprimerCe roman a été ma première rencontre avec Lanoye, dont j'ai pu apprécier le talent de conteur depuis dans d'autres romans, mais il me reste toujours à découvrir le fameux "La langue de ma mère"
RépondreSupprimerIl est très bien, ce Lanoye! Grâce au mois belge j'ai fait sa connaissance (et on se reverra!)
Supprimerbah voilà qui tombe à pic pour augmenter ma PAL d'auteurs belges !
RépondreSupprimerJe découvre plein de pépites chez ces auteurs belges! (remarque, c'est normal)(mais je sens des atomes crochus entre eux et moi)
SupprimerMe voilà tentée par ton avis et celui de Yv.
RépondreSupprimerYv en parle magnifiquement, laisse toi aller!
SupprimerJ'avais beaucoup aimé ce Tom Lanoye là, c'est un flamand qui a beaucoup de succès chez les néerlandophones, et c'est justifié je trouve.
RépondreSupprimerMerci de renvoyer vers mon billet sur L/E.
J'en ai déjà discuté avec Sibylline, le système de son blog est tel qu'il ne renvoie pas facilement vers le blog propriétaire. C'est dommage, car de mon côté, je ne vois jamais aucun retour. Mais il est vrai que le but n'est pas de développer une clientèle.
J'ai rendu à César ce qui revient à César, placé le lien (même si on ne travaille pas pour la gloire, autant quand même reconnaître le travail). Les billets trop anciens sont enfouis dans les profondeurs de Google, au moins Lecture/écriture permet de savoir qu'ils existent.
SupprimerJe ne vais ni ne veux à nouveau polémiquer là-dessus, j'ai compris en toute collaboration et cordialité avec Sibylline comment son blog fonctionne et c'est compliqué pour eux de changer le système. Je ne veux sûrement pas non plus diminuer l'intérêt de L/E.
SupprimerSur Marque-pages, il est toujours possible de retrouver un auteur dans l'index. J'essaie de le tenir à jour.
D'ailleurs j'ai fini par retrouver le billet (j'aurais dû être plus tenace ^_^) et, oui, l'index, je suis vraiment tête en l'air!
SupprimerJe voulais enfin le lire pour ce rendez-vous, mais je me suis rendu compte que les autres lectures ne 'en laisseraient pas le temps (et "Gaz" s'est clairement imposé finalement, vu la date du RDV). Je suis donc sûre que je passerai un super moment quand je le lirai (oui, c'est clairement autobiographique, j'ai déjà entendu l'auteur en parler).
RépondreSupprimerOh oui tu vas te régaler! Pour ma part, je veux continuer à découvrir cet auteur.
SupprimerAh ça, c'est tentant !
RépondreSupprimerSi tu veux voir le mois belge, c'est à noter!
SupprimerPourquoi pas pour l'histoire flamande... un jour.;-) Puis s'il y a humour and co, parfait !
RépondreSupprimerHistoire vue de façon très personnelle... Vraiment une chouette découverte!
SupprimerC'est très très tentant tout ça !
RépondreSupprimerJolie surprise!
SupprimerJe le connais sur sa version de Médée, Mamma Medea en théâtre. Amusant de le retrouver là.
RépondreSupprimerUn multi talents, alors!
Supprimerexcellent j'ai découvert Tom Lanoye avec ce roman et j'en ai lu d'autres très bien aussi, un auteur à découvrir
RépondreSupprimerHé oui, le plus difficile va être maintenant de mettre la main sur ses écrits...
SupprimerRavie que ce roman t'ait plu. Je l'ai lu après "La langue de ma mère" qui est à mes yeux un chef-d'oeuvre.
RépondreSupprimerRien que ça? Parce que Les boîtes en carton met la barre très haut!
SupprimerAh, si c'est drôle en plus, je ne dis pas non. Ma dernière lecture était plombante ! Une Comète
RépondreSupprimerDrôle et parfois plus poignant, ou même engagé. Vraiment tout ce que j'aime.
SupprimerTrès tentée, pourtant, pour des raisons toutes personnelles , j'ai une dent contre les flamands, je supporte assez mal leur mépris pour les Français, mais cela ne m'empêchera nullement d'aller me régaler avec cet auteur .
RépondreSupprimerCe flamand m'a l'air très fréquentable et pas le couteau entre les dents. ^_^
Supprimerpremière fois que mon commentaire ne se voit pas je "ré" essaie
RépondreSupprimerNormalement il ne se voit que lorsque je décide de le publier, mais là j'ai passé un peu de temps hors blog et étais moins réactive.
SupprimerUn écrivain engagé, tolérant ...il faut lire "la langue de ma mère". Magnifique !
RépondreSupprimerOui, oui, pas de souci, je vois ça avec la bibliothèque! Merci.
SupprimerDepuis qu'Anne a présenté cet auteur lors du premier mois belge, je me promets de le découvrir, tu enfonces le clou pour ce texte-ci, avec lequel je débuterai certainement ; les thématiques m'intéressent, et ce serait l'occasion d'expérimenter l'autodérision flamande.
RépondreSupprimerEn tout cas je suis ravie de cette découverte! L'autodérision flamande, comme c'est dit!^_^
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