A l'orée du verger
At the edge of the orchard
Tracy Chevalier
Quai Voltaire, 2016
Traduit par Anouk Neuhoff
Voilà, voilà, mon premier Tracy Chevallier (si l'on oublie un abandon de La dernière fugitive) mais finalement la rencontre s'est passée.
Venant du Connecticut où la terre à cultiver est rare quand la famille est trop nombreuse, les Goodenough se sont installés dans un coin de l'Ohio, le Black Swamp, bien humide et marécageux comme son nom l'indique. Animaux, agriculture de subsistance, et surtout un verger de pommiers. Fièvre des marais récurrente. Éloignement de tout. C'est la petite maison dans la prairie, version sans trop de soleil et de happy end. Sadie, la mère, prend goût à l'eau de vie, James, le père, ne pense qu'à ses pommiers, et entre eux les enfants (enfin, ceux qui ont survécu aux fièvres) ne connaissent pas l'école et aident les parents.
A la suite d'événements que l'on connaîtra plus tard, Robert, un des fils, part plein ouest, devenant entre autres chercheur d'or, et atterrit en Californie, fait connaissance d'un botaniste anglais tâchant d'envoyer en Angleterre redwoods et séquoias, et devient son aide.
Les personnages purement imaginaires (les Goodenough) sont mêlés à d'autres ayant existé et l'on en apprend beaucoup sur les arbres, simples pommiers ou géants de la côté ouest. C'est parfois un peu longuet quand même, même si conduit par le canal d'hommes passionnés. Les échanges de lettres entre Robert et sa soeur Martha ont réveillé un intérêt vacillant un peu (mais pourquoi Martha possède-telle tout de suite une orthographe impeccable, contrairement à son frère?)(voir traduction?) car il faut dire qu'avant cela la tension réelle entre les époux Goodenough me gênait beaucoup, assez contreproductive dans un environnement hostile où l'on ne peut s'amuser à mettre en péril les instruments de la survie. D'autant que par ailleurs les conditions d'installation des pionniers dans ces dures régions étaient fort bien évoquées, de même que la vie dans cette Californie du milieu du 19ème siècle, plus loin dans le roman.
Les avis de Gwen, Leatouchbook, blablablamia, clara (LC sans se concerter, toujours à la pointe, nous deux!)
At the edge of the orchard
Tracy Chevalier
Quai Voltaire, 2016
Traduit par Anouk Neuhoff
Voilà, voilà, mon premier Tracy Chevallier (si l'on oublie un abandon de La dernière fugitive) mais finalement la rencontre s'est passée.
Venant du Connecticut où la terre à cultiver est rare quand la famille est trop nombreuse, les Goodenough se sont installés dans un coin de l'Ohio, le Black Swamp, bien humide et marécageux comme son nom l'indique. Animaux, agriculture de subsistance, et surtout un verger de pommiers. Fièvre des marais récurrente. Éloignement de tout. C'est la petite maison dans la prairie, version sans trop de soleil et de happy end. Sadie, la mère, prend goût à l'eau de vie, James, le père, ne pense qu'à ses pommiers, et entre eux les enfants (enfin, ceux qui ont survécu aux fièvres) ne connaissent pas l'école et aident les parents.
A la suite d'événements que l'on connaîtra plus tard, Robert, un des fils, part plein ouest, devenant entre autres chercheur d'or, et atterrit en Californie, fait connaissance d'un botaniste anglais tâchant d'envoyer en Angleterre redwoods et séquoias, et devient son aide.
Les personnages purement imaginaires (les Goodenough) sont mêlés à d'autres ayant existé et l'on en apprend beaucoup sur les arbres, simples pommiers ou géants de la côté ouest. C'est parfois un peu longuet quand même, même si conduit par le canal d'hommes passionnés. Les échanges de lettres entre Robert et sa soeur Martha ont réveillé un intérêt vacillant un peu (mais pourquoi Martha possède-telle tout de suite une orthographe impeccable, contrairement à son frère?)(voir traduction?) car il faut dire qu'avant cela la tension réelle entre les époux Goodenough me gênait beaucoup, assez contreproductive dans un environnement hostile où l'on ne peut s'amuser à mettre en péril les instruments de la survie. D'autant que par ailleurs les conditions d'installation des pionniers dans ces dures régions étaient fort bien évoquées, de même que la vie dans cette Californie du milieu du 19ème siècle, plus loin dans le roman.
Les avis de Gwen, Leatouchbook, blablablamia, clara (LC sans se concerter, toujours à la pointe, nous deux!)
Commentaires
Beaucoup d'arbres, oui, ce qui ne me gêne pas si c'est un livre sur les arbres, mais mélangé à une autre histoire, c'est long, à force.
Pour celui-ci , pareil, sauf que je l'ai lu en entier sans vraiment de plaisir ou déplaisir, quoi.
Mystère, oui... Il y a un auteur français que me fait cet effet, je m'y ennuie un peu...
Ecoute, sois courageuse, lis-le, tu en apprendras sur ces pommiers et ces grands arbres, après tout!
Bonne semaine.
Bonne semaine (et bonnes lectures!)
Bonne journée et merci.