Les Maraudeurs
The Marauders
Tom Cooper
Albin Michel, 2016
Traduit par Pierre Demarty
"Je serais vous, j'éviterais de le contrarier, et même de le regarder de travers. Le pauvre vieux a un peu les fils qui se touchent."
(Sauf erreur, c'est le premier livre présenté ici se déroulant en Louisiane. Incroyable, non?)
Nous sommes à Jeanette, petite ville (imaginaire) bien paumée. La mère de Wes est morte noyée durant le passage de l'ouragan Katrina et la montée des eaux ayant suivi; Wes, 17 ans, est attaché à son coin et rêve de terminer la construction de son propre bateau, car il n'imagine pas d'autre avenir que la pêche, comme son père avant lui. En revanche Grimes, originaire de Jeanette, l'a fuie il y a des années, mais le voilà forcé de revenir, avec la tâche détestable aux yeux de tous consistant à faire signer des demandes d'indemnisation à une société pétrolière. Oui, parce qu'en plus de Katrina, le coin connaît une grosse pollution...
Hanson et Cosgrove, eux, arrivent justement à Jeanette pour aider à nettoyer des oiseaux mazoutés, mais leur idée première est de dénicher la plantation de marijuana first quality qu'il ont goûtée précédemment. Plantation située sur une île au fin fond des bayous, appartenant aux jumeaux Toup, deux jumeaux rudement pas commodes et dangereux si on les titille... Hélas pour lui, rôde autour de cette plantation Lindquist, un chasseur de trésors accro aux antidouleurs.
Bon, ça fait du monde, mais au bout de quelques dizaines de pages, tout est bien en place pour une bonne histoire où l'on ressent bien la chaleur poisseuse, éventuellement la pollution, la crasse, la folie... Embarquez dans les bayous, mais vous êtes prévenus : certains des personnages n'en ressortiront peut-être pas vivants!
Un excellent premier roman (après des nouvelles, comme souvent), où l'on vérifie encore une fois que ces américains savent raconter des histoires passionnantes sans donner de détails inutiles, en dosant savamment humour et suspense, action et description.
Les avis de encore du noir, électra, jérôme,
The Marauders
Tom Cooper
Albin Michel, 2016
Traduit par Pierre Demarty
"Je serais vous, j'éviterais de le contrarier, et même de le regarder de travers. Le pauvre vieux a un peu les fils qui se touchent."
(Sauf erreur, c'est le premier livre présenté ici se déroulant en Louisiane. Incroyable, non?)
Nous sommes à Jeanette, petite ville (imaginaire) bien paumée. La mère de Wes est morte noyée durant le passage de l'ouragan Katrina et la montée des eaux ayant suivi; Wes, 17 ans, est attaché à son coin et rêve de terminer la construction de son propre bateau, car il n'imagine pas d'autre avenir que la pêche, comme son père avant lui. En revanche Grimes, originaire de Jeanette, l'a fuie il y a des années, mais le voilà forcé de revenir, avec la tâche détestable aux yeux de tous consistant à faire signer des demandes d'indemnisation à une société pétrolière. Oui, parce qu'en plus de Katrina, le coin connaît une grosse pollution...
Hanson et Cosgrove, eux, arrivent justement à Jeanette pour aider à nettoyer des oiseaux mazoutés, mais leur idée première est de dénicher la plantation de marijuana first quality qu'il ont goûtée précédemment. Plantation située sur une île au fin fond des bayous, appartenant aux jumeaux Toup, deux jumeaux rudement pas commodes et dangereux si on les titille... Hélas pour lui, rôde autour de cette plantation Lindquist, un chasseur de trésors accro aux antidouleurs.
Bon, ça fait du monde, mais au bout de quelques dizaines de pages, tout est bien en place pour une bonne histoire où l'on ressent bien la chaleur poisseuse, éventuellement la pollution, la crasse, la folie... Embarquez dans les bayous, mais vous êtes prévenus : certains des personnages n'en ressortiront peut-être pas vivants!
Un excellent premier roman (après des nouvelles, comme souvent), où l'on vérifie encore une fois que ces américains savent raconter des histoires passionnantes sans donner de détails inutiles, en dosant savamment humour et suspense, action et description.
Les avis de encore du noir, électra, jérôme,
Il me reste une petite centaine de pages à lire. Je sens que la nuit va être longue et que je vais avoir des yeux de ratons laveurs demain matin!
RépondreSupprimerTu m'apprends qu'il a écrit avant un recueil de nouvelles? Quel est le titre?
la fiche de presse m'apprend que ses nouvelles ont paru "dans de nombreux magazines littéraires." Pas de recueil, alors, finalement.
SupprimerAaaah ces romans que l'on veut finir! Heureusement j'ai pu le terminer avant la nuit! les cent dernières pages ne se lâchent pas!
Ouf! C'était tellement bon... J'ai vraiment adoré.
SupprimerMaintenant, en attente de traductions!
Traductions des nouvelles? Si le roman a du succès (et ça a l'air), le recueil suivra!
SupprimerAh les bandeaux louangeurs d'écrivains célèbres ! ça m'énerve, je ne suis pas obligée d'avoir les mêmes goûts que ce monsieur .. Ceci dit, après ton billet, je note quand même :-)
RépondreSupprimerFigure toi que ce bandeau m'a écartée de la lecture, jusqu'aux avis très positifs des blogueurs. Comme quoi... Tu peux y aller sans crainte, tu sais!
SupprimerJe confirme : quand j'ai publié mon billet, plusieurs m'ont dit qu'ils avaient eu peur du bandeau! Mais King adore les romans et pas uniquement ceux qu'il écrit ! On est loin de son style. J'ai adoré ce livre ! ravie de te voir enfin arrivée en Louisiane Keisha !
SupprimerSurtout que j'ai déjà visité La nouvelle Orléans, tu sais (il y a longtemps) (chaleur humide en été, je confirme)
SupprimerJe l'ai beaucoup aimé aussi ! Les personnages sont forts et le récit est dense, un sacré bon roman !
RépondreSupprimerUne réussite, ce premier roman. Bon découpage, bonne ambiance, bel équilibre. On se sent vraiment dans le coin!
SupprimerDéjà noté aussi ! L'auteur était à Saint-Malo et on devinait très vite qu'il était du Sud profond des Etats-Unis : on ne comprenait pas un mot de ce qu'il disait !
RépondreSupprimerOuh là, j'imagine très bien le genre d'accent aussi opaque que les eaux du bayou!
SupprimerJ'aurais tellement aimé le rencontrer ayant vécu dans le Sud, je me souviens aussi de mes difficultés au départ à les comprendre !!
SupprimerToi, faut que tu viennes au festival America, tu auras plein d'accents!!!
SupprimerEncore une belle découverte pour moi... J'aime bien les ambiances poisseuses, folles, etc. :-)
RépondreSupprimerMoi aussi, surtout quand l'auteur, lui, maîtrise bien le tout!
SupprimerDéjà repéré ici et là, je sens que je vais le noter !
RépondreSupprimerLe roman de l'auteure que j'ai vue hier pourrait te plaire aussi mais je ne l'ai pas acheté, ça me semble vraiment sombre. Sinon, ça se passe au Texas, à la limite de la Louisiane.
Tu as compris que je peux voyager d'un état à l'autre... mais sombre, ça, à voir!
SupprimerSi je le vois passer sur la table de la médiathèque je chope
RépondreSupprimerChope sans vergogne!
Supprimerbonjour keisha
RépondreSupprimerje profite de mes derniers temps avant une petite absence de 2 ou 3 semaines pour vérifier que mes amies lisent toujours des livres qui me font envie .. et ça marche, je pourrai regarder ton blog peut-être pas le commenter mais je reviens bien vite.
Ouin tu pars au moment du mois anglais, ça se fait pas, ça! ^_^ Bonnes vacances (j'espère que c'est pour des vacances)
Supprimertu me tentes... comme souvent :-) Bizarre que tu n'aies rien lu qui se déroule en Louisiane?!!?
RépondreSupprimerOui, c'est vraiment vraiment bizarre, j'ai déjà pas mal d'états américains dans ma musette,pourtant. De plus je suis allée en vrai à La Nouvelle Orléans.
SupprimerUn excellent premier roman, oui. Un régal du début à la fin !
RépondreSupprimerJuste le temps de faire connaissance de tout le monde, et c'est parti pour une histoire sans temps morts!
SupprimerC'est ça qui est sympa quand plusieurs blogueurs lisent un livre à peu près en même temps. Déjà repéré chez Jérôme pour l'aspect "Louisiane", un de mes rêves de voyage, alors PAL sauve.;-)
RépondreSupprimerJe suis innocente, j'adore. Tu sais que je suis déjà allée là-bas, mais il y a longtemps? La cuisine, je te dis pas, miam!
SupprimerJe ne peux que succomber je crois, très tentée par l'expérience !
RépondreSupprimerOh oui tu ne vas pas regretter le voyage!
SupprimerComme le dit Noukette, comment ne pas succomber après tout ça ?
RépondreSupprimerMouahaha! Essaie de le trouver, ce roman.
SupprimerGot it ! Ne me reste plu qu'à m'y mettre ;)
SupprimerAllez, enduis-toi de crème anti moustiques (espérant que des bêtes plus sauvages ne s'y mettront pas), mets tes bottes, et fonce!
SupprimerMoi aussi je vais le guetter à la bibliothèque !
RépondreSupprimerJ'espère que tu l'y trouveras!
SupprimerMr K l'a lu également et il l'a fortement apprécié aussi :)
RépondreSupprimerOui, je viens de trouver le billet!!! Merci.
SupprimerRepéré en effet sur différentes blogs... tu m'as convaincu !
RépondreSupprimerTous les avis convergent...
SupprimerVoilà un roman que j'ai hâte de lire ! je finis le Irving et je l'attaque !
RépondreSupprimerUn nouvel Irving? Bonnes lectures, alors!
SupprimerIl a l'air vraiment extra. Pas un petit défaut, vraiment ?
RépondreSupprimerEn chipotant un peu un peu on va dire qu'il faut patienter le temps que les personnages soient tous là, mais franchement c'est un détail, car on s'amuse quand même!
SupprimerLa Louisiane est un endroit qui m'attire depuis toujours, une lecture qui pourrait bien me plaire...
RépondreSupprimerJe te conseille, si tu peux y aller ... En attendant, il existe pas mal de (bons) romans qui se déroulent là-bas.
SupprimerBonjour Keisha, ce roman est tentant. Merci du conseil. Et il faudrait que je lise les romans de James Lee Burke dont les intrigues se passent aussi en Louisiane. Bonne journée.
RépondreSupprimerTu as raison, avec James Lee Burke (et aussi Dave Robicheaux je crois) (plus même des auteurs français).Il y a de quoi!
SupprimerBonne fin de semaine.
Je l'ai acheté ! Et sur le thème Katrina, je te recommande le très bon premier roman Landfall...
RépondreSupprimerBien! Ah oui Landfall, ; pour l'instant pas trop de Katrina pour moi... ^_^
SupprimerAllons donc, tu n'as pas lu les premieres aventures d'Elvis Cole qui se passait en Louisianne ?
RépondreSupprimerConnais même pas Elvis Cole (c'est grave je le sens...)
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