Les vieux ne pleurent jamais
Céline Curiol
Actes Sud, 2016
La lecture d'Un quinze août à Paris (qui n'est pas un roman) m'ayant laissé une excellente impression, j'ai testé Les vieux ne pleurent jamais, où j'ai retrouvé la belle plume de l'auteur, au service d'une histoire originale - qu'on ne lâche pas!
Judith Hogen a quitté la France peu après avoir rompu tous liens et fait sa vie aux Etats-Unis. Maintenant, récemment veuve, elle vit à New York, se laisse convaincre par sa voisine Janet de s'inscrire à un court voyage organisé, retrouve une photo venue du passé dans un livre chez elle, et gamberge gamberge, jusqu'à la décision de retrouver l'homme sur la photo ... avec quelques décennies de plus!
Janet et Judith ont autour de soixante-dix ans, et sans se laisser vraiment aller, elles se savent proches de détenir le don d'invisibilité... Encore un roman sur les femmes relativement âgées et ayant dépassé la date de péremption amoureuse? Sur la vision de notre société à leur égard? Oui, un peu, mais gare, l'humour vache et tendre n'est pas absent, et il faut absolument découvrir ces deux jours de voyage organisé avec d'autres seniors...
En seconde partie, plus intimiste et délicate, Judith repart en France, et l'on apprend ce qui s'est passé. Pas grand chose pour notre époque, mais beaucoup durant les années 60. Je note quand même une petite baisse de rythme dans cette partie du roman.
Faut-il détenir une carte senior pour apprécier ce roman? Je ne le pense pas, et recommande cette lecture qui me donne bien envie de continuer avec l'auteur.
"Janet possédait la fascinante faculté de parler à tout ce qui respirait. Non pas seulement aux êtres humains, mais aussi aux chats, aux pigeons, aux moineaux, aux écureuils, aux chiens, aux araignées, aux mouches et j'en passe."
Une remarque sur les initiales des prénoms : Katia, mère de Judith et Julien, avec Julia, Jeanne et Janet de la même génération, et Ilse pour la génération suivante. IJK? (OK, on s'amuse comme on peut, quand on lit)
Les avis de cathulu, albertine (retrouvé!), luocine (d'accord pour le format gênant du bouquin), kathel (qui a remarqué les initiales aussi),
Céline Curiol
Actes Sud, 2016
La lecture d'Un quinze août à Paris (qui n'est pas un roman) m'ayant laissé une excellente impression, j'ai testé Les vieux ne pleurent jamais, où j'ai retrouvé la belle plume de l'auteur, au service d'une histoire originale - qu'on ne lâche pas!
Judith Hogen a quitté la France peu après avoir rompu tous liens et fait sa vie aux Etats-Unis. Maintenant, récemment veuve, elle vit à New York, se laisse convaincre par sa voisine Janet de s'inscrire à un court voyage organisé, retrouve une photo venue du passé dans un livre chez elle, et gamberge gamberge, jusqu'à la décision de retrouver l'homme sur la photo ... avec quelques décennies de plus!
Janet et Judith ont autour de soixante-dix ans, et sans se laisser vraiment aller, elles se savent proches de détenir le don d'invisibilité... Encore un roman sur les femmes relativement âgées et ayant dépassé la date de péremption amoureuse? Sur la vision de notre société à leur égard? Oui, un peu, mais gare, l'humour vache et tendre n'est pas absent, et il faut absolument découvrir ces deux jours de voyage organisé avec d'autres seniors...
En seconde partie, plus intimiste et délicate, Judith repart en France, et l'on apprend ce qui s'est passé. Pas grand chose pour notre époque, mais beaucoup durant les années 60. Je note quand même une petite baisse de rythme dans cette partie du roman.
Faut-il détenir une carte senior pour apprécier ce roman? Je ne le pense pas, et recommande cette lecture qui me donne bien envie de continuer avec l'auteur.
"Janet possédait la fascinante faculté de parler à tout ce qui respirait. Non pas seulement aux êtres humains, mais aussi aux chats, aux pigeons, aux moineaux, aux écureuils, aux chiens, aux araignées, aux mouches et j'en passe."
Une remarque sur les initiales des prénoms : Katia, mère de Judith et Julien, avec Julia, Jeanne et Janet de la même génération, et Ilse pour la génération suivante. IJK? (OK, on s'amuse comme on peut, quand on lit)
Les avis de cathulu, albertine (retrouvé!), luocine (d'accord pour le format gênant du bouquin), kathel (qui a remarqué les initiales aussi),
Commentaires
Seul détail casse pied à la lecture, le format Actes sud, pages hautes et étroites, que l'on doit tenir pour les garder ouvertes. Bref! ^_^
et oui je te suis : il y a de bons auteurs français : la preuve je n'en lisais jamais et maintenant si !
Hé oui, les auteurs français...
Mais là, cap sur le mois anglais! ^_^
Ce roman sera en poche d'ici là, plus facile à tenir en mains.
D'ordinaire je ne remarque rien, mais là, quand même, tous ces prénoms commençant par J, ça m'a attiré l'oeil pour vérifier le tout.