Snjor
Snjoblida, 2010
Ragnar Jonasson
La Martinière, 2016
Traduit de la version anglaise, d'après l'islandais, par Philippe Reilly
(au cas où La martinière n'aimerait pas que je lui pique ses couvertures, je l'élimine)
Alors voilà un nouveau polar venu d'Islande? Cette fois tout se déroule à Siglufjördur, tout au nord, dans une petite ville où tout le monde se connaît, où l'on ne ferme pas ses portes à clé, et reliée au reste du pays par un tunnel creusé dans la montagne.
Ari Thor est un tout jeune flic dont c'est le premier poste, on lui assure que là-bas il ne se passe jamais rien. Pas de chance, une chute mortelle dans un escalier et une femme retrouvée dans la neige, ça fait beaucoup pour un coin tranquille...
Comme je suis sympa, je ne vais pas donner les noms des personnages, que j'ai fini par un peu confondre. De plus, l'histoire (qui serait peut-être le début d'une série?) se déroule en plein hiver, et, désolée, je n'ai pas ressenti le froid, le vent, ni même la neige; quant à la nuit polaire si prégnante chez Olivier Truc, là, non.
RAS sur l'écriture, sans trop de relief à mon goût. Efficace quand même. Des détails sur le passé et le présent des personnages arrivent sans que le besoin s'en fasse sentir. J'aurais aimé les découvrir autrement. Vers la fin Ari Thor relie des événements, fait des découvertes, mais le lecteur n'est pas mis au courant, ensuite Ari Thor va tout seul le soir chez un suspect sans prévenir personne. Voyons, ça ne se fait plus dans les polars, ces trucs là!!!
Finalement, la fin un poil déconcertante se révèle intéressante! J'ajouterai pour être honnête que j'ai englouti le roman en une journée et ne me suis pas ennuyée.
Gwen a mieux aimé que moi
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https://en.wikipedia.org/wiki/Siglufj%C3%B6r%C3%B0ur |
Commentaires
Dans ce polar, c'est tranquille, mais quand même on ne le lâche pas, et on est loin de Reikjavik, ça change.
Le roman Opération Napoléeon d'Indridason avait lui aussi été traduite de l'anglais pour les lecteurs français, mais Indridason avait revu la version anglaise, quand même. J'avais noté "Traduit à la demande de l'auteur à partir de l'édition anglaise"
Pourtant il existe des traducteurs de l'islandais (Eric Boury) mais peuvent-ils tout faire?
Comme toi je n'aime pas trop, car déjà UNE traduction ça implique transformation, alors deux...
Que du bonheur 😩
Pour la traduction, oui, ce serait une raison possible je pense.
Je ne grimpe pas aux murs, mais je ne l'ai pas lâché avant la fin.
Bon, je me moque, mais au moins il n'y avait pas vraiment de temps morts, et ça se lit plaisamment.
Erwan L., oui, bonnes lectures!!!