Stingray shuffle
Tim Dorsey
Rivages/Noir, 2008
Traduit par Jean Pêcheux
Amateurs d'histoires bien carrées, raisonnables, logiques : passez votre chemin. Amateurs de jolies histoires bien proprettes, idem. Amateurs d'histoires bourrées d'amour et de trucs bien sucrés : pareil.
Amateurs de barré, de grand n'importe quoi, de rebondissements farfelus, d'horribles détails parfois, de grands dingues limite psychopathe, de débiles de tout poids : signez ici!
Le gros de l'histoire, si on peut parler d'histoire, se passe en Floride. Oui, comme chez Hiassen; il semble donc que cet état génère les trucs barges. Bref.
Serge A. Storms est un dingue de trains (et si encore il n'y avait que ce doux passe-temps), pour l'heure lui et son pote Lenny sont à bord d'une Cadillac rose et à la poursuite d'une mallette contenant cinq millions de dollars, mallette actuellement entre les mains de Paul et Jethro (qui sentent bien que les propriétaires vont chercher à la récupérer).
Ajoutons un club de lecture composé de cinq quinquagénaires, fan absolues de Ralph Krunkelton, auteur de The Stingray Shuffle. Plutôt un mauvais roman paraît-il, dont la courbe des ventes désespérément plate vient de remonter, pas à cause des lecteurs mais des amateurs de la drogue dissimulée à l'intérieur par des trafiquants, et vendue en librairie (logique).
Ah oui, forcément, puisque drogue, le Cartel de Mierda, dirigé par M. Grande (le seul à utiliser une pancarte avec ce nom à l'accueil dans les arrivées des aéroports)(discret, quoi). Plus des russes très très bêtes et très très méchants (ou l'inverse), un ou deux Caribéens, et j'en passe...
Cela turbine à 1000 à l'heure, les dialogues sont fous , tout ce petit monde (sauf les morts entre temps) vont se retrouver dans le même train...
"Je n'arrive même pas à croire que tu n'aies pas fini Stingray Shuffle, dit Rebecca.
- J'étais occupée, répondit Sam.
- Quand tu verras ce qui arrive aux cinq millions de dollars, tu n'y croiras même pas.
- Me raconte pas!"
Moi aussi, je ne dis plus rien.
D'après les spécialistes reconnus (actu du noir, encore du noir) ce ne serait pas le meilleur de l'auteur. Je sais donc ce qu'il me reste à faire!
Les avis de Encore du noir,
Tim Dorsey
Rivages/Noir, 2008
Traduit par Jean Pêcheux
Amateurs d'histoires bien carrées, raisonnables, logiques : passez votre chemin. Amateurs de jolies histoires bien proprettes, idem. Amateurs d'histoires bourrées d'amour et de trucs bien sucrés : pareil.
Amateurs de barré, de grand n'importe quoi, de rebondissements farfelus, d'horribles détails parfois, de grands dingues limite psychopathe, de débiles de tout poids : signez ici!
Le gros de l'histoire, si on peut parler d'histoire, se passe en Floride. Oui, comme chez Hiassen; il semble donc que cet état génère les trucs barges. Bref.
Serge A. Storms est un dingue de trains (et si encore il n'y avait que ce doux passe-temps), pour l'heure lui et son pote Lenny sont à bord d'une Cadillac rose et à la poursuite d'une mallette contenant cinq millions de dollars, mallette actuellement entre les mains de Paul et Jethro (qui sentent bien que les propriétaires vont chercher à la récupérer).
Ajoutons un club de lecture composé de cinq quinquagénaires, fan absolues de Ralph Krunkelton, auteur de The Stingray Shuffle. Plutôt un mauvais roman paraît-il, dont la courbe des ventes désespérément plate vient de remonter, pas à cause des lecteurs mais des amateurs de la drogue dissimulée à l'intérieur par des trafiquants, et vendue en librairie (logique).
Ah oui, forcément, puisque drogue, le Cartel de Mierda, dirigé par M. Grande (le seul à utiliser une pancarte avec ce nom à l'accueil dans les arrivées des aéroports)(discret, quoi). Plus des russes très très bêtes et très très méchants (ou l'inverse), un ou deux Caribéens, et j'en passe...
Cela turbine à 1000 à l'heure, les dialogues sont fous , tout ce petit monde (sauf les morts entre temps) vont se retrouver dans le même train...
"Je n'arrive même pas à croire que tu n'aies pas fini Stingray Shuffle, dit Rebecca.
- J'étais occupée, répondit Sam.
- Quand tu verras ce qui arrive aux cinq millions de dollars, tu n'y croiras même pas.
- Me raconte pas!"
Moi aussi, je ne dis plus rien.
D'après les spécialistes reconnus (actu du noir, encore du noir) ce ne serait pas le meilleur de l'auteur. Je sais donc ce qu'il me reste à faire!
Les avis de Encore du noir,
Je signe! Tu sais piquer la curiosité et donner envie. Je note immédiatement.
RépondreSupprimerC'est du lourd, dans le genre... En poche, donc tout va bien!
SupprimerJ'aime bien le barré, et à l'occasion les grands dingues, mais là, j'ai l'impression que cela turbine beaucoup ... Un peu trop ...
RépondreSupprimerBeaucoup beaucoup! Mais il y a un fil directeur et une histoire...
Supprimerbon je ne signe pas, je me contente de savourer ton billet qui regorge de plasir
RépondreSupprimerC'est déjà ça. ^_^
Supprimerje me contenterai de savourer ton billet si jouissif
RépondreSupprimerTu en as oublié ce qu tu venais de faire! (ou alors blogspot a encore frappé!)^_^
SupprimerTu me connais : ma curiosité est piquée surtout avec un billet si jouissif ! je le note et file voir si ma BM le connaît !
RépondreSupprimerA mon avis, n'importe quel titre devrait faire le job!
SupprimerEn effet, ça donne envie !
RépondreSupprimerTout à fait ce que j'aime (de temps en temps)
SupprimerAllez c'est bientot les vacances et je le sens bien vendu par Madame. Mais vais je avoir assez de place pour la bibliotheque sous la tente ?
RépondreSupprimerLa tente, pas grave, le problème c'est dans le moyen de déplacement choisi...
SupprimerComme Luocine ! Sauf à essayer s'il se trouve à la médiathèque...
RépondreSupprimerVoilà, les biblis, c'est parfait!
SupprimerHahaha y a comme un gros appel de phare là ! Difficile de résister à ton billet, je note donc l'auteur mais bon, tu connais ma situation PALesque.;-)
RépondreSupprimerHum, je n'ai pas joué la discrétion sur ce coup là (j'ai failli faire un appel du pied avec ton nom, mais restons sobres) Note juste pour un moment où tu veux du barré (ça devrait bien arriver)
Supprimer« de grands dingues limite psychopathe, de débiles de tout poids : signez ici! » - avec cette phrase-là tu m’as déjà convaincue! ^^
RépondreSupprimerSi en plus ça roule en Cadillac rose :D
Super billet Keisha, bisous
Merci!
SupprimerPourquoi se priver de trucs délirants en vente libre, hein? ^_^
Pourvu qu'il soit à la biblio. Mais je n'ai guère d'espoir..
RépondreSupprimerMa bibli n'a que ce seul titre, mais tente quand même!
SupprimerEn voilà de l'enthousiasme...
RépondreSupprimerLe barré maîtrisé, c'est assez délicat à réussir...
SupprimerGloups! Effectivement cela n'a pas l'air triste! le problème c'est que je n'appartiens pas aux trois premières catégories de lecteurs mais je ne sais pas si le "barré" entre totalement dans mes goûts? Encore que... si c'est vraiment plein d'humour.
RépondreSupprimerIl m'arrive de m'égarer dans les trois premières catégories; en fait, et de ne pas accrocher au trop barré, mais là, à condition de ne pas en abuser, c'est une lecture qui bouscule les neurones et les zygomatiques!
SupprimerJ'aime bien le farfelu et l'inattendu, j'ai plus de mal avec le noir ...
RépondreSupprimerPas trop noir, c'est le barré qui l'emporte!
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