Le galop du vent sous le ciel infini
Chroniques des terres australes
David Lefèvre
Le passeur, 2016
Après La vie en cabane Aux quatre vents de la Patagonie Solitudes australes on peut s'interroger : encore un livre de David Lefevre? Cet observateur patient, ce voyageur passionné avait bien sûr encore à dire sur la Patagonie (où je pense qu'il vit encore?)
La Patagonie, offerte au ciel , pluie et vent, comme dans le chapitre inaugural, histoire de bien marquer le terrain. Puis, fasciné par la Patagonie (il n'est pas le seul) il relate son expérience et celle de nombreux marins ou écrivains. Quelques rencontres et visites (j'adore les *tondeurs de moutons!) et voilà qu'il mène l'enquête sur En Patagonie de Bruce Chatwin (un incontournable), son oncle Milward, et finalement l'épopée du Dresden.
Les lecteurs aimant les beaux récits trouveront de quoi se régaler. Et, ce qui ne gâte rien, David Lefevre écrit toujours aussi bellement.
Je choisis un passage dans le chapitre "De l'inconvénient d'écrire ses voyages" où, en pleine réflexion sur sa vision de En Patagonie de Chatwin, il s'interroge lui-même.
"Quelle est la place du récit de voyage dans le grand tout de la littérature? Et quel nom lui attribuer? La relation de l'ailleurs, l'aventure du vécu, le récit du monde...? Comment le sauver d'une tyrannie des hiérarchies et des nomenclatures qui ne jure si souvent que par le sacro-saint roman et qui peine à croire que le récit d'un voyage puisse dire beaucoup plus que le seul voyage pour s'élever à la dimension d'une oeuvre littéraire à part entière? Pour nous autres qui passons et décidons d'écrire ce que nous avons vu, l’écrivain se double d'un témoin. "Etc.
Les avis de Hélène (merci!),
*A visiter! (superbes photos)
Chroniques des terres australes
David Lefèvre
Le passeur, 2016
Après La vie en cabane Aux quatre vents de la Patagonie Solitudes australes on peut s'interroger : encore un livre de David Lefevre? Cet observateur patient, ce voyageur passionné avait bien sûr encore à dire sur la Patagonie (où je pense qu'il vit encore?)
La Patagonie, offerte au ciel , pluie et vent, comme dans le chapitre inaugural, histoire de bien marquer le terrain. Puis, fasciné par la Patagonie (il n'est pas le seul) il relate son expérience et celle de nombreux marins ou écrivains. Quelques rencontres et visites (j'adore les *tondeurs de moutons!) et voilà qu'il mène l'enquête sur En Patagonie de Bruce Chatwin (un incontournable), son oncle Milward, et finalement l'épopée du Dresden.
Les lecteurs aimant les beaux récits trouveront de quoi se régaler. Et, ce qui ne gâte rien, David Lefevre écrit toujours aussi bellement.
Je choisis un passage dans le chapitre "De l'inconvénient d'écrire ses voyages" où, en pleine réflexion sur sa vision de En Patagonie de Chatwin, il s'interroge lui-même.
"Quelle est la place du récit de voyage dans le grand tout de la littérature? Et quel nom lui attribuer? La relation de l'ailleurs, l'aventure du vécu, le récit du monde...? Comment le sauver d'une tyrannie des hiérarchies et des nomenclatures qui ne jure si souvent que par le sacro-saint roman et qui peine à croire que le récit d'un voyage puisse dire beaucoup plus que le seul voyage pour s'élever à la dimension d'une oeuvre littéraire à part entière? Pour nous autres qui passons et décidons d'écrire ce que nous avons vu, l’écrivain se double d'un témoin. "Etc.
Les avis de Hélène (merci!),
*A visiter! (superbes photos)
Commentaires
Sinon, on peut faire les deux : voyager ET lire des récits de voyage, tiens hier soir j'étais chez les Ouïghours et à Pékin et à Xian et ... avec un livre, mais aussi en plein souvenir d'un voyage similaire il y a 7 ans.
Oui, aussi, il faut que l'écriture soit là, et des réflexions, pas juste un déroulé simple de faits.
Mais non, il y a sûrement des coins qui font rêver!!!
En tout cas, ce livre ne devrait plus rester longtemps dans ma PAL.
Transboreal et moi, pas facile de se voir, 'ils' sont toujours à un autre salon. j'ai vu un responsable de Ginkgo au festival America, je sais déjà qu'au moment des RV de l'histoire à Blois, il y a trois autres salons. D'ailleurs l'équipe des éditeurs de voyage s'est encore étoffée.
je n'ai pas les noms, c'est juste en passant qu'on m'a dit qu'ils étaient 9 ou 10 maintenant... D'ailleurs je viens de démarrer celui de chez Intervalles acheté l'année dernière.
Tiens, je trouve ça Union des éditeurs de voyage indépendants
Bouts du monde – Elytis – Géorama – Ginkgo – Intervalles – Magellan & Cie – Nevicata – Nomades – Transboréal
lien : http://www.uevi.org/