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The life and times ofthe Thunderbold Kid
Bill Bryson
Petite bibliothèque Payot, 2012
traduit par Julie Sibony
Un livre de Bill Bryson ne se refuse absolument pas (surtout en bourse aux livres, à 50 centimes!)! Voilà donc une autobiographie parfois fantaisiste mais toujours drôle et passionnante dudit Bill, né dans l'Iowa en 1951. "Mon enfance s'est plutôt bien passée, dans l'ensemble. Mes parents étaient des gens patients, gentils et à peu près normaux." Une enfance normale, quoi, mais transfigurée par l'imagination et la fraîcheur du gamin, devenu un adulte qui sait tout raconter!
Cette Amérique des années 50 est merveilleusement bien évoquée, avec des détails faisant souvent écarquiller les yeux. Un passé révolu (hélas ou pas) peu ou prou proche de la France des années 60 en ce qui concerne le progrès et le nombre croissant des automobiles et du matériel ménager, et l'arrivée de la télévision. Un monde rempli de gamins souvent jouant dehors (en France aussi, pour ceux qui étaient déjà nés), sans grosses zones commerciales et chaînes d'hôtels et de magasins, où la cigarette avait partout droit de cité, et où l'on admirait les explosions atomiques (pas dans l'Iowa, mais de Las Vegas, mais ça donne une idée de l'époque)
Bref, un bouquin drôle, instructif, et hautement recommandable.
"Je n'allais donc pas à l'école si je pouvais l'éviter.
Et je n'y serais sans doute pas allé du tout s'il n'y avait eu les polycopiés. Parmi toutes les disparitions tragiques depuis les années 1950, celle des polycopiés est peut-être la plus regrettable. Avec leur encre bleu clair aux effluves merveilleux, ils étaient littéralement enivrants. Deux grandes bouffées d’une feuille d'exercices fraîchement sortie de la ronéo, et je voulais bien être l'esclave consentant de l'Education nationale pendant sept heures d'affilée. Allez voir n'importe quel junkie et demandez-lui comment il a commencé à devenir accro, je parie qu'il vous répondra que c'est à cause des polycopiés du primaire. Le lundi matin je bondissais de mon lit car c'était le jour où l'on nous distribuait les nouvelles feuilles d'exercices. je me les collais sur le visage et m'envolais vers un lieu secret où les champs étaient verts, où les gens marchaient pieds nus et où la mélodie suave d'une flûte de Pan résonnait dans l'air."
Voilà, nostalgie, exagération parfaitement détectable, que du bonheur!
Ce passage ne parlera pas hélas aux moins de 30 ans... Les pauvres.
Merci de me signaler ce livre de Bryson. Je vais faire une suggestion d'achat à la médiathèque.
RépondreSupprimerBonne idée! Ce livre devrait plaire à tous.
Supprimer50 centimes c'est donné ! Hé oui, seuls les plus anciens se souviennent de ce temps-là, c'est comme cela que l'on se rend compte que l'on vieillit :-(
RépondreSupprimerUne personne vend TOUS ses livres à 50 centimes, poches ou pas. Je l'ai repérée il y a deux ans déjà et vais y faire mon marché. C'est plutôt de la lecture facile (j'ai un stock de chick lit maintenant) mais quelques pépites se glissent dans le lot!
SupprimerPersonnellement je vends aussi à 50 centimes ou 1 euro, le but étant que ça disparaisse!
Voilà un bouquin qui pourrait m'intéresser...
RépondreSupprimerJe me suis régalée! Existe en poche. De toute façon tous les livres de Bryson sont à tester!
SupprimerJe connais un peu l'écrivain, j'avais lu il y a longtemps (15 ans?) "American rigolos"... Il faudra que je revienne vers lui.
SupprimerJ'ai aussi American rigolos sur mes étagères... revenir vers lui serait une bonne idée! Idéal quand une veut une lecture plaisante et intelligente.
Supprimerj'ai aimé mais moins que quand il s'en donne à coeur joie sur les voyages ou la science, ceci dit cela reste du bon bryson
RépondreSupprimer(blogspot avait placé ton commentaire en spam, c'est nouveau, ça!)
SupprimerOh il ne doit pas y avoir de mauvais Bryson, mais on a le droit d'avoir des chouchous!
C'est grâce à toi que j'ai découvert cet auteur ( et oui!)!
RépondreSupprimerJe lui suis fidèle, et le lis dès que je peux, et peu importe si ce n'est pas une nouveauté.
SupprimerJe l'ai offert à mon père à Noël dernier, car 1) il est né en 1952 donc a grandi à la même période, 2) il aime l'histoire des USA, 3) c'est drôle.
RépondreSupprimerPour ma part, je suis en train de lire "Des cornflakes dans le porridge" et c'est super.
Je pense qu'il a dû voir quelques décalages entre USA et France (pas pour le baby boom, mais pour le mode de vie). Tu as raison, excellent cadeau!
SupprimerJ'ai vu ce titre (les corn flakes) en librairie, oh j'attends le poche...
Pour les différences avec la France, je ne sais pas mais avec la Suisse, c'est sûr ! :-D
SupprimerJ'aurais dû dire entre USA et Europe, mais j'ignore comment c'était en Suisse dans les années 50.
SupprimerJe découvre cet auteur...
RépondreSupprimerC'est bourré d'informations (en général les USA, mais il s'est aussi attaqué à l'Australie et à Shakespeare) et vraiment amusant, il fait passer le sérieux!
SupprimerTu as raison, un Bill Bryson ça ne se refuse jamais, que ce soit un récit de voyage ou de l'observation féroce, ça remonte toujours le moral :-)
RépondreSupprimerIci, en prime, nostalgie ou yeux écarquillés...
SupprimerAh l'odeur des polycopiés! On se battait pour avoir le droit de les faire.
RépondreSupprimerEt il pouvait y avoir d'autres couleurs, rouge, vert...
Supprimeril attend sagement son tour dans mes étagères :)
RépondreSupprimerBen alors! Remarque, cela faisait bien deux ans qu'il était là, tu sais, savoir qu'il m'attendait en cas de besoin, ça me plaisait!
SupprimerMoi non plus je ne refuse jamais un livre de Bryson ! J'ai lu celui-ci il y a quelques années et j'avais passé un bon moment.
RépondreSupprimerEn fait je passe un bon moment avec tous ses livres (ouf, il m'en reste)
SupprimerJe n'y serais certainement pas allée naturellement (en plus, je n'aime pas du tout la couverture), mais j'adore ta citation !
RépondreSupprimerTu peux voir d'autres couvertures, oui. Il est bourré de passages comme cela!
SupprimerBonsoir Keisha, comme j'ai largement plus de 30 (hélas!) l'odeur des polycopiés reste ancrée dans mes narines. Nostalgie quand tu nous tiens. Et à part ça, le Bill Bryson est très bien. Bonne soirée.
RépondreSupprimerTu confirmes! Élève ou prof, beaucoup ont connu ces photocopiés odorants... Mmmmh!
SupprimerTous les Bryson ont leur intérêt!
"Un livre de Bill Bryson ne se refuse absolument pas". Moi je ne refuse presque jamais, c'est juste que ça se met en file d'attente, haha. Mais j'adore Bill Bryson, sa façon de raconter et son humour. Sûr que ça me plairait. Et je connais les polycopiés hahahaha !
RépondreSupprimerIl est sur mes étagères, disponible. 2017? ^_^
SupprimerJe suis assez d'accord avec l'évocation de la distribution matinale des polycops. Je n'irai pas jusqu'à dire que cela me fait l'effet de la petite madeleine bien connue, mais disons que c'est fort évocateur ;-)
RépondreSupprimerToute une époque!!! J'ai connu les deux côtés, recevoir et distribuer, et connu les débuts des photocopieuses en établissements...
SupprimerUne lecture qui a l'air sympathique, même si je suis totalement pour la disparition des polycopiés.
RépondreSupprimerMaintenant ce sont les photocopies... Mais écrire tout un stencil pour polycopié, et réaliser avoir oublié d'enlever la petite feuille pelure, et devoir tout recommencer (et à la main), ça c'est vécu!
Supprimerun billet joyeux pour ce vendredi chaud et ensoleillé ! merci
RépondreSupprimerChaud et ensoleillé, youpee! J'espère que tu lis Bryson, quand même (l'Amérique de l'intérieur)
SupprimerJe ne l'ai pas encore acheté mais ça ne saurait tarder, j'adore Bryson...
RépondreSupprimerEt c'est en poche!!!
SupprimerJe l'ai lu il y a un moment déjà, quand il a été publié en anglais. Et je me souviens avoir ri toute seule dans le train où j'en ai dévoré une très grande partie, d'où des regards interrogatifs de la part de mes compagnons de voyage...
RépondreSupprimerJe comprends parfaitement! Ce livre fait partie de ceux à ne pas lire en transport en commun si on veut garder sa réputation!^_^
SupprimerRien que la couverture donne envie :-)
RépondreSupprimerOui, le père chroniquait les matches de base ball.
Supprimerj'aime beaucoup Bill Bryson, découvert en VO dans le cadre de mes études... celui-ci me tente bien, du coup. Et j'allais répondre à ta dernière phrase "ce passage ne parlera pas, hélas, aux moins de 30 ans" en disant "pff, mais si ;)" et là j'ai réalisé que j'avais plus que 30 ans, ouch!! :D
RépondreSupprimerEn anglais il se lit bien, j'ai d'ailleurs comme cela lu son Promenons nous dans les bois.
SupprimerHum, j'ai bien réfléchi avant de lancer ces '30 ans' qui nous donnent une naissance dans les années 80 et c'est au cours de ces années 80 que les polycopiés ont été remplacés par les photocopies.
Dure réalité, oui! Je n'ai pas de problème avec mon âge, mais cette année 2016 j'ai du mal à ajouter la dernière arrivée, j'ignore pourquoi j'ai bloqué le compteur. ^_^