De profundis

De profundis
Emmanuelle Pirotte
le cherche midi, 2016


Dans un avenir non déterminé mais sans doute proche, le virus Ebola (qui en est à Ebola III) a remonté vers le nord et sévit en Europe, fauchant les populations sans distinction d'âge et de richesse. Bruxelles est aux mains de bandes adverses, les Cavaliers (tendance Apocalypse) et les Frères de l'islam. Roxane se débrouille au jour le jour en trafiquant drogues et faux médicaments. Jusqu'au jour où elle apprend la mort de son ex-mari, et prend la charge de Stella, leur fillette de huit ans.
Elles échappent de peu à la mort, et Roxane décide de se réfugier dans une maison de famille, située dans un village éloigné épargné par le virus, survivant en autarcie, mais n'échappant pas aux bandes de rôdeurs et aux fugitifs.
Mais sont-elles seules dans cette maison?

Moi, les dystopies, j'aime plutôt, surtout quand elles sont bien imaginées. Sans se sentir bien dans ce monde là, le lecteur ne peut que réaliser qu'il est crédible et possible. La survie en ville, d'abord, avec sa violence, à laquelle n'échappe guère la campagne, offrant pourtant par ailleurs des moyens de subsistance.
Sans insister dessus, l'auteur évoque aussi le climat perturbé, les orages et vents violents et soudains, les périodes de canicule,  la pollution (en ville). Un monde qui risque de devenir un jour le notre.

Après Today we live, pour lequel j'avais eu quelques petits bémols mais que j'avais dévoré, j'avais reconnu le talent de l'auteur pour se lancer dans des histoires de rencontres improbables, des sujets casse-cou quoi, et là, pareil, elle m'a entraînée dans le fantastique (léger quand même) à l'insu de mon plein gré. Alors là c'est fort! A découvrir.

Les avis de Au pouvoir des mots, unwalkers, léo,

Commentaires

  1. C'est une de mes prochaines lectures, mais je fais une pause. Sortant de "Station Eleven", j'ai besoin d'air entre deux.

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    1. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas poursuivi avec Station Eleven.
      De Profundis m'a énormément plu, à mon avis il est original et réussi, mais trop de post apo tue le post apo ^_^ donc attends un peu.

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    1. Farpaitement! ^_^
      Bon, quand j'ai compris ce qui se passait, j'étais déjà trop ferrée, et puis, bon, c'était bien intégré à l'histoire, et pourquoi pas?
      J'aimerais bien avoir plus d'avis sur ce roman!

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    2. Tu en auras bientôt un sur FB : j'ai adoré !!!

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  3. Contrairement à toi, je ne suis pas fan de ces récits post apocalyptiques (les humains adorent imaginer un avenir catastrophique..) J'ai adoré Station Eleven parce qu'il décrivait autre chose - l'émotion humaine , la nostalgie .. là en lisant ton billet, je n'ai pas envie - et puis ça rappelle le film coréen - fuir le virus, les zombies .. pas mon truc !

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    1. Le roman est centré sur quelques personnages, et garanti sans zombies! Ecoute, tente voir, sors de ta zone de confort... ^_^

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  4. Je me souviens du sujet du premier, que j'ai gardé en tête au cas où il croiserait ma route... celui-ci pourrait me plaire aussi.

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    1. Le premier m'avait frappé par sa maîtrise, je voulais donc continuer avec l'auteur, et là elle renouvelle complètement!

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  5. En ce moment l'apocalypse tient le haut du pavé sur le web :-)

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    1. Une canadienne, une belge, voilà! Et à chaque fois une épidémie/pandémie.

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  6. je voulais vraiment lire "Today we live" et puis, PAL, LAL, je suis passée à autre chose... j'ai fini il n'y a pas si longtemps Station Eleven, ça fera deux dystopies post-apocalyptiques de suite mais j'ai bien envie de tenter !

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    1. je te recommande ce De Profundis, mais tu verras bien si tu peux enchaîner. De toute façon c'est vraiment deux romans différents dans leur traitement.

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  7. J'en ai un peu par dessus la tête des dystopies, mais j'en lis toujours dans l'espoir d'en trouver encore de bonnes, ce qui arrive bien sûr et heureusement !
    Bizarre que l'éditeur n'ait pas fait parvenir ce roman au GPI...

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    1. Crois en une lectrice pas trop fan forcément, et rétive aux éléments fantastiques (mais là, ça reste soft), à savoir moi: c'est un roman passionnant. Il serait dommage qu'il passe inaperçu.
      Bizarre, mais ça...

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  8. Moi qui adore les dystopies, je suis tentée, évidemment !!!

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    1. J'espère que tu ne le lâcheras pas! Idéal pour cet automne qui démarre...

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  9. L'or rouge ;
    Je l'avais repéré et il faisait parti de ce que j'avais noté de cette rentrée mais je l'ai beaucoup feuilletée dans ma librairie mais sans, chaque fois, parvenir à être emportée. Du coup je l'avais un peu oublié mais tu me redonnes envie de m'y plonger, j'aime les dystopies en plus, alors forcément :0) Je mets ton billet dans vos plus tentateurs, il me semble que tu es la première à en parler (j'ai vu tes liens mais je parle des blogs que je suis régulièrement, je vais de ce pas aller lire les autres avis)
    http://lorouge.wordpress.com

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    1. Exact, on trouve peu d'avis... Et c'est bien dommage que ce roman ne soit pas plus visible. Je l'ai trouvé à la bibli. Je te le recommande!

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  10. Hmmmm... J'ai été pas mal bousculée ces derniers temps par mes lectures alors une dystopie là tout de suite, je ne suis pas tentée mais comme j'aime le genre et que j'ai envie de découvrir cette auteure à un moment ou un autre, je note ! J'aime bien son père par contre ! ;) ^-^

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    1. Voilà, tu notes, le roman ne disparaîtra pas.
      Ha oui, le père, connais pas (encore).

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  11. Moi aussi, j'aime les dystopie, je note !

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  12. J'ai le titre en tête depuis un petit moment, mais je crois que le précédent roman de l'auteure m'attend toujours... A découvrir en tous cas !

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    1. Le précédent est différent, même s'il se lit avec la même ardeur.

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  13. Voilà un titre qui me tente bien et je le vois pour la première fois chez toi !

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  14. Ah ? J'aime assez les dystopies aussi donc à voir, à voir.:-)

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    1. (je me demande s'il n'y a pas un chat dans l'histoire... ^_^)
      N'hésite pas à le lire, allez tu notes!

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  15. Pas un genre ni un sujet qui m'attire, je lirais plutôt son premier roman.

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  16. j'avais bien aimé son premier, le thème de celui là me tente moins, mais je me laisserai peut-être tenter!

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    1. Je voulais lire son deuxième roman, car le premier était vraiment plein de qualités. N'hésite pas.

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  17. Ah tiens, je l'avais noté celui-ci au moment de la rentrée et puis... tous ces titres qui déferlent... J'avais bien aimé Today we live, prometteur premier roman qui parvenait à toucher avec une histoire de rencontre improbable. Je vais le garder dans un coin de ma tête, si l'occasion se présente.

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    1. N'oublie pas! L'auteur se lance dans une toute autre période, mais avec le même talent.

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  18. J'avais trouvé Today we live pas mal du tout. En revanche, les dystopies, ce n'est pas vraiment mon truc. Et après la déception provoquée par Anna, d'Ammaniti que j'aime pourtant beaucoup, je ne suis pas près de retenter l'expérience de sitôt !

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    1. Justement il faudrait voir comment l'auteur traite le sujet... Mais je ne t'oblige pas à enchaîner les dystopies!

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  19. J'ai vu plusieurs fois cette couverture ici et là sans savoir exactement de quoi il était question, alors pourquoi pas... ;)

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    1. J'ai lu peu d'avis en fait, mais comme j'avais trouvé prometteur son premier roman... Oui, pourquoi pas?

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  20. je ne le note pas , car je trouve que si on regarde Mossoul, Alep, les troupes russes qui se massent sur la frontière de l'Ukraine, la pollution à Pékin, les meurtres des noirs par les policiers blancs, des hommes de moins de 30 ans qui se mettent à deux pour tuer un vieillard de 83 ans parce qu'il est prêtre , je trouve que l’apocalypse c'est maintenant en tout cas elle est parmi nous et donc je n'en cherche pas plus dans les romans.

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    1. Pas faux du tout!!! Ajoutons les écoles bombardées, les attentats ici ou là, on est déjà assez mal!

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  21. J'avais entendu parler de ce livre à la radio et j'étais vraiment tenté.Laura Kasischke avait utilisé aussi ce thème de la grippe et de la survie.

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    1. N'hésite pas à découvrir (encore une femme!). cette chère Laura et moi avons des rapports variables. ^_^

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  22. Je le lirai sans doute, pour découvrir cette ville future déjà trop polluée aujourd'hui (mais où les abeilles se portent mieux qu'à la campagne).

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    1. A Paris aussi il y a des abeilles sur les toits, et moins de produits chimiques qu'à la campagne, parfois...

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  23. Allons donc, j'avais déjà le Station 11 à lire et me voici avec un second. Le problème des dystopies, c'est qu'il ne faut pas les lire de maniere trop rapprochées sinon le monde devient invivable et trop répétitif. Je viens de finir Silo et de regarder le livre d'Elie en DVD aussi je vais laisser murir un peu.

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    1. Tu as totalement raison, en fait j'ai démarré Station Eleven et abandonné, ça faisait beaucoup.

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