Rien où poser sa tête
Françoise Frenkel
l'arbalète Gallimard, 2015
Préface de Modiano
Si j'ai bien compris, ce livre paru en Suisse dans les années 40 a réapparu chez un bouquiniste, récemment. D'où réédition conforme à l'original.
Françoise Frenkel, polonaise d'origine, a fondé en 1921 la première librairie française de Berlin, librairie connaissant un franc succès; mais elle pourra fuir de justesse à Paris en 1939.
Après un témoignage sur la montée du nazisme et de l'antisémitisme en Allemagne, suit une incroyable histoire de fuite et de cache cache en France : Françoise Frankel est étrangère, et juive. Longues journées inoccupées à attendre des papiers, de l'argent (interdiction de travailler), trouver des victuailles, puis lorsque sa situation devient brûlante, obligation de se cacher, de fuir, pour finalement tenter de passer la frontière suisse.
L'on croise des réfugiés étrangers, face à des français héroïques ou pas. Certains, comme le couple des Marius, seront fidèles en dépit du danger, d'autres prendront peur.
Françoise Frenkel ne juge pas, ne se plaint pas, elle témoigne sur cette époque où il suffisait de si peu pour basculer vers une mort certaine. Elle s'en est tirée, on le sait, au travers de péripéties que je vous invite à découvrir sans tarder. Même si elle reste muette sur certains faits ( son mari, par exemple)
Le billets de galea (car Modiano plus Nice), Aifelle, luocine, Mior, plaisirs à cultiver,
Françoise Frenkel
l'arbalète Gallimard, 2015
Préface de Modiano
Si j'ai bien compris, ce livre paru en Suisse dans les années 40 a réapparu chez un bouquiniste, récemment. D'où réédition conforme à l'original.
Françoise Frenkel, polonaise d'origine, a fondé en 1921 la première librairie française de Berlin, librairie connaissant un franc succès; mais elle pourra fuir de justesse à Paris en 1939.
Après un témoignage sur la montée du nazisme et de l'antisémitisme en Allemagne, suit une incroyable histoire de fuite et de cache cache en France : Françoise Frankel est étrangère, et juive. Longues journées inoccupées à attendre des papiers, de l'argent (interdiction de travailler), trouver des victuailles, puis lorsque sa situation devient brûlante, obligation de se cacher, de fuir, pour finalement tenter de passer la frontière suisse.
L'on croise des réfugiés étrangers, face à des français héroïques ou pas. Certains, comme le couple des Marius, seront fidèles en dépit du danger, d'autres prendront peur.
Françoise Frenkel ne juge pas, ne se plaint pas, elle témoigne sur cette époque où il suffisait de si peu pour basculer vers une mort certaine. Elle s'en est tirée, on le sait, au travers de péripéties que je vous invite à découvrir sans tarder. Même si elle reste muette sur certains faits ( son mari, par exemple)
Le billets de galea (car Modiano plus Nice), Aifelle, luocine, Mior, plaisirs à cultiver,
Commentaires
Du mystère, mais ce qu’elle raconte demeure fort intéressant, je n'ai jamais lu un témoignage de ce genre.
D'où l'intérêt de noter des lectures qui garderont leur intérêt.
Blogspot a détruit l'ancienne liste de liens, pour proposer exactement la même chose, je n'y comprends rien, sauf que j'ai dû tout refaire à la main...^_^
On ne peut pas tout lire... Le temps manque toujours...
Bonne semaine.
Bonne semaine.
La photo de couverture m'attire, j'ai des photos de mes parents dans de semblables vêtements et lumières.
Ah oui, ces photos noir et blanc...