Merci babelio pour l'image |
Sophie Bassignac
Denoël, 2009
Vous avez sans doute tous vécu une descente d'escalier dans l'obscurité, quand on tâte du pied pour savoir s'il reste une marche, et voilà, le pied demeure à plat, ah bon on est en bas. C'est un peu l'effet ressenti au cour de cette lecture un poil déstabilisante, menant là où on ne s'y attend pas trop. De bout en bout passionnant. (même si je saisis moins la pirouette finale, mais peu importe)
Comment ça, Alice a disparu? Peut-être pas réellement. Mais qui est-elle en fait, qui lui a envoyé une lettre anonyme, qui lui chuchote dans l'oreille au cinéma, qui lui donne des rendez-vous sans y venir, qui l'a blessée avec un gros bloc de glace? L'inspecteur Picasso mène l'enquête, séduit de plus en plus par cette jeune femme blonde, guide conférencière au Louvre, épouse du souvent absent Vincent et mère de Charles et d'Iris. Mais aussi fantasque et imprévisible.
Alice et sa soeur Clothilde se tiennent à l'écart depuis des années de leurs parents, histoire de se protéger; la mère meurt, l'enterrement est l'occasion de connaître cette famille.
Dit comme cela, cela paraît banal, mais mon bonheur est surtout venu des petites notations au détour d'un paragraphe
"C'était une femme qui, 'à la différence de certaines', ne regardait pas son linge sécher."
"Alice se dit alors que si toute son enfance avait été heureuse comme ces soirs là, elle aurait été condamnée à la mélancolie, car elle ne savait pas qu'on pouvait avoir été heureux et continuer à l'âtre justement parce qu'on l'avait été."
Une découverte que je dois à Cuné (si!)(merci!) et m'a permis de découvrir l'auteur. Les avis de Cathulu,
Où ce challenge Lire sous la contrainte s'avère un redoutable descendeur de PAL...
Inconnu. Tu n'en dis pas beaucoup, mais la citation au linge séché me plaît assez...
RépondreSupprimerUn ton qui m'a bien plu, je compte en emprunter à la bibli si c'est du même tonneau.
SupprimerJe n'aime pas tellement les escaliers dans le noir ... mais bon, si elle croise ma route cette Alice, on verra.
RépondreSupprimerC'est pour faire sentir l'effet de surprise un poil déstabilisante. Beaucoup aimé, finalement.
Supprimerincapable de lire sous la contrainte pour ma part mais c'est une bonne façon d'écluser tous les retards et livres oubliés
RépondreSupprimerLa contrainte est faible, ça me donne l'occasion de libérer un peu la PAL... Et si je n'ai rien trouvé, hé bien je ne me sens pas obligée non plus. C'est un challenge très ludique, qui change toutes les six semaines environ.
Supprimerton billet est aussi étrange que le roman .. pour l'instant ma PàL a la priorité et vu que je n'ai pas lu pendant six jours (foutu rhume)
RépondreSupprimerZut les rhumes... Je compatis.
SupprimerIci j'ai moins été sur internet et lu 'comme une malade'... La PAL descend!!!
Marrante la comparaison avec la descente d'escalier.
RépondreSupprimerJe ne connais pas et n'ai pas trop envie de connaitre...
Je suis content que mon challenge fasse baisser ta PAL. C'est un peu mon but. Je remarque que je retire de ma bibliothèque des livres qui attendaient sagement parfois depuis une éternité.
Merci pour ta fidélité, en tout cas !
Juste une image, bien sûr.
SupprimerCette fois le challenge me fait découvrir des tas de titres qui dormaient chez moi, et c'est parfait! A condition bien sûr que le plaisir de lecture soit là. Pas de contrainte, en fait, dans ce challenge. ^_^
Aaah j'adore ton paragraphe d'intro ! Très imagé, ça rend ce roman intrigant. S'il croise mon chemin, pourquoi pas, mais je ne forcerai pas le destin, ma PAL ne pardonne plus.;-)
RépondreSupprimerSinon moi le challenge contrainte est moins évident que je ne le pensais. Une majorité de mes titres commencent par une consonne ! C'est plus fréquent qu'on ne le pense. Sans compter les "le", "la", "les"...
Tu sais, j'avais bien une douzaine de livres commençant par une voyelle, en particulier par A. Je l'ai découvert au moment du challenge, et m'en réjouis.
SupprimerPour Alice, elle peut attendre 2017 si tu la vois, n'est-ce pas?
Les petites notations au détour d'un paragraphe : savez-vous que c'est pour cela, le plus souvent, que je prends plaisir à une lecture de fiction ?
RépondreSupprimerVotre début de billet, le sol après la dernière marche, donne envie de suivre Picasso.
C'est ce qui fait le sel de la lecture, distingue un auteur d'un autre, le rend intéressant et fait souvent passer une histoire banale sinon.
SupprimerQuand je lis Alice, escalier qui descend, je m'attends à voir surgir un lapin ^^
RépondreSupprimerPas de lapin là dedans, mais c'est vrai, le prénom Alice n'a pas dû être choisi au hasard...
SupprimerBillet qui intrigue mais il faudra qu'il se trouve dans une bibliothèque, sinon, je ne l'achèterai pas...
RépondreSupprimerIl n'est pas récent, alors tu as tes chances en bibli, ou alors un autre titre de l'auteur, parce que j'ai bien aimé son univers.
SupprimerMoi j'ai surtout connu la poutre qu'on rencontre dans le noir (et depuis, j'ai le nez un peu de travers) mais rien à voir avec ta lecture car je ne pense pas qu'elle a eu cet effet là sur toi.
RépondreSupprimerOn peut se cogner, exact!!!
SupprimerNon, au cours de lecture, pas de blessure. ^_^
L'or rouge ;
RépondreSupprimerUne lecture étrange on dirait �� j'aime bien la citation sur la femme qui n'est pas du genre à regarder son linge sécher �� pourquoi regarder du linge sécher quand on peut bouquiner, franchement... ��
L'or rouge
http://lorouge.wordpress.com
Ah tu vois, ces expressions là font mon bonheur quand je les rencontre...
Supprimerlu un roman de l'auteure que je n'avais pas du tout aimé
RépondreSupprimerC'est assez particulier je te l'accorde, mais j'aime bien découvrir ces auteurs français(es) qui ont un ton (et dont on parle beaucoup moins, tiens)
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