Hôtel Universal
Simona Sora
Belfond, 2016
Traduit par Laure Hinckel
L'auteur est roumaine, née en 1967, et Hôtel Universal est son premier roman.
Je n'ai pas cherché à en savoir plus sur l'Hôtel Universal avant de terminer ma lecture (mais la traductrice l'a fait à ma place et sur place, voir en fin de billet), j'ai donc poussé la porte directement et suivi Maïa, juste après les événements de 1989, dans sa chambre avec balcon au dernier étage. Maïa, infirmière, étudiante, mystérieuse, dont il est parlé à la troisième personne. En 1989 l'hôtel a été récupéré pour devenir une résidence d'étudiants. Hôtel construit au milieu du 19ème siècle, un peu mieux qu'un caravansérail, nommée alors auberge Teodoraki. Hôtel devenu vétuste, poussiéreux, assez labyrinthique.
S'exprimant à la première personne, tout en confectionnant sa fameuse confiture de roses, Maria raconte la saga familiale à sa petite fille Maïa, alors jeunette. Vasile Capça en est la figure principale, commerçant, voyageur, confiseur, dont les lettres seront recopiées par Maïa.
Présenté comme cela, je suis bien consciente que ça a l'air désordonné et l'auteur n'hésite pas à passer d'une période à l'autre, d'un personnage à l'autre, retours en arrière, révélation du futur. Mais, et c'est là que ce premier roman est prodigieusement bien maîtrisé, avec fluidité et un poil de baroque et de magique qui emporte le lecteur. Pas question de descriptions et d'ordre là-dedans, l'histoire se dessine petit à petit. Parfois conte des mille et une nuits, parfois enquête policière, parfois soirées arrosées, beaucoup de saveurs et d'odeurs traversent le roman.
L'épilogue et ses première, deuxième et troisièmes nuits, fournit au lecteur de nouvelles pistes de lecture, des retournements de points de vue. J'adore être surprise.
La traductrice à la recherche de l'Hôtel Universal, de nos jours. Avec photos!
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Simona Sora
Belfond, 2016
Traduit par Laure Hinckel
L'auteur est roumaine, née en 1967, et Hôtel Universal est son premier roman.
Je n'ai pas cherché à en savoir plus sur l'Hôtel Universal avant de terminer ma lecture (mais la traductrice l'a fait à ma place et sur place, voir en fin de billet), j'ai donc poussé la porte directement et suivi Maïa, juste après les événements de 1989, dans sa chambre avec balcon au dernier étage. Maïa, infirmière, étudiante, mystérieuse, dont il est parlé à la troisième personne. En 1989 l'hôtel a été récupéré pour devenir une résidence d'étudiants. Hôtel construit au milieu du 19ème siècle, un peu mieux qu'un caravansérail, nommée alors auberge Teodoraki. Hôtel devenu vétuste, poussiéreux, assez labyrinthique.
S'exprimant à la première personne, tout en confectionnant sa fameuse confiture de roses, Maria raconte la saga familiale à sa petite fille Maïa, alors jeunette. Vasile Capça en est la figure principale, commerçant, voyageur, confiseur, dont les lettres seront recopiées par Maïa.
Présenté comme cela, je suis bien consciente que ça a l'air désordonné et l'auteur n'hésite pas à passer d'une période à l'autre, d'un personnage à l'autre, retours en arrière, révélation du futur. Mais, et c'est là que ce premier roman est prodigieusement bien maîtrisé, avec fluidité et un poil de baroque et de magique qui emporte le lecteur. Pas question de descriptions et d'ordre là-dedans, l'histoire se dessine petit à petit. Parfois conte des mille et une nuits, parfois enquête policière, parfois soirées arrosées, beaucoup de saveurs et d'odeurs traversent le roman.
L'épilogue et ses première, deuxième et troisièmes nuits, fournit au lecteur de nouvelles pistes de lecture, des retournements de points de vue. J'adore être surprise.
La traductrice à la recherche de l'Hôtel Universal, de nos jours. Avec photos!
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