Les cosmonautes ne font que passer
Eliza Gueorguieva
Verticales, 2016
Sans les blogs, jamais je n'aurais accordé de vraie attention à ce roman, et je les en remercie! L'auteur est originaire de Bulgarie, née à Sofia en 1982, elle vit à Paris depuis quinze ans.
Un grand père 'vrai communiste', des parents peu favorables au régime du camarade Todor Jivkov, Constantza meilleure copine d'école (mais pas toujours), Joki un bâtard sympathique, voilà l'entourage de la jeune narratrice, dont le premier rêve est de devenir comme Iouri Gagarine. Rêve brisé, pour diverses raisons.
Chute du mur de Berlin, départ de Jivkov. Mais les lendemains ne sont pas forcément souriants et le quotidien deviendrait presque pire, à moins que les yeux de la désormais adolescente ne soient plus ouverts. Bandes mafieuses, pénuries, départ de Constantza, chômage du père. La narratrice fait sa fixette désormais sur Kurt Cobain. Elle a grandi, le placard difficilement accessible est devenu facilement accessible.
Voilà un livre qu'on ne lâche pas, au ton décontracté et malicieux, dévoilant sans appuyer les réalités des changements en Bulgarie et le passage de l'enfance à l'adolescence de l'héroïne dont on ne connaît pas le nom, tiens. Cela se savoure comme un bonbon acidulé, tout en souriant et parfois soupirant.
A découvrir!
Les avis de Pr. Platypus, clara, cuné,
Mais c'est dans Lire le monde! (Bulgarie)
Eliza Gueorguieva
Verticales, 2016
Sans les blogs, jamais je n'aurais accordé de vraie attention à ce roman, et je les en remercie! L'auteur est originaire de Bulgarie, née à Sofia en 1982, elle vit à Paris depuis quinze ans.
Un grand père 'vrai communiste', des parents peu favorables au régime du camarade Todor Jivkov, Constantza meilleure copine d'école (mais pas toujours), Joki un bâtard sympathique, voilà l'entourage de la jeune narratrice, dont le premier rêve est de devenir comme Iouri Gagarine. Rêve brisé, pour diverses raisons.
Chute du mur de Berlin, départ de Jivkov. Mais les lendemains ne sont pas forcément souriants et le quotidien deviendrait presque pire, à moins que les yeux de la désormais adolescente ne soient plus ouverts. Bandes mafieuses, pénuries, départ de Constantza, chômage du père. La narratrice fait sa fixette désormais sur Kurt Cobain. Elle a grandi, le placard difficilement accessible est devenu facilement accessible.
Voilà un livre qu'on ne lâche pas, au ton décontracté et malicieux, dévoilant sans appuyer les réalités des changements en Bulgarie et le passage de l'enfance à l'adolescence de l'héroïne dont on ne connaît pas le nom, tiens. Cela se savoure comme un bonbon acidulé, tout en souriant et parfois soupirant.
A découvrir!
Les avis de Pr. Platypus, clara, cuné,
Mais c'est dans Lire le monde! (Bulgarie)
Commentaires
Je vais pour ma part fouiner aussi...