Amkoullel, l'enfant peul
Amadou Hampâté Bâ
Babel, 2013
Un peu sur l'auteur : Né en 1900 ou 1901 à Bandiagara au Mali, décédé en 1991 à Abidjan, solide défenseur de la tradition orale africaine, collaborateur de Théodore Monod, membre du conseil exécutif de l'UNESCO. Plus de détails facilement sur internet.
Amkoullel, l'enfant peul, est le premier volume de ses Mémoires, couvrant ses vingt premières années, et situées en gros dans les actuels Mali et Burkina Faso.
Mais on n'a pas vraiment besoin de carte, juste savoir que certains déplacements se font en bateau sur le fleuve Niger. D'ailleurs les gens bougent énormément, n'hésitant pas à parcourir des centaines de kilomètres, en bateau, donc, mais aussi en train, et bien sûr à pied, accompagnés ou pas de bétail, en caravane généralement.
Hampaté Bâ est issu de familles importantes, toucouleurs ou peuls, ayant à diverses époques puissance et richesse. Mais la roue peut vite tourner. L'on croisera dans ce livre divers personnages dont la bonne fortune ne durera pas, sombrant dans la misère ou peut-être un apparent déclassement. car dans cette Afrique là, les classes sont importantes, même si "Il est plus honteux d'être ingrat que d'être garçon boucher".
Prenons l'exemple de Tidjani, père de l'auteur (plus exactement le deuxième mari de sa mère, mais qui l'a pris comme son fils aîné, au grand dam de sa propre famille)(le père, nommé Hampâté est décédé quand l'enfant avait 3 ans)
"Il n'avait pas seulement appris, dans son jeune âge, à manier pelle, pioche, hache et houe de cultivateur, il n'était pas seulement un tireur émérite et un cavalier expert, il savait aussi, chose plus inattendue pour le lecteur européen, coudre et broder à la manière des métis arabes de Tombouctou. Dans les pays ouest-africains situés au sud du Sahara, les nobles toucouleurs et peuls n’avaient pas le droit de pratiquer les travaux manuels propres aux castes artisanales (forgeronnerie, tissage, cordonnerie, travail du bois, etc.) mais il leur était permis de broder et de vendre leur travail. Tierno Bokar lui-même était un remarquable brodeur. Plus tard j'apprendrai moi aussi cet art et il m'arrivera de broder à la main de magnifiques boubous qui, aujourd'hui, seraient hors de prix!"
Pour ceux qui ne le savent pas, un peul se doit d'avoir au moins quelques têtes de bétail.Le grand père maternel de l'auteur ayant tout abandonné pour suivre l'enseignement d'un grand maître de confrérie islamique, refuse richesse et pouvoir car "à un peul qui a abandonné ses troupeaux, on ne peut rien donner qui vaille davantage."
Amadou Hampaté Bâ commence par raconter les histoires de ses grands parents et parents, là surtout ne pas lâcher prise, et ne pas s'inquiéter si tout se mélange un peu, car on retombe toujours sur ses pieds et la compréhension est aisée. Mais en Afrique, une famille ce n'est pas les parents et les enfants, les oncles et tantes comptent et parfois plus, y compris les amis des parents, etc. Sans parler de la polygamie et des remariages. Cependant dans ce livre de souvenirs le gamin est toujours sous la protection d'une adulte et la concession abrite beaucoup de monde.
"J'étais encore trop petit pour qu'on puisse me porter dans le dos à la manière des femmes africaines. Ma mère se procura une grande calebasse, la bourra de linges et d'étoffes douces et chaudes, et m'y coucha comme dans un berceau. Ma 'servante-mère' Niélé posa la calebasse sur sa tête et nous primes la route." Le petit a 41 jours, et il s'agit de le présenter à sa grand mère, qui a suivi ses troupeaux en transhumance à 70 kilomètres de là.
L'une des figures inoubliables sera celle de Kadidja, la mère de l'auteur, femme intelligente et tenace, quittant tout pour retrouver son mari emprisonné, habile et active commerçante. Mais gare : chez les peuls on doit obéir à sa mère, impossible de transiger, et, jeune homme, Hampaté Bâ s'y pliera, acceptant qu'un changement d'orientation ne lui a pas apporté de mal. Pas question pour une mère non plus de montrer ses sentiments à l'égard de ses enfants en public, cependant la séparation entre mère et jeune homme à la fin du volume est une des plus belles pages sur l'amour entre mère et fils (tout en retenue!).
Mais avant cela, le livre offre un témoignage remarquable sur les associations d'enfants d'âges équivalents, les waaldé (en langue peul), extrêmement codifiées, copiant le monde adulte.
"Certains lecteurs occidentaux s'étonneront peut-être que des gamins d'une moyenne d'âge de dix à douze ans puissent tenir des réunions de façon aussi réglementaire et en tenant un tel langage. C'est que tout ce que nous faisions tendait à imiter le comportement des adultes, et depuis notre âge le plus tendre le milieu dans lequel nous baignions était celui du verbe. Il ne se tenait pas de réunion, de palabre ni d'assemblée de justice (sauf les assemblées de guerre ou les réunions des sociétés secrètes) sans que nous y assistions, à condition de rester tranquilles et silencieux. Le langage d'alors était fleuri, exubérant, chargé d'images évocatrices, et les enfants, qui n'avaient ni leurs oreilles ni leur langue dans leur poche, n'avaient aucune peine à le reproduire;(...) La vie des enfants dans les association d'âge constituait, en fait, un véritable apprentissage de la vie collective et des responsabilités, sous le regard discret mais vigilant des aînés qui en assuraient le parrainage."
Plus loin, en avançant en âge, l'association doit "faire face aux obligations traditionnelles d'entraide dévolues aux jeunes de la communauté : aide au crépissage des maisons, aides diverses aux personnes âgées et isolées, etc."
Alors, enfance idyllique? Pas vraiment, avec son lot de décès, de déplacements forcés, mais globalement le jeune Amadou s'en tire bien, avec de bons camarades n'hésitant pas à chaparder ou jouer les galopins...
Mais ce Mali de l'époque était un Mali colonial. C'est le moment de parler des Blancs- Blancs (les blancs-Noirs sont les africains européanisés), baptisés 'peaux allumées' car devenant rouges lorsqu'ils étaient contrariés. Nos héros connaîtront différentes sortes de commandants, ayant tout pouvoir, mais en usant avec plus ou moins de discernement.
Justement en parallèle à l'école coranique où l’enfant apprenait par coeur le Coran sans le comprendre, Hampaté Ba fut obligé de fréquenter l'école primaire de Bandiagara, et donc d'abord d'apprendre à parler le français. Sans grosse difficulté, sa mémoire étant exercée avec l'école coranique, et le fait que la plupart des enfants africains étaient déjà polyglottes, grâce aux nombreuses communautés ethniques cohabitant dans la même ville, alors le français en plus, c'était aisé.[note : même maintenant un Africain parle souvent plusieurs langues]
J'ai découvert avec étonnement la méthode de l'instituteur, qui ne traduisait rien en langue locale, et demandait à l'élève de dire tout haut ses gestes et actions au moment même, par exemple 'le maître m'a dit de ... je me lève, je vais au tableau, etc."Je trouve cette méthode vraiment intéressante (et c'était il y a un siècle!)
Arrive la guerre de 14-18 et là on recrute! La solde des soldats indigènes est la moitié de celle de leurs homologues français, de même les pensions.
"L'un des effets majeurs, quoique peu connu, de la guerre de 1914 a été de provoquer la première grande rupture dans la transmission orale des connaissances traditionnelles." A cause des morts, des vagues d'exode. Le "mythe de l'homme blanc en tant qu'être invincible et sans défauts" en a aussi pris un coup, au retour des combattants du front.
Au travers de ces pages, on découvre aussi le jeune garçon avide d'écouter les contes et histoires traditionnels, jusqu'à prendre la décision de les noter; ce qui deviendra l'oeuvre importance de sa vie.
Je ne peux terminer sans signaler la façon extraordinaire qu' Hampaté Ba de présenter les événements et personnages, tâchant de mettre en valeur ce que chacun a de positif (sans passer forcément sous silence le négatif, mais essayant de garder une balance).
"Les deux héros s'étaient comportés à la manière de nos chevaliers africains d'antan, qui savaient se battre atrocement mais ne se déshonoraient jamais, car pour eux la dignité de leur ennemi était aussi précieuse que la leur."
"Tidjani Tall avait compris que la terreur n'assied pas l'autorité sur une base solide et que le meilleur moyen d'assurer la paix dans le pays reposait plutôt sur le pardon et le respect de la vie des autres, de leurs biens et de leurs coutumes."
Les avis de Gangoueus,
Ce livre ira parfaitement dans Lire le monde
et le challenge Lire sous la contrainte puisque le titre commence par une voyelle (ou là)
Amadou Hampâté Bâ
Babel, 2013
Un peu sur l'auteur : Né en 1900 ou 1901 à Bandiagara au Mali, décédé en 1991 à Abidjan, solide défenseur de la tradition orale africaine, collaborateur de Théodore Monod, membre du conseil exécutif de l'UNESCO. Plus de détails facilement sur internet.
Amkoullel, l'enfant peul, est le premier volume de ses Mémoires, couvrant ses vingt premières années, et situées en gros dans les actuels Mali et Burkina Faso.
http://lobidecouvertes.wifeo.com/7-jours-burkina-faso-mali.php |
Hampaté Bâ est issu de familles importantes, toucouleurs ou peuls, ayant à diverses époques puissance et richesse. Mais la roue peut vite tourner. L'on croisera dans ce livre divers personnages dont la bonne fortune ne durera pas, sombrant dans la misère ou peut-être un apparent déclassement. car dans cette Afrique là, les classes sont importantes, même si "Il est plus honteux d'être ingrat que d'être garçon boucher".
Prenons l'exemple de Tidjani, père de l'auteur (plus exactement le deuxième mari de sa mère, mais qui l'a pris comme son fils aîné, au grand dam de sa propre famille)(le père, nommé Hampâté est décédé quand l'enfant avait 3 ans)
"Il n'avait pas seulement appris, dans son jeune âge, à manier pelle, pioche, hache et houe de cultivateur, il n'était pas seulement un tireur émérite et un cavalier expert, il savait aussi, chose plus inattendue pour le lecteur européen, coudre et broder à la manière des métis arabes de Tombouctou. Dans les pays ouest-africains situés au sud du Sahara, les nobles toucouleurs et peuls n’avaient pas le droit de pratiquer les travaux manuels propres aux castes artisanales (forgeronnerie, tissage, cordonnerie, travail du bois, etc.) mais il leur était permis de broder et de vendre leur travail. Tierno Bokar lui-même était un remarquable brodeur. Plus tard j'apprendrai moi aussi cet art et il m'arrivera de broder à la main de magnifiques boubous qui, aujourd'hui, seraient hors de prix!"
https://fr.pinterest.com/explore/boubou-africain-homme-947385650675/ |
Amadou Hampaté Bâ commence par raconter les histoires de ses grands parents et parents, là surtout ne pas lâcher prise, et ne pas s'inquiéter si tout se mélange un peu, car on retombe toujours sur ses pieds et la compréhension est aisée. Mais en Afrique, une famille ce n'est pas les parents et les enfants, les oncles et tantes comptent et parfois plus, y compris les amis des parents, etc. Sans parler de la polygamie et des remariages. Cependant dans ce livre de souvenirs le gamin est toujours sous la protection d'une adulte et la concession abrite beaucoup de monde.
"J'étais encore trop petit pour qu'on puisse me porter dans le dos à la manière des femmes africaines. Ma mère se procura une grande calebasse, la bourra de linges et d'étoffes douces et chaudes, et m'y coucha comme dans un berceau. Ma 'servante-mère' Niélé posa la calebasse sur sa tête et nous primes la route." Le petit a 41 jours, et il s'agit de le présenter à sa grand mère, qui a suivi ses troupeaux en transhumance à 70 kilomètres de là.
L'une des figures inoubliables sera celle de Kadidja, la mère de l'auteur, femme intelligente et tenace, quittant tout pour retrouver son mari emprisonné, habile et active commerçante. Mais gare : chez les peuls on doit obéir à sa mère, impossible de transiger, et, jeune homme, Hampaté Bâ s'y pliera, acceptant qu'un changement d'orientation ne lui a pas apporté de mal. Pas question pour une mère non plus de montrer ses sentiments à l'égard de ses enfants en public, cependant la séparation entre mère et jeune homme à la fin du volume est une des plus belles pages sur l'amour entre mère et fils (tout en retenue!).
Mais avant cela, le livre offre un témoignage remarquable sur les associations d'enfants d'âges équivalents, les waaldé (en langue peul), extrêmement codifiées, copiant le monde adulte.
"Certains lecteurs occidentaux s'étonneront peut-être que des gamins d'une moyenne d'âge de dix à douze ans puissent tenir des réunions de façon aussi réglementaire et en tenant un tel langage. C'est que tout ce que nous faisions tendait à imiter le comportement des adultes, et depuis notre âge le plus tendre le milieu dans lequel nous baignions était celui du verbe. Il ne se tenait pas de réunion, de palabre ni d'assemblée de justice (sauf les assemblées de guerre ou les réunions des sociétés secrètes) sans que nous y assistions, à condition de rester tranquilles et silencieux. Le langage d'alors était fleuri, exubérant, chargé d'images évocatrices, et les enfants, qui n'avaient ni leurs oreilles ni leur langue dans leur poche, n'avaient aucune peine à le reproduire;(...) La vie des enfants dans les association d'âge constituait, en fait, un véritable apprentissage de la vie collective et des responsabilités, sous le regard discret mais vigilant des aînés qui en assuraient le parrainage."
Plus loin, en avançant en âge, l'association doit "faire face aux obligations traditionnelles d'entraide dévolues aux jeunes de la communauté : aide au crépissage des maisons, aides diverses aux personnes âgées et isolées, etc."
Alors, enfance idyllique? Pas vraiment, avec son lot de décès, de déplacements forcés, mais globalement le jeune Amadou s'en tire bien, avec de bons camarades n'hésitant pas à chaparder ou jouer les galopins...
Mais ce Mali de l'époque était un Mali colonial. C'est le moment de parler des Blancs- Blancs (les blancs-Noirs sont les africains européanisés), baptisés 'peaux allumées' car devenant rouges lorsqu'ils étaient contrariés. Nos héros connaîtront différentes sortes de commandants, ayant tout pouvoir, mais en usant avec plus ou moins de discernement.
Justement en parallèle à l'école coranique où l’enfant apprenait par coeur le Coran sans le comprendre, Hampaté Ba fut obligé de fréquenter l'école primaire de Bandiagara, et donc d'abord d'apprendre à parler le français. Sans grosse difficulté, sa mémoire étant exercée avec l'école coranique, et le fait que la plupart des enfants africains étaient déjà polyglottes, grâce aux nombreuses communautés ethniques cohabitant dans la même ville, alors le français en plus, c'était aisé.[note : même maintenant un Africain parle souvent plusieurs langues]
J'ai découvert avec étonnement la méthode de l'instituteur, qui ne traduisait rien en langue locale, et demandait à l'élève de dire tout haut ses gestes et actions au moment même, par exemple 'le maître m'a dit de ... je me lève, je vais au tableau, etc."Je trouve cette méthode vraiment intéressante (et c'était il y a un siècle!)
Arrive la guerre de 14-18 et là on recrute! La solde des soldats indigènes est la moitié de celle de leurs homologues français, de même les pensions.
"L'un des effets majeurs, quoique peu connu, de la guerre de 1914 a été de provoquer la première grande rupture dans la transmission orale des connaissances traditionnelles." A cause des morts, des vagues d'exode. Le "mythe de l'homme blanc en tant qu'être invincible et sans défauts" en a aussi pris un coup, au retour des combattants du front.
Au travers de ces pages, on découvre aussi le jeune garçon avide d'écouter les contes et histoires traditionnels, jusqu'à prendre la décision de les noter; ce qui deviendra l'oeuvre importance de sa vie.
Je ne peux terminer sans signaler la façon extraordinaire qu' Hampaté Ba de présenter les événements et personnages, tâchant de mettre en valeur ce que chacun a de positif (sans passer forcément sous silence le négatif, mais essayant de garder une balance).
"Les deux héros s'étaient comportés à la manière de nos chevaliers africains d'antan, qui savaient se battre atrocement mais ne se déshonoraient jamais, car pour eux la dignité de leur ennemi était aussi précieuse que la leur."
"Tidjani Tall avait compris que la terreur n'assied pas l'autorité sur une base solide et que le meilleur moyen d'assurer la paix dans le pays reposait plutôt sur le pardon et le respect de la vie des autres, de leurs biens et de leurs coutumes."
Les avis de Gangoueus,
Ce livre ira parfaitement dans Lire le monde
et le challenge Lire sous la contrainte puisque le titre commence par une voyelle (ou là)
Je l'ai lu à sa sortie et je me souviens d'une déception. J'en attendais plus, comme souvent avec les livres unanimement encensés.
RépondreSupprimerJe conseille donc de passer par dessus tous ces noms quasi semblables, et de s'intéresser à ce qu'on apprend du coin et de l'époque.
SupprimerJe pense l'avoir lu en gros au moment de sa sortie, mais à l'époque j'étais au fin fond de l'Afrique de l'ouest, donc vraiment dans l'ambiance...
Depuis j'en ai lu d'autres de l'auteur, admirant toujours sa façon de raconter, sa finesse et son humour...
Je l'ai depuis très (trop?) longtemps dans ma bibliothèque. Je ne cesse de tourner autour. Mais ce livre, je ne sais pas pourquoi, m'a toujours intimidé.
RépondreSupprimerIl faut rentrer dedans, c'est sûr, et ne pas trop se préoccuper des noms et faits historiques, en se contentant des gens, et après c'est tout bonheur.
SupprimerComme Aifelle mon souvenir est plus qu'en demi teinte, j'ai du mal avec les romans africains d'une façon générale je ne sais pas vraiment pourquoi
RépondreSupprimerCet auteur est un de mes chouchous, par sa façon personnelle de présenter ses histoires. Mais bien sûr d'autres auteurs me sont tombés des mains...
SupprimerJe ne connaissais pas, mais cela me semble intéressant... Goran (http://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimer(blogspot commence à mettre systématiquement mes commentaires en spam, là ça va chauffer!)
SupprimerBon, au sujet du livre, c'est à découvrir (et en bibli, donc aucun risque)
Il faut passer sur wordpress :-) Goran (http://deslivresetdesfilms.com)
SupprimerSi tu savais... J'ai un blog WP qui soit disant n'existe plus (mais est visible) et un autre qui dort. Je te donnerai l'adresse quand je passerai sur ton blog.
SupprimerComme mes camarades, lu à sa sortie et le souvenir s'est bien estompé....:-( Pas sûr que je m'y remettrai....
RépondreSupprimerBah, je compte bien parler sur ce blog du deuxième volume des mémoires...
Supprimerje fais partie des lectrices peu attirée par l’Afrique traditionnelle, contrairement aux auteurs qui racontent la moderité surtout quand ils ont de l'humour. Bref ce livre m'attire peu mais tu le décris très bien et on peut se faire une idée exacte de ce qu'il contient grâce à ton billet. Merci
RépondreSupprimerOuf, je me suis un peu décarcassée, et il y a un résultat! Oui, c'est vraiment de l'Afrique traditionnelle, sans doute en partie disparue...
SupprimerJe n'oublie pas qu'il existe plein d'auteurs africains modernes.
Bonjour Keisha !
RépondreSupprimerTa chronique est magnifique et rend un bel hommage à ce livre que j'avais adoré. Je l'ai lu il y a 2 ans et je me souviens d'une lecture très enrichissante qui m'avait fait voyager dans le temps et dans l'espace, découvrir l'Afrique coloniale, la perception qu'avaient les Africains du Blanc colonisateur mais aussi toute une partie de l'histoire et de la culture du Mali ! Et quel conteur ! A ce jour je n'ai toujours pas lu le deuxième volume, j'ai un peu peur de m'y mettre, je crains que ma mémoire ne me fasse défaut et de me sentir perdue.
Merci de ton passage!
SupprimerHé bien j'ai relu le deuxième volume, j'en parle la semaine prochaine et espère bien te tenter. L'auteur reprend là où il s'est arrêté, mais une page lui suffit pour nous remettre dans le bain.
Je te le recommande, l'auteur est plus adulte et encore plus face aux Blancs puisqu'il travaille dans l'administration.
ta chronique est si longue ! bon les commentaires émettent plus de bémol que toi ...
RépondreSupprimerEn la relisant avant de la mettre en ligne, oui, j'ai réalisé sa longueur, mais je pense que ça signifie que le livre m'a plu et que je veux en garder assez de traces en mémoire.
SupprimerPour les bémols, ne t'inquiète pas, il y a des enthousiastes, tiens, juste avant , et après toi! ^_^
Si je compte bien, ça fait ta 7e participation à mon challenge ! Il marche, celui-ci !
RépondreSupprimerA quand la huitième?
Bonne semaine.
Je ne compte plus! J'ai encore un billet prévu, puis un autre (mais je dois terminer le livre) et en fait il n'y aura pas assez de jours pour tout épuiser! (ma PAL te dit merci beaucoup)
SupprimerAaa j'en garde un excellent souvenir ! Lu il y a 8 ans par là. Le genre de livres que je pourrais relire mais il y en a tant (d'ailleurs je viens de te répondre sur mon blog sur une petite série de saga SF que je devrais reprendre si j'étais raisonnable haha) ! Par contre j'avais en projet "Oui mon commandant", mais c'est un projet qui remonte à 8 ans. Projet non abandonné cela dit, mais bon, je ne pense pas réussir à le caser en 2017...
RépondreSupprimerOui, tu m'avais dit qu'il t'avait beaucoup plu, et bien sûr ta PAL s'en tire bien... jusqu'à la prochaine fois, car le billet sur Oui mon commandant va t'arriver dessus, et là, c'est vraiment une lecture à faire (OK, 2017 maintenant)
SupprimerIl y a presque 25 ans je lisais avec plaisir le "Petit Bodiel" du malien. Éloge de la simplicité.
RépondreSupprimerHélas on trouve difficilement ses livres. Je me souviens de L'étrange destin de Wangrin, où j'ai retrouvé le plaisir de lire cet auteur...
SupprimerUn roman d'initiation, ou plutôt un livre sur l'enfance ?
RépondreSupprimerA la fin l'auteur a atteint la vingtaine, au début il retrace l'histoire familiale avec ses ramifications.
SupprimerLe genre de roman qui m'intéresse, histoire d'en savoir plus sur les traditions africaines !
RépondreSupprimerAlors là tu seras servie, une Afrique sans doute passée, mais pas complètement.
SupprimerUn livre magnifique lu autrefois... sur place... autant dire que j'en garde un souvenir plus qu'ému ! Merci pour ce beau billet.
RépondreSupprimerDécouvert aussi "sur place" (non pas le Mali), époque où j'ai découvert beaucoup d'auteurs africains.
SupprimerLu à sa sortie (1991) sous la chaleur de l'équateur africain,tout comme toi le cadre et l'ambiance y était. Mais mon préféré reste l'étrange destin de Wangrin.
RépondreSupprimerJe l'ai lu en gros dans les mêmes moments, sous la chaleur africaine pareil (enfin je suppose la chaleur, je n'ai plus la période de l'année). Wangrin je l'ai lu en 2003 et ai laissé mon exemplaire en terre africaine, dommage.
Supprimerl'auteur était (est encore? je ne sais pas!) aux programmes des lectures de 6è, et j'avoue que je ne l'ai jamais lu !
RépondreSupprimerJ'imagine très bien certains passages proposés aux 6ème!
SupprimerJ'ai lu que des polars se passant au Mali ( Moussa Konaté). Je note cette autobio qui nous emmène à la rencontre d'une autre culture
RépondreSupprimerOn se retrouve aussi il y a un siècle; je suppose que les polars de Moussa Konaté parlent d'un Mali plus moderne, mai bon, tout n'a pas dû changer non plus.
Supprimeril me semble que je n'ai toujours pas lu l'auteur, ce qui est un tort
RépondreSupprimerExcessivement, oui. ^_^ J'ai d'ailleurs lu la suite, ou alors, selon tes disponibilités en temps,tu as Wangrin.
SupprimerJe l'ai reçu dans un swap il y a... des années! Afrilire. C'était en 2008 je pense! Imagine. Je n'ai jamais osé!
RépondreSupprimerDes années, oui, sûrement! ^_^
SupprimerHé bien, il est temps de le lire.