La chair
La Carne
Rosa Montero
Métailié, 2017
Traduit par Myriam Chirousse
En postface, l'auteur demande de garder le silence sur un élément de tension narrative. Quand on sait de quoi sont capables certains journalistes, cela sent le vécu. Ne craignez rien de moi, surtout que cet élément -que j'avais deviné en partie- n'était pas pour moi l'essentiel.
(Et ça n'a pas raté! Dans l'Obs du 2 février je découvre un article sur ce roman, qui déjà jette le trouble... C'était bien la peine, Rosa... De plus, Daniela n'est pas uniquement 'la dernière conquête' de Mario, c'est sa femme. Je viens de vérifier dans le roman.)
D'autant plus que l'auteur encore une fois nous livre un roman palpitant du début à la fin, sans graisse superflue et bien musclé, à l'instar du héros, Adam. Je laisse chaque lectrice imaginer ce trentenaire, électricien à ses heures et escort boy à d'autres (ce qui rapporte plus).
Soledad (solitude en espagnol) engage ses services, au départ pour faire bisquer son amant Mario dont elle est séparée depuis quelques mois, lui se consacrant à son épouse, enceinte. Mais cela ne va pas tourner comme prévu.
Oui, je vous laisse page 35 sur 200.
Soledad a pile poil soixante ans, mais en paraît bien moins, elle sent que le temps passe, pour les enfants c'est trop tard. La suivre est à la fois drôle et pathétique.
Par ailleurs ses activités professionnelles l'amènent à vouloir monter une exposition sur les écrivains maudits, et le roman est parsemé d'histoires -vraies ou pas- sur ces maudits.
"Les gens ne savaient pratiquement jamais quand c'était le dernière fois qu'ils faisaient quelque chose d'important pour eux."
"Peut-être était-ce la désolation d'avoir atteint soixante ans, alors qu'intérieurement elle en avait toujours seize."
Je me suis aussi amusée de voir intervenir la journaliste Rosa Montero comme personnage.
Bref, quand il s'agit d'un roman de Rosa Montero, je suis forcément conquise; fluidité de la plume, imagination vive, elle peut m'emmener là où elle veut, sans oublier ces réflexions qui font mouche.
Les avis de Cuné, krol, Valérie,
Ma participation au challenge Lire sous la contrainte avec un contrainte plutôt facile, ce qui explique que je n'y fais figurer que les 'nouvelles 'lectures.
La Carne
Rosa Montero
Métailié, 2017
Traduit par Myriam Chirousse
En postface, l'auteur demande de garder le silence sur un élément de tension narrative. Quand on sait de quoi sont capables certains journalistes, cela sent le vécu. Ne craignez rien de moi, surtout que cet élément -que j'avais deviné en partie- n'était pas pour moi l'essentiel.
(Et ça n'a pas raté! Dans l'Obs du 2 février je découvre un article sur ce roman, qui déjà jette le trouble... C'était bien la peine, Rosa... De plus, Daniela n'est pas uniquement 'la dernière conquête' de Mario, c'est sa femme. Je viens de vérifier dans le roman.)
D'autant plus que l'auteur encore une fois nous livre un roman palpitant du début à la fin, sans graisse superflue et bien musclé, à l'instar du héros, Adam. Je laisse chaque lectrice imaginer ce trentenaire, électricien à ses heures et escort boy à d'autres (ce qui rapporte plus).
Soledad (solitude en espagnol) engage ses services, au départ pour faire bisquer son amant Mario dont elle est séparée depuis quelques mois, lui se consacrant à son épouse, enceinte. Mais cela ne va pas tourner comme prévu.
Oui, je vous laisse page 35 sur 200.
Soledad a pile poil soixante ans, mais en paraît bien moins, elle sent que le temps passe, pour les enfants c'est trop tard. La suivre est à la fois drôle et pathétique.
Par ailleurs ses activités professionnelles l'amènent à vouloir monter une exposition sur les écrivains maudits, et le roman est parsemé d'histoires -vraies ou pas- sur ces maudits.
"Les gens ne savaient pratiquement jamais quand c'était le dernière fois qu'ils faisaient quelque chose d'important pour eux."
"Peut-être était-ce la désolation d'avoir atteint soixante ans, alors qu'intérieurement elle en avait toujours seize."
Je me suis aussi amusée de voir intervenir la journaliste Rosa Montero comme personnage.
Bref, quand il s'agit d'un roman de Rosa Montero, je suis forcément conquise; fluidité de la plume, imagination vive, elle peut m'emmener là où elle veut, sans oublier ces réflexions qui font mouche.
Les avis de Cuné, krol, Valérie,
Ma participation au challenge Lire sous la contrainte avec un contrainte plutôt facile, ce qui explique que je n'y fais figurer que les 'nouvelles 'lectures.
Commentaires
D'accord avec toi pour dire que ce qui fait l'objet de la postface n'est pas l'essentiel ;-)
En tout cas, même que tu voues à l'auteure est contagieux, je suis de plus en plus intriguée à l'idée de la découvrir.
Je fais de belles découvertes sur ton blog, je n'aurai certainement pas le temps de tout lire, mais j'aime recroiser la route d'un livre et me dire "ah oui lui je le connais !" :)
Et puis à force de le rencontrer ailleurs, ça arrive, l'envie se renforce.