L'effroi
François Garde
Gallimard, 2016
Après Ce qu'il advint du sauvage blanc et Pour trois couronnes, l'auteur continue à utiliser son imagination fertile dans ses romans, de facture plutôt classique, usant d'une écriture de bonne tenue.
Cette fois, l'histoire est vue à hauteur d'instrumentiste, à savoir Sébastien Armant, jeune altiste à l'orchestre de l'opéra de Paris. Le soir de la première de Cosi fan tutte, un 20 avril, le chef Louis Craon fait le salut nazi. Sébastien se lève, prend son instrument, et lui tourne le dos, suivi ensuite par les autres.
"Je n'ai été que le premier...
- Bien sûr. Le premier. Mais s'il n'y avait pas eu un premier, y aurait-il eu un deuxième, un troisième?... Nous ne le saurons jamais."
C'est le début du parcours de Sébastien Armant, pris comme pion blanc dans une agitation médiatique, et dont la vie va basculer. La tonalité d'ensemble du roman est assez triste en fait, le héros subissant plutôt les événements, après justement le moment où c'est lui qui l'a créé (après Craon, bien sûr).
J'ai appris qu'en l'absence de chef d'orchestre son remplaçant est statutairement le premier violon. J'ai aussi eu vraiment l'impression de plonger dans le quotidien d'un musicien professionnel, qu'il joue seul ou au sein d'un orchestre. J'ai apprécié la critique en douceur de la vie politique et médiatique, et j'aurais aimé en savoir plus sur Julie, l'épouse de Sébastien, par ailleurs papa gentil adorant cuisiner des gâteaux pour ses fils.
Découverte de Harold en Italie, symphonie de Berlioz 'avec alto principal'.
Les avis de Luocine et Pr. Platypus
François Garde
Gallimard, 2016
Après Ce qu'il advint du sauvage blanc et Pour trois couronnes, l'auteur continue à utiliser son imagination fertile dans ses romans, de facture plutôt classique, usant d'une écriture de bonne tenue.
Cette fois, l'histoire est vue à hauteur d'instrumentiste, à savoir Sébastien Armant, jeune altiste à l'orchestre de l'opéra de Paris. Le soir de la première de Cosi fan tutte, un 20 avril, le chef Louis Craon fait le salut nazi. Sébastien se lève, prend son instrument, et lui tourne le dos, suivi ensuite par les autres.
"Je n'ai été que le premier...
- Bien sûr. Le premier. Mais s'il n'y avait pas eu un premier, y aurait-il eu un deuxième, un troisième?... Nous ne le saurons jamais."
C'est le début du parcours de Sébastien Armant, pris comme pion blanc dans une agitation médiatique, et dont la vie va basculer. La tonalité d'ensemble du roman est assez triste en fait, le héros subissant plutôt les événements, après justement le moment où c'est lui qui l'a créé (après Craon, bien sûr).
J'ai appris qu'en l'absence de chef d'orchestre son remplaçant est statutairement le premier violon. J'ai aussi eu vraiment l'impression de plonger dans le quotidien d'un musicien professionnel, qu'il joue seul ou au sein d'un orchestre. J'ai apprécié la critique en douceur de la vie politique et médiatique, et j'aurais aimé en savoir plus sur Julie, l'épouse de Sébastien, par ailleurs papa gentil adorant cuisiner des gâteaux pour ses fils.
Découverte de Harold en Italie, symphonie de Berlioz 'avec alto principal'.
Les avis de Luocine et Pr. Platypus
Commentaires
Quoi qu'il en soit, je n'avais pas aimé Pour trois couronnes, donc malgré le sujet plutôt intéressant, je ne suis guère tentée...
Oui, j'en ai appris plein sur l'opéra côté non public!
La fin est rapide, c'est sûr... Mais cela mérite tout de même lecture.
Bon week end
je savais que le 1er violon était chef d'orchestre remplaçant mais j'ai du le lire quelque part :-)
Ce premier violon a vraiment une place à part!
Bref, tu devrais aimer.
Bien évidemment il y a encore d'autres choses à découvrir...
Oui, avec la bibli, tu peux tenter, alors.