Après lecture de La fabrique du livre, il était fatal que je continue...
L'édition littéraire aujourd'hui
sous la direction d'Olivier Bessard-Banquy
Préface de Pascal Fouché
Entretiens transcris par divers étudiants
Les cahiers du livre
Presses universitaires de Bordeaux, 2006
Cette fois le livre est court (226 pages), plus aéré, et le massicot est passé par là avant! Il s'agit plutôt d'entretiens avec surtout des éditeurs, et quelques articles dont un de Jean-Pierre Ohl, à la fois libraire et auteur (ami lecteur, n'hésite pas à lire ses romans).
Mis à part un des articles de la fin, où mes yeux patinaient un peu, l'écriture est très fluide, voire élégante, et le tout est extrêmement agréable à lire.
Forcément, même si le tout date d'un peu plus de dix ans, sont évoqués déjà les problèmes du nombre de livres publiés (il a existé un livre publié n'ayant eu aucune vente!), des à-valoir, de l'office, des guéguerres entre éditeurs, de diminution du nombre de lecteurs, du livre de poche, etc.
Le cas Houellebecq est assez présent, sans doute l'époque, c'est maintenant un peu passé, toute cette effervescence autour de la sortie d'un de ses romans.
"Le métier de lecteur est un métier de tueur", dixit Michel Tournier, qui fut membre du comité de lecture des éditions Gallimard. Queneau aussi, "capable de défendre avec acharnement les livres qu'il détestait."
Le lecteur peut ensuite se délecter d'entretiens avec les éditeurs Jean-Jacques Pauvert et Maurice Nadeau; moi particulièrement avec Irène Lindon (Editions de Minuit) et Paul Otchakovsky-Laurens (POL), Gérard Bobillier (Verdier!) et Georges Monti (Le Temps qu'il fait) à la fois éditeur et imprimeur. Des éditeurs exigeants, peu de parutions, mais des choix assumés, et pas forcément dénués de rentabilité (sans gagner de quoi rouler en Porsche non plus)
Pour plus de détails sur le contenu, voir ici.
L'édition littéraire aujourd'hui
sous la direction d'Olivier Bessard-Banquy
Préface de Pascal Fouché
Entretiens transcris par divers étudiants
Les cahiers du livre
Presses universitaires de Bordeaux, 2006
Cette fois le livre est court (226 pages), plus aéré, et le massicot est passé par là avant! Il s'agit plutôt d'entretiens avec surtout des éditeurs, et quelques articles dont un de Jean-Pierre Ohl, à la fois libraire et auteur (ami lecteur, n'hésite pas à lire ses romans).
Mis à part un des articles de la fin, où mes yeux patinaient un peu, l'écriture est très fluide, voire élégante, et le tout est extrêmement agréable à lire.
Forcément, même si le tout date d'un peu plus de dix ans, sont évoqués déjà les problèmes du nombre de livres publiés (il a existé un livre publié n'ayant eu aucune vente!), des à-valoir, de l'office, des guéguerres entre éditeurs, de diminution du nombre de lecteurs, du livre de poche, etc.
Le cas Houellebecq est assez présent, sans doute l'époque, c'est maintenant un peu passé, toute cette effervescence autour de la sortie d'un de ses romans.
"Le métier de lecteur est un métier de tueur", dixit Michel Tournier, qui fut membre du comité de lecture des éditions Gallimard. Queneau aussi, "capable de défendre avec acharnement les livres qu'il détestait."
Le lecteur peut ensuite se délecter d'entretiens avec les éditeurs Jean-Jacques Pauvert et Maurice Nadeau; moi particulièrement avec Irène Lindon (Editions de Minuit) et Paul Otchakovsky-Laurens (POL), Gérard Bobillier (Verdier!) et Georges Monti (Le Temps qu'il fait) à la fois éditeur et imprimeur. Des éditeurs exigeants, peu de parutions, mais des choix assumés, et pas forcément dénués de rentabilité (sans gagner de quoi rouler en Porsche non plus)
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Commentaires
j'ai surtout lu des articles sur le sujet et qui recoupent un peu ce qui sort de ce livre me semble-t-il
S'il date de 10 ans, je ne pense pas que je le lirai...
Bon weekend.
Quand je lis ce genre de livres, parfois oui je pense à toi. ^_^ Je découvre tout un monde.