La femme tombée du ciel
The back of the turtle
Thomas King
Philippe Rey, 2017
Traduit par Caroline Lavoie
Thomas King est né en 1943 aux Etats Unis, mais vit au Canada depuis les années 1980. C'est 'l'un des plus grands intellectuels et écrivains des Premières Nations, les peuples autochtones canadiens.' La femme tombée du ciel a obtenu en 2014 le prix du Gouverneur général.
Mais quel beau roman! Un sujet sérieux, tragique, mais traité de sorte qu'on n'aie pas envie de se jeter à la mer, comme l'un des héros, Gabriel Quinn. Il faut dire que celui-ci, rongé par la culpabilité, s'est réfugié en Colombie Britannique, dans un village près d'une réserve où vivait sa mère. Depuis des années, Gabriel travaillait à Toronto pour Domidion, une grosse entreprise plus avide de profits que d'éthique, et avait mis au point un défoliant, responsable d'une catastrophe écologique, le 9 mars 2011 -la date a de l'importance, les médias ont ensuite eu pire à traiter, à ce moment là.
La réserve est vide, le village à côté, jadis fort touristique car accueillant des tortues venues pondre, est quasi vide, Gabriel y rencontre Sonny, drôle de petit gamin, Mara, peintre revenue après la catastrophe, Crisp, étrange type quand même, et un chien formidable, baptisé Soldat.
Pendant ce temps, à Toronto, le P-DG de Domidion, Dorian Asher, tente d'oublier ses soucis en faisant les magasins, refusant de rencontrer son médecin, et tentant de colmater les brèches des scandales liés à son entreprise.
Dit comme cela, on craint le truc écolo prêchi-prêcha, hé bien pas du tout! Même le Dorian a des côtés peut-être pas sympathiques, mais humains, et une des réussites de l'auteur est d'avoir rendu son histoire avec humour.
Petit à petit les liens entre les personnages se découvrent, Crisp en particulier a une façon de s'exprimer légèrement barge, qui est ce type, d'ailleurs? un veilleur? un omniscient? Et puis, la note d'espoir à la fin. Comme pense Crisp, "Mais c'est connu, les chiens aiment les fins heureuses."
(note page 253, l'avis sur Trump, en 2014...)
The back of the turtle
Thomas King
Philippe Rey, 2017
Traduit par Caroline Lavoie
Thomas King est né en 1943 aux Etats Unis, mais vit au Canada depuis les années 1980. C'est 'l'un des plus grands intellectuels et écrivains des Premières Nations, les peuples autochtones canadiens.' La femme tombée du ciel a obtenu en 2014 le prix du Gouverneur général.
Mais quel beau roman! Un sujet sérieux, tragique, mais traité de sorte qu'on n'aie pas envie de se jeter à la mer, comme l'un des héros, Gabriel Quinn. Il faut dire que celui-ci, rongé par la culpabilité, s'est réfugié en Colombie Britannique, dans un village près d'une réserve où vivait sa mère. Depuis des années, Gabriel travaillait à Toronto pour Domidion, une grosse entreprise plus avide de profits que d'éthique, et avait mis au point un défoliant, responsable d'une catastrophe écologique, le 9 mars 2011 -la date a de l'importance, les médias ont ensuite eu pire à traiter, à ce moment là.
La réserve est vide, le village à côté, jadis fort touristique car accueillant des tortues venues pondre, est quasi vide, Gabriel y rencontre Sonny, drôle de petit gamin, Mara, peintre revenue après la catastrophe, Crisp, étrange type quand même, et un chien formidable, baptisé Soldat.
Pendant ce temps, à Toronto, le P-DG de Domidion, Dorian Asher, tente d'oublier ses soucis en faisant les magasins, refusant de rencontrer son médecin, et tentant de colmater les brèches des scandales liés à son entreprise.
Vite, la mer! |
Petit à petit les liens entre les personnages se découvrent, Crisp en particulier a une façon de s'exprimer légèrement barge, qui est ce type, d'ailleurs? un veilleur? un omniscient? Et puis, la note d'espoir à la fin. Comme pense Crisp, "Mais c'est connu, les chiens aiment les fins heureuses."
(note page 253, l'avis sur Trump, en 2014...)
Ma première rencontre avec l'univers de Thomas King a eu lieu avec "Medicine River". J'aime son univers et son style. Aussi, je compte bien lire celui-ci aussi. Une belle découverte pour toi, alors. Je suis heureuse que son roman soit paru en France.
RépondreSupprimerPour moi aussi , j'aime son univers et son style, et vais voir si ce Medicine river croise ma route; ce dernier est vraiment dans l'actualité!
SupprimerUn auteur à retenir alors. Je prends note.
RépondreSupprimerFranchement il a tout pour plaire, les thèmes et la façon de les aborder.
SupprimerUn auteur peu connu en effet sur la blogo. Je me souviens qu'il est venu une année à America.
RépondreSupprimerIl mérite le détour! Je ne connaissais pas du tout du tout.
SupprimerJe découvre cet auteur, et je prends note aussitôt ! (ce qui est rare, j'attends souvent plusieurs avis !)
RépondreSupprimerMerci de ta confiance! J'ai été attirée par les thèmes, sans rien savoir de plus.
SupprimerEncore une découverte pour moi… Que de découvertes, je ne m’en sors plus… (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerAllons, allons. Là c'est du bon.
SupprimerIl pourrait bien me plaire celui-ci...
RépondreSupprimerComplètement!
SupprimerJe le note aussi. Un éditeur sûr! Bises Keisha.
RépondreSupprimerUn bon éditeur, aux couvertures fabuleuses (et leur lac canadien est en raccord avec le mien, en tête de blog!)
SupprimerBonjour Keisha, je note cette femme tombée du ciel. Encore un écrivain à découvrir... Bonne journée.
RépondreSupprimerce n'est pas un 'jeune' auteur, mais je découvre...
SupprimerEt bing, encore une tentation !! ;-)
RépondreSupprimerBen oui, et j'assume.
SupprimerTrès intéressant... Je n'en ai pas encore entendu parler, tu as réussi à m'intriguer. Editeur que j'apprécie en plus.
RépondreSupprimerIl vient de sortir et je te le recommande (oui, beau travail chez cet éditeur)
Supprimerj'ai un peu de mal à comprendre le sujet exact du roman mais j vois que ce livre t'a beaucoup plu . C'est important aussi les avis des blogueuses.
RépondreSupprimerTu peux y aller! Surtout que encore maintenant on prévoit des oléoducs traversant des terres indiennes (aux USA, mais l'idée est la même)
SupprimerComme disent les autres, encore une tentation. PFFF
RépondreSupprimerOh les thèmes devraient te plaire!!!
SupprimerBeau billet Keisha. Je viens à peine de terminer la lecture de ce roman. La couverture des Éditions Philipp Rey est autrement plus belle que celle des Éditions Mémoire d'encrier ici.
RépondreSupprimerOui, j'ai vu l'autre couverture, moins attirante (et tu sais, c'est un vrai lac canadien sur mon blog)(les vraies couleurs, rhaaa!)
SupprimerBon je ne sais pas trop mais je sens que je pourrais bien être conquise moi aussi. Hop, noté !
RépondreSupprimerUn poil décalé pour certains personnages; j'ai vraiment été conquise.
SupprimerVu ton enthousiasme, je suis prête à te suivre sur ce coup là !
RépondreSupprimerTu peux y aller!
SupprimerOn sent clairement le coup de cœur, ça donne envie !
RépondreSupprimerExcellente surprise (même si mon choix d'instinct était bien réfléchi!)
SupprimerUn bon sujet, assurément. Et toujours ces magnifiques couv, chez Philippe Rey !
RépondreSupprimerC'est bien traité aussi, on n'a pas les méchants vs les gentils, quoi.
SupprimerComme c'est tentant !
RépondreSupprimerJ'ai tout fait pour. ^_^
SupprimerCe genre de roman, ce n'est pas (trop) mon truc. Mais j'ai certainement tort. En même temps, on ne peut pas tout aimer ;-)
RépondreSupprimerExactement, et même si on sent qu'on va aimer, hé bien on n'est même pas sûr d'avoir le temps! Ne regrette rien (mais c'est un bon roman ^_^)
Supprimerje coche pour le sujet, le pays ET ton avis
RépondreSupprimerLe sujet, le pays, et l'actualité m'ont fait pencher pour cette lecture; merci de ta confiance!
SupprimerBel enthousiasme de ta part, qui conduit ce roman à de toute façon devoir être lu par moi, je le proclame :)
RépondreSupprimerOui? J'espère que oui, il le mérite, et si je pouvais trouver un autre roman de l'auteur, ce serait bien.
SupprimerLa photo de la couverture, j'ai l'impression de reconnaitre Yosemite... Bon en même temps, on ne voit pas tant que ça le lieu, ça pourrait être ailleurs !
RépondreSupprimerTout ça pour dire que tu me donnes encore une fois une furieuse envie de le lire.
Je n'ai pas de détails, mais ça ressemble pas mal à la photo de mon blog, juste au dessus, avec un lac de l'oust canadien (là où se déroule le roman). Couleurs garanties!
SupprimerExcellent roman par ailleurs.