Femmes et pommiers
Kvinnor och äppelträd, 1933
Moa Martinson
L'élan, 2017
Traduit par Lise Froger-Olsson (et auteur de la postface)
Ginkgo éditeur (et L'élan) se lancent dans une chouette collection d'auteurs suédois des années 30 (voir L'autre Paris de Ivar Lo-Johansson) s'étant intéressés aux petits, aux sans grades, à ceux pour qui la fin de mois démarre bien tôt, mais sans misérabilisme. Qu'on ne s'imagine pas du poussiéreux, du daté, encore une fois j'ai reçu une pépite dans ma boîte (Merci!)
Moa Martinson (1890-1964) - merci wiki- est une des figures de la littérature prolétarienne dans la Suède des années 20-30; fille d'ouvrière, scolarité en pointillés, syndicaliste, etc. Un profil que l'on retrouve chez les héroïnes du roman Femmes et pommiers.
Mais que l'on ne craigne pas un pudding lourdingue et pamphlétaire! Femmes et pommiers est un magnifique roman, aux personnages attachants, écrit avec une parfaite maîtrise, sans hésiter à décaler la chronologie, à faire courir les années en une ligne puis à s'arrêter pour une description quand un de ses héroïnes se déplace dans la campagne suédoise, ou l'insertion d'une petite réflexion.
Dans un beau chapitre introductif, Sofi et Fredrika bousculent passablement le village et font jaser en prenant un bain une fois la semaine, occasion pour Moa Martinson d'évoquer la vie fermière au cours du 19ème siècle (ah le champ de blanchissage...)
Début 20ème siècle, apparaissent deux arrières petites filles de Sofi; leur enfance se déroule dans des faubourgs déshérités de la ville, et bientôt elles s'installeront dans un petit coin de campagne, où elles deviendront amies. Ce sont de vaillantes femmes, dotées de maris portés sur la boisson. d'ailleurs l'eau de vie fait des ravages semble-t-il à l'époque. Chômage, extrême pauvreté, services sociaux présents pas forcément efficaces, superstitions, le tableau n'est pas rose, mais jamais sans un rayon de soleil, et souvent de l'humour.
A découvrir, bien sûr.
Et ce titre entre dans Lire sous la contrainte
et Lire le monde
Kvinnor och äppelträd, 1933
Moa Martinson
L'élan, 2017
Traduit par Lise Froger-Olsson (et auteur de la postface)
Ginkgo éditeur (et L'élan) se lancent dans une chouette collection d'auteurs suédois des années 30 (voir L'autre Paris de Ivar Lo-Johansson) s'étant intéressés aux petits, aux sans grades, à ceux pour qui la fin de mois démarre bien tôt, mais sans misérabilisme. Qu'on ne s'imagine pas du poussiéreux, du daté, encore une fois j'ai reçu une pépite dans ma boîte (Merci!)
Moa Martinson (1890-1964) - merci wiki- est une des figures de la littérature prolétarienne dans la Suède des années 20-30; fille d'ouvrière, scolarité en pointillés, syndicaliste, etc. Un profil que l'on retrouve chez les héroïnes du roman Femmes et pommiers.
Mais que l'on ne craigne pas un pudding lourdingue et pamphlétaire! Femmes et pommiers est un magnifique roman, aux personnages attachants, écrit avec une parfaite maîtrise, sans hésiter à décaler la chronologie, à faire courir les années en une ligne puis à s'arrêter pour une description quand un de ses héroïnes se déplace dans la campagne suédoise, ou l'insertion d'une petite réflexion.
Dans un beau chapitre introductif, Sofi et Fredrika bousculent passablement le village et font jaser en prenant un bain une fois la semaine, occasion pour Moa Martinson d'évoquer la vie fermière au cours du 19ème siècle (ah le champ de blanchissage...)
Début 20ème siècle, apparaissent deux arrières petites filles de Sofi; leur enfance se déroule dans des faubourgs déshérités de la ville, et bientôt elles s'installeront dans un petit coin de campagne, où elles deviendront amies. Ce sont de vaillantes femmes, dotées de maris portés sur la boisson. d'ailleurs l'eau de vie fait des ravages semble-t-il à l'époque. Chômage, extrême pauvreté, services sociaux présents pas forcément efficaces, superstitions, le tableau n'est pas rose, mais jamais sans un rayon de soleil, et souvent de l'humour.
A découvrir, bien sûr.
Et ce titre entre dans Lire sous la contrainte
et Lire le monde
J'aime beaucoup découvrir la vie d'un autre pays , surtout à travers le regard des femmes.
RépondreSupprimerCela se passe il y a cent ans, mais je n'ai pas ressenti de décalage finalement, belles histoires de femmes, en fait.
SupprimerTiens, tu me fais penser que j'ai "Un autre Paris" dans ma PAL. Je vais commencer par lui.
RépondreSupprimerMême collection, poursuivie d'aussi chouette façon! L'autre Paris ne devrait pas te prendre longtemps.
SupprimerTrès bonne idée cette collection...
RépondreSupprimerTout à fait, et j'en ai lu un autre depuis, aussi bien.
SupprimerUn titre intriguant, en tout cas.
RépondreSupprimerIl semble que le titre original soir celui-ci.(j'ai reconnu un truc qui ressemble à Apfel)
Supprimerah le roman que tu as lu en norvégien ;-) intéressant, mais ce sont des nouvelles ?
RépondreSupprimerOu en suédois (trop forte!) Goodreads ignore les petits éditeurs français, mais comme c'est plutôt anglo-saxon, tant pis.
SupprimerC'est finalement un roman, mêem si la premier chapitre est consacré à Sofi.
Joli titre ! J'ai beaucoup étudié la littérature prolétarienne dans ma jeunesse, ce titre m'attire énormément.
RépondreSupprimerJe n'y connais rien, mais dans ce roman on n'y chante pas des trucs engagés à longueur de page, et ça parle (bien) des femmes, et concrètement. Vu déjà dans deux librairies, d'ailleurs, je me réjouis de la bonne diffusion.
SupprimerDrôle de titre ! Un livre qui ne m'attirerait pas et pourtant, d'après toi, c'est une pépite...
RépondreSupprimerMerci pour cette nouvelle participation à mon challenge. Facile, la contrainte, n'est-ce pas?
J'ai répondu à ta question pour le challenge de l'été. J'espère que tu as reçu ma réponse.
Bon jeudi ... de congé, je suppose.
Oui, drôle de titre, mais comme il y a des femmes et des pommiers... ^_^
SupprimerJe vais voir ta réponse!
Ah ça me dirait bien de lire cette collection. J'avais noté L'autre Paris mais introuvable en bibli. Bon, peut-être sortir le porte-monnaie pour soutenir ce genre de projets inédits mais plutôt intéressants. Je n'achète pas tant que ça, et c'est principalement pour les "petits" éditeurs et les BD (quand c'est vraiment irrésistible^^).
RépondreSupprimerL'occasion de faire des découvertes! J'en ai encore un à venir, même type de lecture inattendue.
SupprimerTu peux demander L'autre Paris en achat à ta bibli (un comble, ce bouquin devrait être dispo à Paris tout de même!)
Deux nouveaux auteurs à découvrir. En plus, je connais très peu la littérature prolétarienne.
RépondreSupprimerFigure toi que je ne connaissais même pas l'expression littérature prolétarienne! Mais l'essentiel c'est quand le roman est de qualité.
SupprimerLe titre est pour le moins déconcertant. Mais au final, le sujet est intéressant.
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé, mais comme j'ai vite rencontré les femmes et les pommiers, je n'ai pas eu le temps de gamberger.
Supprimerah c'est très tentant ces féministes avant l'heure
RépondreSupprimerje dois dire qu'avant de te lire le titre m'a fait croire que patatras nous allions encore être coupable de quelque chose avec cette histoire de pomme qui n'a jamais existée
L'auteur a une vie très intéressante!
SupprimerOuf, tu sais bien sûr que jamais la Bible ne parle de pomme...
Je fais toujours des découvertes grâce à toi ! Je note, j'espère le croiser un jour ou l'autre, ce roman.
RépondreSupprimerDéjà vu dans deux librairies, et je suis contente de la bonne diffusion.
Supprimerun titre qu'on n'oublie pas, tu en parles très bien, et je retiens!
RépondreSupprimerTu ne peux le rater si tu le vois; c'est sobre mais clair comme couverture.
SupprimerJe note également, je connais peu la littérature suédoise.
RépondreSupprimerCe n'est pas récent en Suède, mais récemment sorti en France. Très intéressant.
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