Le grand roman des maths
De la préhistoire à nos jours
Mickaël Launay
Flammarion, 2016
Il ne faut pas abuser des bonnes choses, donc après Alex au pays des chiffres , j'ai volontairement laissé passer quelques mois avant d'aborder un sujet similaire, à savoir l'histoire des mathématiques. Parce que quand même je risquais de retrouver quelques personnages (Pythagore et al-Khwarizmi au hasard!) et de connaître quelques épisodes.Amis lecteurs fâchés avec les maths, ne craignez rien, l'auteur ne désire pas surchauffer vos neurones, juste proposer de belles histoires (vraies) et démolir quelques a priori.
Au point qu'au départ je lisais d'un œil distrait, sans fatiguer, appréciant les incursions culturelles permettant de tourner autour du pot sans perdre le lecteur. Par exemple Bagdad, fondée au 8ème siècle par le calife Al-Mansûr, une ville paraissant fabuleuse (à l'époque...). Appelée la Cité de la Paix, la cité des lumières, la capitale du monde...
Mais ce qui est bien avec les mathématiques, c'est qu'on apprend toujours. J'ai découvert une méthode drôlement bien pour expliquer facilement pourquoi le produit de deux négatifs est positif (problème embêtant beaucoup Stendhal) et d'où tombent ces définitions de trigonométrie.
C'est bourré d'informations reliées à notre quotidien, prouvant l'utilité manifeste des mathématiques même si on ne s'en rend pas compte (enlève les maths, t'as plus de GPS) dans plein de domaines (informatique, statistiques, économie, météorologie...)
Et même, et même... Sachez que l'on peut être sensible à la beauté et à l'élégance en mathématiques (si, si), et je suis restée comme deux ronds de flan devant les photos de l'ensemble de Mandelbrot (un truc assez simple, sans utilité manifeste, mais beau)(voir ici )
Et ce débat sur la nature des mathématiques : "sont-elles des inventions humaines ou ont-elles une existence indépendante?" (vous avez quatre heures)
Pour terminer, j'ai apprécié énormément que l'auteur cite pas mal de femmes mathématiciennes au cours de l'histoire, il y en a , mais on n'en parle pas souvent, alors merci!
L'auteur propose des videos très sympa sur internet (site micmaths)
Un grand merci à Fanja (son billet)
De la préhistoire à nos jours
Mickaël Launay
Flammarion, 2016
Il ne faut pas abuser des bonnes choses, donc après Alex au pays des chiffres , j'ai volontairement laissé passer quelques mois avant d'aborder un sujet similaire, à savoir l'histoire des mathématiques. Parce que quand même je risquais de retrouver quelques personnages (Pythagore et al-Khwarizmi au hasard!) et de connaître quelques épisodes.Amis lecteurs fâchés avec les maths, ne craignez rien, l'auteur ne désire pas surchauffer vos neurones, juste proposer de belles histoires (vraies) et démolir quelques a priori.
Au point qu'au départ je lisais d'un œil distrait, sans fatiguer, appréciant les incursions culturelles permettant de tourner autour du pot sans perdre le lecteur. Par exemple Bagdad, fondée au 8ème siècle par le calife Al-Mansûr, une ville paraissant fabuleuse (à l'époque...). Appelée la Cité de la Paix, la cité des lumières, la capitale du monde...
Mais ce qui est bien avec les mathématiques, c'est qu'on apprend toujours. J'ai découvert une méthode drôlement bien pour expliquer facilement pourquoi le produit de deux négatifs est positif (problème embêtant beaucoup Stendhal) et d'où tombent ces définitions de trigonométrie.
C'est bourré d'informations reliées à notre quotidien, prouvant l'utilité manifeste des mathématiques même si on ne s'en rend pas compte (enlève les maths, t'as plus de GPS) dans plein de domaines (informatique, statistiques, économie, météorologie...)
Et même, et même... Sachez que l'on peut être sensible à la beauté et à l'élégance en mathématiques (si, si), et je suis restée comme deux ronds de flan devant les photos de l'ensemble de Mandelbrot (un truc assez simple, sans utilité manifeste, mais beau)(voir ici )
Et ce débat sur la nature des mathématiques : "sont-elles des inventions humaines ou ont-elles une existence indépendante?" (vous avez quatre heures)
Pour terminer, j'ai apprécié énormément que l'auteur cite pas mal de femmes mathématiciennes au cours de l'histoire, il y en a , mais on n'en parle pas souvent, alors merci!
L'auteur propose des videos très sympa sur internet (site micmaths)
Un grand merci à Fanja (son billet)
Commentaires
Bonne fin de semaine. Je pars 4 jours.
La nature des maths, je connaissais le questionnement, on en parlait durant des réunions de matheux... ^_^ Philo et maths, souvent même combat!
Bonne semaine!
me revoilà sans être toute à fait certaine de commencer par les maths
Bon, c'est arrangé.
Pour la question où on n'a quatre heures, je pense que cela dépend des maths que l'on fait, par exemple pour les tresses, on voit que c'est une objet théorique étudié d'abord en mathématiques je pense alors qu'après on leur a trouvé des applications en physique quantique. Il y a un échange entre les matières. La généralisation d'un objet quotidien peut être une création humaine au départ, mais trouver un existence réelle parce qu'il y a une évolution des moyens d'observations et surtout de la manière dont on observe. C'est mon humble opinion sur le sujet.
Je suis en train de lire Si Einstein m'était conté de Thibault Damour (celui qui a fait la BD sur le monde quantique), cela fait bien réfléchir sur la manière dont on trouve une idée, sur l'observation et la théorie. C'est moins mathématiques mais c'est pas mal pour l'instant. Bon dimanche !
La grande question philo, oui... ^_^
Tiens, comment expliques-tu que justement là en ce moment j'ai emprunté à la bibli Le mystère du monde quantique, de Thibault Damour? Je compte m'y plonger à un moment propice.
Tu me diras pour la BD sur le monde quantique. Cela m'a rappelé des souvenirs de Licence (et l'utilisation des couleurs pour expliquer les phénomènes m'a juste bluffé ...) Je l'avais empruntée à la bibliothèque mais je l'ai acheté ensuite pour pouvoir la relire quand je veux.
Pour la BD, le plus difficile sera d'écrire un billet, comme souvent avec les BD. Il va falloir que je sois attentive à ces histoires de couleurs, dont j'ignore tout, car j'ai arrêté la physique avant les maths (bac + 2) pourtant j'aimais beaucoup!
Pour en revenir au livre, tu peux l'emprunter en bibli, et peut-être convenir qu'il est très bien pour ceux qui ont peur des maths, une belle porte d'entrée dans ce monde...