L'homme qui s'envola
Antoine Bello
Gallimard, 2017
Conversation avec ma voisine dans sa voiture. Et vous lisez quoi actuellement? - Oh une histoire un homme qui disparaît qui s'envole. - Ha bon? Oh mais je vois ce que c'est, je voulais le lire, celui-ci. - Pas de souci, je l'ai emprunté à la bibliothèque [de la banlieue où elle réside principalement], je vous le passe à condition que vous l'ayez terminé avant fin août. [Deux jours plus tard, lu!]
Tout a réussi à Walker. Il a tout : une famille aimante, Sarah son épouse et trois enfants, un métier passionnant, et beaucoup beaucoup d'argent. A quarante trois ans, que demander de plus? Eh bien, du temps, du temps. Il fait tout pour en gagner, se démène, jongle entre vie familiale et professionnelle, mais il n'est pas heureux, il étouffe, il veut se libérer. Il décide de tout laisser derrière lui (sauf un paquet d'argent, faut bien vivre) et met en scène sa disparition dans un accident d'avion.
On est à un petit tiers du roman et on se doute que (spoiler : ah ben non, vous croyez que je vais révéler quoi que ce soit?). Là j'ai commis l'erreur de me tourner vers la quatrième de couverture, qui, soupirs, en raconte bien trop à mon goût, mais sans dévoiler toutes les surprises attendant le lecteur.
J'ai englouti ce roman à vitesse record, terminant à plus de 23 heures (ceux qui me connaissent savent que c'est un super critère de page turner!). Le démarrage est peut-être un peu longuet, je n'avais pas d'empathie particulière pour Walker, d'ailleurs en règle générale l'auteur fournit plus de cérébral que de sentimental, ce qui ne me déplaît pas, mais donne parfois une certaine raideur au tout.
Mais une fois la disparition dans les rails, on ne lâche pas, et je peux assurer que c'est extrêmement bien goupillé et raconté, même on s'amuse un peu, dans une sorte de duel (référence au film Duellistes, à un moment), on apprend plein de choses techniques.
Bref, c'est une lecture plaisante, et on se surprend à rêver de changer de vie, pourquoi pas? (envoyer les dons sur le compte n° machin, ça m'aidera)
Les avis de krol, papillon, cuné, motspourmots, qui ont choisi d'en dire un peu plus, mais curieusement j'avais déjà oublié certain détail. Heureusement, car pour ce genre de roman je préfère ne rien savoir (je lis Bello de confiance, systématiquement)
Antoine Bello
Gallimard, 2017
Conversation avec ma voisine dans sa voiture. Et vous lisez quoi actuellement? - Oh une histoire un homme qui disparaît qui s'envole. - Ha bon? Oh mais je vois ce que c'est, je voulais le lire, celui-ci. - Pas de souci, je l'ai emprunté à la bibliothèque [de la banlieue où elle réside principalement], je vous le passe à condition que vous l'ayez terminé avant fin août. [Deux jours plus tard, lu!]
Tout a réussi à Walker. Il a tout : une famille aimante, Sarah son épouse et trois enfants, un métier passionnant, et beaucoup beaucoup d'argent. A quarante trois ans, que demander de plus? Eh bien, du temps, du temps. Il fait tout pour en gagner, se démène, jongle entre vie familiale et professionnelle, mais il n'est pas heureux, il étouffe, il veut se libérer. Il décide de tout laisser derrière lui (sauf un paquet d'argent, faut bien vivre) et met en scène sa disparition dans un accident d'avion.
On est à un petit tiers du roman et on se doute que (spoiler : ah ben non, vous croyez que je vais révéler quoi que ce soit?). Là j'ai commis l'erreur de me tourner vers la quatrième de couverture, qui, soupirs, en raconte bien trop à mon goût, mais sans dévoiler toutes les surprises attendant le lecteur.
J'ai englouti ce roman à vitesse record, terminant à plus de 23 heures (ceux qui me connaissent savent que c'est un super critère de page turner!). Le démarrage est peut-être un peu longuet, je n'avais pas d'empathie particulière pour Walker, d'ailleurs en règle générale l'auteur fournit plus de cérébral que de sentimental, ce qui ne me déplaît pas, mais donne parfois une certaine raideur au tout.
Mais une fois la disparition dans les rails, on ne lâche pas, et je peux assurer que c'est extrêmement bien goupillé et raconté, même on s'amuse un peu, dans une sorte de duel (référence au film Duellistes, à un moment), on apprend plein de choses techniques.
Bref, c'est une lecture plaisante, et on se surprend à rêver de changer de vie, pourquoi pas? (envoyer les dons sur le compte n° machin, ça m'aidera)
Les avis de krol, papillon, cuné, motspourmots, qui ont choisi d'en dire un peu plus, mais curieusement j'avais déjà oublié certain détail. Heureusement, car pour ce genre de roman je préfère ne rien savoir (je lis Bello de confiance, systématiquement)
J'aime beaucoup la couverture. Je crois que je n'ai jamais vu de dessin en couverture chez Gallimard. (Ou bien, je ne lis pas assez de Gallimard.) Je note au moins le nom de l'auteur (j'ai vu d'autres livres de lui à la bibliothèque).
RépondreSupprimerA mon avis c'est une jaquette, d'ailleurs le livre n'en avait plus, la médiathèque l'avait sans doute fait sauter! Gallimard propose parfois des jaquettes couvrant tout, et on les enlève ou pas... En dessous, c'est toujours aussi sobre.
SupprimerN'hésite pas à lire Bello.
Bon, ça n'a pas l'air aussi bien, aussi loufoque que l'histoire des puzzles ? Ni aussi bien construit qu'Emily Brunet, si ?
RépondreSupprimerMoins caustique que roman américain (qui demeure mon préféré), moins drôle qu'Ada, mais tout de même inlâchable et de meilleure qualité que bien d'autres romans contemporains. Si, lis-le, c'est bien ficelé comme histoire, et Bello a de l'imagination! Je verrais bien une adaptation ciné.
SupprimerC'est décidé, je découvre cet auteur cette année, je note Roman américain et Ada, je verrai ensuite par lequel le charme opérera (ou pas). C'est un auteur qui me fait un peu reculer, intello, non ?
RépondreSupprimerRoman américain m'a beaucoup plu. De toute façon, Bello se renouvelle bien et sait mener son intrigue.
SupprimerPas intello, en ce sens qu'il y a des réflexions à faire si on creuse, mais on peut le lire sans se casser la tête non plus. Mais ce n'est pas lui qui délayera dans les grands sentiments (ouf!)
j'aime beaucoup cet auteur je lui trouve une énergie romanesque que j'apprécie beaucoup. Pas encore lu celui-là mais ça viendra c'est sûr.
RépondreSupprimerC'est son dernier, sur lequel j'ai mis la main plus tôt que prévu!
SupprimerComme toi je lis systématiquement les nouveaux Bello, alors que pourtant je suis très critique sur son oeuvre en général, mais c'est un romancier addictif, toujours lu en 2 jours max alors qu'en ce moment je rame lire longtemps, je tombe avant. J'ai bien aimé aussi, même si je trouve qu'il lui manque toujours un petit supplément d'âme que je n'arrive jamais trop à définir. Mais c'est évidemment une problématique qui nous parle et en plus il est drôle.
RépondreSupprimerAu moins avec Bello on est sûr de ne pas lâcher l'affaire, ce sera bien ficelé, on aura une histoire originale, et ma foi ce n'est pas si courant. On aimerait bien que ses romans soient plus longs, c'est bon signe!
SupprimerCependant c'est parfois cérébral, et dans mon billet du tome 2 de sa trilogie j'avais dit à son personnage 'mais lâche-toi un peu!' ^_^
Ce roman se lit très vite, en effet:en moins de 48 h, j'ai englouti cette histoire très cinématographique (on dirait presque un scénario!).
RépondreSupprimerExact, ça ferait un chouette film, tout est déjà bien découpé. (ce qui n'est pas un reproche). Franchement, je ne l'ai pas lâché.
SupprimerJe n'ai toujours pas lu Antoine Bello, j'ai fait un essai avec Les falsificateurs qui ne m'a pas accroché, je ne sais même plus pourquoi... Je réessayerai avec un volume unique, moins effrayant qu'une trilogie !
RépondreSupprimerMieux vaut un roman en un seul volume, en effet.
SupprimerQuand je pense que je n'ai toujours pas lu cet auteur ...
RépondreSupprimerBouhouhou! Tu as le choix!
SupprimerJ'adore l'histoire du prêt avec la voisine, c'est génial de pouvoir converser comme ça avec sa voisine ;-)
RépondreSupprimerDepuis, comme elle a terminé ses livres, elle m'en a emprunté un... ^_^
SupprimerToujours pas lu non plus ; j'en emprunterai un à la bibli, un jour ..
RépondreSupprimerUn jour (je dis ça avec Mankell, tu sais). Mais ses romans sont plutôt courts, ça aide.
SupprimerAh oui, c'est drôlement bien fichu comme roman, il m'a rendue complètement asociale pendant deux jours ! C'était mon premier et j'ai enchainé cet été avec Les falsificateurs, bonne pioche !!
RépondreSupprimerAh oui pas question de le lâcher, ce roman! Même la fin est bien (et ce n'était pas facile à trouver)
SupprimerBello dit lui-même que ce n'est pas son roman le plus complexe, il le trouve parfait pour la plage :-) (je ne fais que citer ses propos). On marche, on court, on vole... C'est déjà du bon boulot.
RépondreSupprimer(moi aussi j'ai un faible pour Roman Américain, mais je n'ai pas encore lu Les falsificateurs, je l'ai acheté au début de l'été mais pas trouvé la fenêtre pour...)
Si Bello le dit, je veux bien; au moins c'est au dessus du tout venant. Mais Roman américain demeure mon préféré je crois. Le premier de la trilogie aussi.
SupprimerAhaha j'adore le critère du page-turner !! Et sympa les prêts entre voisins. Remarque, je fais ça avec une collègue des fois, on s'échange les emprunts bib'. Bon, sinon je ne note pas, Bello c'est un des rares auteurs dont j'ai prévu de tout lire donc pas besoin de mémo, mais j'avais bien repéré que son dernier cru était enthousiasmant. Chouette !
RépondreSupprimerA une époque c'étaient les Agatha Christie vers une heure du matin, mais maintenant ça se paie, ce genre de veillée... ^_^
SupprimerDepuis j'ai prêté un de mes livres à la voisine, qui était en panne.
D'accord pour Bello, son tour viendra, j'ignore où tu en es, mais rien ne presse.
Un bouquin qui me tente grandement ! il faut dire que dès qu'il y a des gens qui disparaissent volontairement ça me branche moi je vais voir s’il est dispo a ma bibliothèque
RépondreSupprimerBien des gens disparaissent, chaque année, paraît-il, et je parle d'adultes. A voir, ce que Bello a fait de l'idée de départ...
SupprimerJe tourne autour depuis que l'auteur est venu faire une conférence à la fac de Rouen.
RépondreSupprimerHa ha! Cela devait être bien intéressant.
SupprimerCe n'était que mon second Bello mais j'ai préféré Ada ! J'étais moins enthousiaste que toi.
RépondreSupprimerC'est bien (il n'existe pas de mauvais Bello) mais d'accord, Ada est meilleur, ou alors Roman américain.
SupprimerA l'approche de la rentrée j'ai les mêmes idées que cette homme ... On pourrait changer le titre : "La femme qui s'envola". Juste un petit problème mineur, je n'ai pas de gros pécule pour être tranquillou. A croire que la liberté n'est pas pour tout le monde. Soupir.
RépondreSupprimerTrêve de plaisanterie j'entends beaucoup de bien sur ce livre et cet auteur, j'ai bien envie de le découvrir.
Je suis en train de lire un énorme pavé qui je pense te plairait "Cette chose étrange en moi" de l'auteur Pamuk Orhan une chronique sociale dans Istanbul en suivant un vendeur de boza.
Bisous
Le dernier Pamuk? J'ai lu un billet enthousiaste là-dessus. Bon, ma bibli suit assez bien l'auteur, à voir donc.
SupprimerBello est à découvrir, toujours original et raconteur d'histoires, ça fait du bien.
Disparaître pour un temps, ça me dirait, pour toujours, non, il y a plein de gens que j'aime.
oui autre problème pas mal de personnes que manqueraient ...
SupprimerPour le Pamuk j'en suis à plus de la moitié :-)
Bisous
Ou aller travailler, voyager, ou vivre ailleurs durant quelque temps...
SupprimerBravo pour le Pamuk!
Un auteur que j'apprécie, alors je note, forcément.
RépondreSupprimerSeul bémol : cela se lit vite, après, fini; j'aurais bien repris quelques pages de plus. ^_^
SupprimerJ'adore ce genre d'histoires ! Mais mais, nous ne pouvons plus disparaître, nous avons nos loulous poilus !
RépondreSupprimerLes loulous, ça s'emmène, et ils ne nous dénonceront pas. ^_^
SupprimerBonsoir Keisha, j'ai réservé ce roman à la biblio, il est très demandé. Je suis une inconditionnelle de Bello. Bonne soirée.
RépondreSupprimerCet auteur a pas mal d'inconditionnels! Bonne chance avec ta bibli.
SupprimerEncore un auteur qu'il me reste encore à découvrir.
RépondreSupprimerPetite veinarde, tu as un beau choix, alors.
SupprimerJ'aime beaucoup cet auteur mais je commence à prendre du retard dans mes lectures.
RépondreSupprimerIl se lit plutôt vite, pas de pavés je pense.
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