Le dernier opus de Fred Vargas est sorti récemment; mettre la main dessus à la bibli? Même pas en rêve!* Mais c'est l'occasion de me souvenir de l'époque où je dévorais ses romans, alors pourquoi ne pas rattraper le retard? J'ai découvert avec joie qu'il se montait à cinq volumes, non compris cette recluse...
Sous les vents de Neptune
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2004
Me voilà replongée sans crier gare dans la Brigade où officie Adamsberg, séparé de Camille, et hanté par l'histoire de son frère, accusé il y a longtemps d'un crime qu'Adamsberg a toujours attribué au juge Fulgence, serial killer sur des décennies, que le commissaire a suivi à la trace sans jamais pouvoir agir, car ce coupable s'arrange pour donner à chaque fois un coupable idéal à la police. Dernièrement, il aurait sévi en Alsace. Léger problème : le juge est mort et enterré depuis seize ans.
Par ailleurs, Adamsberg et quelques collègues se rendent au Québec pour une formation. Mais les événements vont les rejoindre outre Atlantique.
Ouf, j'ai vite repris goût à Fred Vargas, son univers finalement un poil décalé, son commissaire (et ses collègues) un poil hors normes eux aussi, ses dialogues, son humour; ses enquêtes avec toujours un petit côté 'impossible', où elle nous mène d'une main ferme, pas question de prendre un autre chemin!
De souvenir, on lui avait reproché l'usage d'un parler québécois un peu exagéré. Je ne suis pas experte, je dirais seulement que les québécois parlant aux français savent très bien user d'un langage compréhensible et que Vargas aurait pu dans les dialogues s'abstenir de tournures que lesdits québécois devaient traduire juste après.
L'avis de Karine:), blogueuse de là-bas, et bien connue de plusieurs! (on t'attend pour le festival America 2018)
Dans les bois éternels
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2006
J'ai lu, 2008
On reste en France, sur Paris, mais avec des incursions en Normandie, où une bande de piliers de café vont tout de même accueillir le commissaire (après les Québécois, les Normands). Des morts, récents, d'autres moins, des tombes rouvertes, une ombre mystérieuse, une recette non moins mystérieuse. Et puis le passé d'Adamsberg qui resurgit.
Bref, ça y est, me voilà bien calée dans cette Brigade, efficace mais un poil folle. Un petit nouveau, qui parle en alexandrins et a des trucs à cacher...
Mention particulière à La Boule, le matou installé sur la photocopieuse (c'est chaud) qui demande à être porté vers sa gamelle. Mais qui saura jouer un rôle dans l'histoire.
On continue avec
Un lieu incertain
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2008
On commence à bien prendre le pli, et je ne me lasse pas. Avec ce mini marathon Vargas, je prends conscience que c'est mieux de lire dans l'ordre, les personnages et leurs relations évoluent, même si lentement.
Des chaussures avec des pieds coupés (en Angleterre), une incursion en Serbie, et un meurtre où la victime est ventilée façon puzzle. Beurk, mais avec Fred Vargas on n'a pas le temps de s'en préoccuper, de l'aspect sanglant, et tant mieux.
J'en profite pour glisser quelques passages
"Toute chose très belle ou très laide abandonne un fragment d'elle dans les yeux de ceux qui la regardent."
"Lors de sa visite semestrielle d'inspection - qui visait essentiellement à emmerder le monde vu les résultats indiscutables de la Brigade-, on rangeait prestement les coussins qui servaient de couchette à Mercadet, les revues d'ichtyologie de Voisenet, les bouteilles et les dictionnaires de grec de Danglard, les revues pornographiques de Noël, les vivres de Froissy, la litière et l’écuelle du chat, les huiles essentielles de Kernorkian, le baladeur de Maurel, les cigarettes de Retancourt, et ce jusqu'à rendre les lieux parfaitement opérationnels et invivables."
Plog. (clin d'oeil à ceux qui l'ont lu)
Et pour terminer, en attendant que les deux derniers soient disponibles
L'armée furieuse
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2011
Sur fond de croyances médiévales, on retourne en Normandie, mais avec des assassinats bien récents ou à venir. L'équipe s'occupe aussi d'un mort carbonisé dans une voiture, et éventuellement d'un pigeon martyrisé (il va bien, le pigeon, ainsi que la petite chatte dont Adamsberg s'occupe chez lui)
Toujours aussi plaisant à lire, un poil capillotracté, mais on s'en fiche, on ne lâche rien.
Je ne peux pas dire grand chose de plus, sauf qu'on retrouve des personnages arrivés dans le dernier volume, et je conseille de lire dans l'ordre!
Avec quatre romans de Fred Vargas, j'ai largement accompli le challenge série de l'été chez Philippe
Sous les vents de Neptune
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2004
Me voilà replongée sans crier gare dans la Brigade où officie Adamsberg, séparé de Camille, et hanté par l'histoire de son frère, accusé il y a longtemps d'un crime qu'Adamsberg a toujours attribué au juge Fulgence, serial killer sur des décennies, que le commissaire a suivi à la trace sans jamais pouvoir agir, car ce coupable s'arrange pour donner à chaque fois un coupable idéal à la police. Dernièrement, il aurait sévi en Alsace. Léger problème : le juge est mort et enterré depuis seize ans.
Par ailleurs, Adamsberg et quelques collègues se rendent au Québec pour une formation. Mais les événements vont les rejoindre outre Atlantique.
Ouf, j'ai vite repris goût à Fred Vargas, son univers finalement un poil décalé, son commissaire (et ses collègues) un poil hors normes eux aussi, ses dialogues, son humour; ses enquêtes avec toujours un petit côté 'impossible', où elle nous mène d'une main ferme, pas question de prendre un autre chemin!
De souvenir, on lui avait reproché l'usage d'un parler québécois un peu exagéré. Je ne suis pas experte, je dirais seulement que les québécois parlant aux français savent très bien user d'un langage compréhensible et que Vargas aurait pu dans les dialogues s'abstenir de tournures que lesdits québécois devaient traduire juste après.
L'avis de Karine:), blogueuse de là-bas, et bien connue de plusieurs! (on t'attend pour le festival America 2018)
Dans les bois éternels
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2006
J'ai lu, 2008
On reste en France, sur Paris, mais avec des incursions en Normandie, où une bande de piliers de café vont tout de même accueillir le commissaire (après les Québécois, les Normands). Des morts, récents, d'autres moins, des tombes rouvertes, une ombre mystérieuse, une recette non moins mystérieuse. Et puis le passé d'Adamsberg qui resurgit.
Bref, ça y est, me voilà bien calée dans cette Brigade, efficace mais un poil folle. Un petit nouveau, qui parle en alexandrins et a des trucs à cacher...
Mention particulière à La Boule, le matou installé sur la photocopieuse (c'est chaud) qui demande à être porté vers sa gamelle. Mais qui saura jouer un rôle dans l'histoire.
On continue avec
Un lieu incertain
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2008
On commence à bien prendre le pli, et je ne me lasse pas. Avec ce mini marathon Vargas, je prends conscience que c'est mieux de lire dans l'ordre, les personnages et leurs relations évoluent, même si lentement.
Des chaussures avec des pieds coupés (en Angleterre), une incursion en Serbie, et un meurtre où la victime est ventilée façon puzzle. Beurk, mais avec Fred Vargas on n'a pas le temps de s'en préoccuper, de l'aspect sanglant, et tant mieux.
J'en profite pour glisser quelques passages
"Toute chose très belle ou très laide abandonne un fragment d'elle dans les yeux de ceux qui la regardent."
"Lors de sa visite semestrielle d'inspection - qui visait essentiellement à emmerder le monde vu les résultats indiscutables de la Brigade-, on rangeait prestement les coussins qui servaient de couchette à Mercadet, les revues d'ichtyologie de Voisenet, les bouteilles et les dictionnaires de grec de Danglard, les revues pornographiques de Noël, les vivres de Froissy, la litière et l’écuelle du chat, les huiles essentielles de Kernorkian, le baladeur de Maurel, les cigarettes de Retancourt, et ce jusqu'à rendre les lieux parfaitement opérationnels et invivables."
Plog. (clin d'oeil à ceux qui l'ont lu)
Et pour terminer, en attendant que les deux derniers soient disponibles
L'armée furieuse
Fred Vargas
Viviane Hamy, 2011
Sur fond de croyances médiévales, on retourne en Normandie, mais avec des assassinats bien récents ou à venir. L'équipe s'occupe aussi d'un mort carbonisé dans une voiture, et éventuellement d'un pigeon martyrisé (il va bien, le pigeon, ainsi que la petite chatte dont Adamsberg s'occupe chez lui)
Toujours aussi plaisant à lire, un poil capillotracté, mais on s'en fiche, on ne lâche rien.
Je ne peux pas dire grand chose de plus, sauf qu'on retrouve des personnages arrivés dans le dernier volume, et je conseille de lire dans l'ordre!
Avec quatre romans de Fred Vargas, j'ai largement accompli le challenge série de l'été chez Philippe
*Edit du 3 août : j'ai presque terminé Temps glaciaires, et réussi à emprunter Quand sort la recluse. On ne lâche rien!
Commentaires
Je ne sais pas comment tu fais... Mais je ne suis pas une lectrice compulsive, je lis rarement deux oeuvres du même auteur de suite.
Sinon, là je suis avec la recluse (si j'ose dire) et j'aurai terminé les Vargas, une lubie comme une autre, et fort plaisante. Cet été aussi il y aura des vieilleries... Le bonheur, quoi!
Et ma foi le dernier est un très bon cru :-)
Mais l'histoire était bien!
J'aime bien me laisser mener par le bout du nez, dans un univers complètement barré parfois (il y a quelques pages, quand ils prévoient la nourriture des oiseaux...)(oui, j'en suis aux 3/4 de la recluse!)
Dans l'ordre, oui, sinon avec Zerk et le médecin d'Un lieu incertain, qui reviennent après, c'est spoiler!
Je m'amuse toujours avec ses dialogues parfois fous, tu sais.
Je lirais moi aussi d autres Vargas
Bel été
Bisous
J'ai noté le lien. Merci pour ta participation à mon challenge. Je vois que je peux toujours compter sur toi...
Un jour, je lirai Fred Vargas. Un jour... Oui, il faut trouver du temps... Il y a tant à lire !
Je viens de relire ton billet, oui, oui, d'accord, qui aime bien châtie bien, quoi?
Un challenge toujours plaisant, tu me connais.
PS : camille ne me manque pas du tout, j'espère qu'elle est absente du dernier Vargas...
Pas l'ombre de Camille dans le dernier opus, même pas une référence. Je crois qu'Adamsberg lui-même s'en passe très bien.
Je viens de lire un Michael Connelly, là aussi, j'accumule du retard, mais c'est pratique lorsqu'on cherche quelque chose à lire dans une librairie, enfin plutôt un coin librairie peu fourni...
Oui, Connelly, j'attends que le dernier soit libéré à la bibli... Un autre auteur que je suis régulièrement.
Oui, ce langage québécois omniprésent dans le bouquin, ça fatiguait.
OK, tu as noté la date! ^_^