L'Embaumeur
ou l'odieuse confession de Victor Renard
Isabelle Duquesnoy
Editions de La Martinière, 2017
Fils de Johan Renard, joueur de serpent dans les cérémonies religieuses, et de Pâqueline Renard, confectionneuse de poupées, Victor Renard a connu une enfance difficile, battu par son père, injurié par sa mère. Comme sans doute bien des gamins nés en 1784. Doté d'un physique assez ingrat, il demeure un fils respectueux et obéissant, et accepte de devenir apprenti chez Monsieur Joulia, embaumeur de son état.
Présenté comme cela, l'on pressent le roman historique et/ou picaresque, ce qu'il est, et de belle façon, offrant une vision franchement parfois épouvantable du Paris de l'époque.
Question langue, la narration ne néglige pas les passés simples et le subjonctif, sans lourdeur, mêlés plaisamment avec des dialogues roboratifs, drus et imagés.
Confession, alors? Oui, notre héros, Victor Renard, est le narrateur, il s'adresse à ses accusateurs dans une tribunal, et l'on sent que son sort est scellé. Mais pourquoi? De quoi l'accuse-t-on? Comment ce type bêta, naïf, incapable de faire du mal à une mouche, s'est-il retrouve dans une geôle repoussante?
Vous le saurez en dévorant des pages parfois peu ragoûtantes sur l'art de l'embaumement et les profanations de tombes, et en découvrant les amours dudit Victor (bien sûr que je n'ai pas tout dit!), oscillant entre l'amusement et la stupeur.
Je découvre ce matin (le 21) le billet de Marie-Claude. Qui mènera vers une interview de l'auteur par books, moods and more, et le billet d'icelle,
Comme ce titre contient une apostrophe, et même deux, il participe au Challenge sous la contrainte tout nouveau chez Philippe
ou l'odieuse confession de Victor Renard
Isabelle Duquesnoy
Editions de La Martinière, 2017
Fils de Johan Renard, joueur de serpent dans les cérémonies religieuses, et de Pâqueline Renard, confectionneuse de poupées, Victor Renard a connu une enfance difficile, battu par son père, injurié par sa mère. Comme sans doute bien des gamins nés en 1784. Doté d'un physique assez ingrat, il demeure un fils respectueux et obéissant, et accepte de devenir apprenti chez Monsieur Joulia, embaumeur de son état.
Présenté comme cela, l'on pressent le roman historique et/ou picaresque, ce qu'il est, et de belle façon, offrant une vision franchement parfois épouvantable du Paris de l'époque.
Question langue, la narration ne néglige pas les passés simples et le subjonctif, sans lourdeur, mêlés plaisamment avec des dialogues roboratifs, drus et imagés.
Confession, alors? Oui, notre héros, Victor Renard, est le narrateur, il s'adresse à ses accusateurs dans une tribunal, et l'on sent que son sort est scellé. Mais pourquoi? De quoi l'accuse-t-on? Comment ce type bêta, naïf, incapable de faire du mal à une mouche, s'est-il retrouve dans une geôle repoussante?
Vous le saurez en dévorant des pages parfois peu ragoûtantes sur l'art de l'embaumement et les profanations de tombes, et en découvrant les amours dudit Victor (bien sûr que je n'ai pas tout dit!), oscillant entre l'amusement et la stupeur.
Je découvre ce matin (le 21) le billet de Marie-Claude. Qui mènera vers une interview de l'auteur par books, moods and more, et le billet d'icelle,
Comme ce titre contient une apostrophe, et même deux, il participe au Challenge sous la contrainte tout nouveau chez Philippe
Commentaires
En plus, j'ai détesté "Le parfum". S'il y a des similitudes, ce n'est vraiment pas pour moi !
Et de deux ! Merci pour cette nouvelle participation à mon challenge (avec deux apostrophes, en plus ! ).
Ici c'est forcément macabre, avec ces corps morts, mais on peut s'attacher au côté scientifique, ça passe bien.