Ceci n'est pas une ville
Laure Murat
Flammarion, 2016
Laure Murat n'est pas une petite nouvelle sur ce blog, j'avais repéré le titre, et voilà le challenge Lire sous la contrainte qui me rappelle de le lire!
chez Philippe ou ici
Depuis 10 ans, l'auteur habite à Los Angeles, où elle enseigne. Parfois elle repart en France, mais l'essentiel de sa vie se déroule là-bas. Alors je dois avouer qu'elle m'a vraiment fait changer d'avis sur Los Angeles qui n'est pas ma ville préférée aux Etats Unis. D'abord elle est tombée amoureuse de la ville, et elle sait en parler!
"On emploie souvent le terme postmoderne pour désigner une ville qui s'affranchit des structures urbaines traditionnelles (centre, monuments, hiérarchie, etc.), brouille les catégories binaire (culture élitaire/culture populaire, distinction/vulgarité, etc.) au profit de l'hétéroclite et de l'éclectique. Et à ce terme est souvent attaché celui de déconstruction. Or Los Angeles est la ville de la déconstruction par excellence. Y marcher (ou y rouler, le plus souvent), c'est parcourir un texte qui n'a pas d'explication définitive, univoque et transcendantale, c'est explorer une longue chaîne de signifiants dont le sens n'en finit pas de proliférer. Je vois dans la définition de cette ville un des secrets de son charme bizarre."
Un texte court (moins de 200 pages), qui se dévore, où Laure Murat se révèle convaincante et informative. Ajoutons que cela se lit avec beaucoup de plaisir et qu'à la fin on a l'impression d'avoir vécu dans la ville.
Des portions de son journal sont aussi reproduites. Là j'ai détecté à deux reprises cette fameuse écriture qui fait couler beaucoup d'encre semble-t-il.
p 130 "comme à trois autres historien-ne-s, ..." ou p 164 "faute de candidat-e-s." Alors que p 165 on lit "les étudiants en littérature." Pourquoi là et pas ici? Heureusement je n'ai trouvé que ces deux occurrences.
Laure Murat
Flammarion, 2016
Laure Murat n'est pas une petite nouvelle sur ce blog, j'avais repéré le titre, et voilà le challenge Lire sous la contrainte qui me rappelle de le lire!
chez Philippe ou ici
Depuis 10 ans, l'auteur habite à Los Angeles, où elle enseigne. Parfois elle repart en France, mais l'essentiel de sa vie se déroule là-bas. Alors je dois avouer qu'elle m'a vraiment fait changer d'avis sur Los Angeles qui n'est pas ma ville préférée aux Etats Unis. D'abord elle est tombée amoureuse de la ville, et elle sait en parler!
"On emploie souvent le terme postmoderne pour désigner une ville qui s'affranchit des structures urbaines traditionnelles (centre, monuments, hiérarchie, etc.), brouille les catégories binaire (culture élitaire/culture populaire, distinction/vulgarité, etc.) au profit de l'hétéroclite et de l'éclectique. Et à ce terme est souvent attaché celui de déconstruction. Or Los Angeles est la ville de la déconstruction par excellence. Y marcher (ou y rouler, le plus souvent), c'est parcourir un texte qui n'a pas d'explication définitive, univoque et transcendantale, c'est explorer une longue chaîne de signifiants dont le sens n'en finit pas de proliférer. Je vois dans la définition de cette ville un des secrets de son charme bizarre."
Un texte court (moins de 200 pages), qui se dévore, où Laure Murat se révèle convaincante et informative. Ajoutons que cela se lit avec beaucoup de plaisir et qu'à la fin on a l'impression d'avoir vécu dans la ville.
Des portions de son journal sont aussi reproduites. Là j'ai détecté à deux reprises cette fameuse écriture qui fait couler beaucoup d'encre semble-t-il.
p 130 "comme à trois autres historien-ne-s, ..." ou p 164 "faute de candidat-e-s." Alors que p 165 on lit "les étudiants en littérature." Pourquoi là et pas ici? Heureusement je n'ai trouvé que ces deux occurrences.
Commentaires
En fait on en apprend beaucoup sur Los Angeles... et sur l'auteur!
Malgré le bien que tu en dis, ce livre ne m'attire pas...
Merci pour ta participation à mon challenge et pour ta fidélité sans faille !
Bon weekend.
Merci pour cette note de lecture. Bon week end.
Mais c'est juste un détail, et le récit est passionnant.
Quant à la fameuse écriture, c'est impossible à lire ! Heureusement qu'elle n'a pas continué ainsi.
Sinon, je t'offre la combinaison de touches pour le point médian (au cas où l'écriture inclusive prendrait) : Alt + 0183 (sous Windows).
Bref, tu devrais trouver ce livre en bibli, non?
Deux fois à San Francisco, très jolie ville, et les deux fois pas de brumes... Oui, j'ai eu de la chance!
Bon, tu es toujours à la pointe pour ces petits conseils, merci.
Tu peux lire Laure Murat, c'est très bien (et pour ce que j'en sais, pas du roman)