La fonte des glaces
Joël Baqué
P.O.L, 2017
Quatrième de couverture (chez POL, on n'en sait jamais beaucoup de toute façon)
"Un homme traverse une brocante.
Il se laisse tenter.
On emballe son achat dans de vieux journaux.
Les choses s'enchaînent.
Il devient une icône de la cause écologique."
On aurait pu choisir:
Louis, retraité de la charcuterie, veuf sans enfants, légèrement dépressif, n'attend plus rien de la vie, jusqu'à tomber face à face avec un animal empaillé. Sa vie va changer.
De toute façon, les premières pages se déroulant sur la banquise, avec un Inuit en Antarctique (mais ça s'explique) on peut parler plus librement.
Drôle de roman, drôle d'histoire (qui démarre lentement, il faut attendre la venue d'Alice pour que les événements s'accélèrent un peu) qui se lit cependant plaisamment, surtout grâce à l'écriture de l'auteur: humour discret mais omniprésent, tournures frôlant souvent le jeu de mots, légers décalages, métaphores (l'adolescence et les aliens par exemple), mises au service d'une belle imagination.
"Déporté en Australie, le manchot empereur regarderait passer les boomerangs, pas plus troublé que ça, on connaît sa stabilité émotionnelle. Cohabiter avec le paisible koala lui conviendrait, mais où trouver du poisson en attendant d'aimer les feuilles d'eucalyptus? Où trouver un courant d'air frais?"
"Il se levait, le soleil, mais sans enthousiasme, étouffé par un brouillard réticent à valider les prévisions météo."
Dossier sur l'auteur dans Le matricule des anges de septembre 2017
Les avis de Sandrine,
Joël Baqué
P.O.L, 2017
Quatrième de couverture (chez POL, on n'en sait jamais beaucoup de toute façon)
"Un homme traverse une brocante.
Il se laisse tenter.
On emballe son achat dans de vieux journaux.
Les choses s'enchaînent.
Il devient une icône de la cause écologique."
On aurait pu choisir:
Louis, retraité de la charcuterie, veuf sans enfants, légèrement dépressif, n'attend plus rien de la vie, jusqu'à tomber face à face avec un animal empaillé. Sa vie va changer.
De toute façon, les premières pages se déroulant sur la banquise, avec un Inuit en Antarctique (mais ça s'explique) on peut parler plus librement.
Drôle de roman, drôle d'histoire (qui démarre lentement, il faut attendre la venue d'Alice pour que les événements s'accélèrent un peu) qui se lit cependant plaisamment, surtout grâce à l'écriture de l'auteur: humour discret mais omniprésent, tournures frôlant souvent le jeu de mots, légers décalages, métaphores (l'adolescence et les aliens par exemple), mises au service d'une belle imagination.
"Déporté en Australie, le manchot empereur regarderait passer les boomerangs, pas plus troublé que ça, on connaît sa stabilité émotionnelle. Cohabiter avec le paisible koala lui conviendrait, mais où trouver du poisson en attendant d'aimer les feuilles d'eucalyptus? Où trouver un courant d'air frais?"
"Il se levait, le soleil, mais sans enthousiasme, étouffé par un brouillard réticent à valider les prévisions météo."
Dossier sur l'auteur dans Le matricule des anges de septembre 2017
Les avis de Sandrine,
Commentaires
Bonne semaine.
Figure toi que je lis beaucoup et ne parle pas de toutes mes lectures, pourtant j'ai des coups de cœur, mais pas mal de paresse...
Oui, note, dans ta liste pour Noël (ou plus tard), tu peux aussi voir en bibli?