La Chine à petite vapeur
Riding the iron Rooster
Paul Theroux
Grasset, 1989, pour mon exemplaire
Traduit par Anne Damour
"C'est l'un des paradoxes du chemin de fer : les passagers peuvent voir les habitants dans leur maison, alors que ces derniers ne voient jamais les voyageurs."
"Il est vrai que n'importe quel récit de voyage en dit plus sur son auteur que sur le pays qu'il décrit."
Jalouse je suis. Paul Theroux adore voyager en train, ses livres le prouvent, et cette fois le voici de retour en Chine, où il s'était rendu en 1980. Nous sommes en 1986, et en voyage avec un groupe franco-anglo-saxon, il part de Londres, rejoint Moscou, hop dans le Transsibérien, à travers Sibérie, Mongolie, puis arrivée en Chine, jusqu'à Pékin, où il quittera ses compagnons de voyage, heureux que son identité n'ait pas été dévoilée, car il veut garder l'anonymat.
"Avez-vous lu le livre de Paul Theroux, sur les voyages en train? demanda Bob.
Non. (Elle se tourna vers moi.) Et vous?
Écrasant mon nez contre la fenêtre, je dis:
-Regardez ces bouleaux!..."
"Les jours se suivent et se ressemblent sur le Transsibérien : c'est rassurant. En soi, le trajet n'a rien d'intéressant, ce qui explique pourquoi il est si plaisant d'être passager et si frustrant d'écrire sur le sujet. Il n'y a rien à raconter."
Paul Theroux comprend un peu le chinois, si j'ai bien suivi, il peut - et préfère- se débrouiller seul, mais hélas parfois on lui impose un accompagnateur; la Chine sort de la Révolution culturelle et les langues ne se délient pas totalement. Il saisit toutes les occasions d'engager conversation avec les gens, souvent en anglais, leur demandant leurs impressions sur ce qui a (aurait) changé en Chine. Il promène un regard fort intéressé, et va parcourir toute la Chine en express, rapide, omnibus, souffrant de la chaleur, du froid, gardant un ton assez distancié et ma foi souvent pince sans rire et souvent j'ai dû faire un effort pour me souvenir qu'il n'est pas anglais!
"-Le gouvernement a nié qu'il y ait des problèmes.
- Alors il doit y en avoir, dis-je. Ne croyez une chose en Chine que lorsqu'elle a été officiellement démentie."
Bien sûr trente ans et plus se sont écoulés, mais l'on sentait déjà à l'époque que la Chine pouvait se diriger vers ce chemin de capitalisme à la chinoise et d'économie non planifiée. De démocratie, heu non. La dernière et longue partie du voyage le conduit au Tibet, et l'on sent bien où le porte sa sympathie.
"La raison principale pour laquelle le Tibet reste si peu développé et si anti-chinois - et si totalement démodé et plaisant - c'est qu'il est l'une des seules merveilles de la Chine qui ne soit pas desservie par le chemin de fer. La chaîne du Kulun garantit que le train n'atteindra jamais Lhassa. C'est probablement mieux ainsi.Je croyais aimer les chemins de fer jusqu'au jour où j'ai vu Lhassa; j'ai alors réalisé que je préférais la nature vierge."
Hélas Monsieur Theroux, pourtant vous connaissez bien les Chinois, ce n'est pas une montagne qui va leur résister! Voici ce qui existe maintenant (et les projets!)
Mon avis sur cette lecture? Pas objectif puisque j'aime la Chine ET les voyages en train. Avec Paul Theroux je trouve cela parfait, je l'envie juste d'être allé dans vraiment tous les coins ou presque de cet immense pays, d'avoir rencontré plein de gens (dont les propos étaient souvent à décoder, mais lui sait le faire!), et cela pendant un bon paquet de mois.
"Pour rien au monde je n'aurais manqué ce voyage en train.
- C'est un train abominable , dit M. Fu. Il marche à la vapeur. Il traverse le désert et il est terriblement lent.
Musique divine à mes oreilles."
En plein hiver, dans le nord aux températures vraiment négatives, dans un hôtel pas chauffé.
"Il fait très froid ici, dis-je au gérant, M. Cong.
- Il va faire plus chaud.
- Quand?
- Dans trois ou quatre mois.
- je veux dire, dans l'hôtel, dis-je
- Oui, dans l'hôtel. Et dans tout Langxiang."
Pour terminer, je propose un mix de citations du livre de Paul Theroux, illustrées par des photos personnelles et des souvenirs. Je suis allée en Chine en 2007, venant donc de la Mongolie, avec le Transsiberien (le changement de boggies à la frontière, un grand moment!) et après un arrêt à Datong, suis arrivée à la gare de Pékin (et là on constate que la Chine est très très peuplée)
J'y suis retournée en 2009, venant cette fois du Kirghizistan, par le col de Torugart (3750 mètres d'altitude). Chez les Ouïgours, alors en pleine effervescence voire rébellion.
"Ils constituent une minorité officielle en Chine, et le Xinjiang est leur région autonome. Descendants de nomades dont le royaume s'étendait jusqu'ici il y a mille deux cents ans, ils parlaient turc et nombre d'entre eux ressemblaient à des paysans italiens.(...) Ils furent écrasés par les hordes des Mongols au 13ème siècle.(...) Ils se convertirent à l'islam.(...) furent conquis par les Chinois à plusieurs reprises, et se rebellèrent plusieurs fois, le plus récemment il y a cent ans*. Ils sont environ quatre millions dans le Xinjiang et semblent n'éprouver aucune sympathie pour les Chinois. Leur monde est entièrement différent"
(*justement en 2009 ils étaient en pleine rébellion, et n'éprouvaient toujours aucune sympathie pour les Hans!)
Visite de Gaocheng : "Gaocheng était parfaite dans ses ruines et sa décrépitude. Cité célèbre pendant plus de mille ans, ce n'était plus qu'un amas de poussière et de décombres. Jusqu'à aujourd'hui, elle avait échappé à l'insulte finale -les touristes- , mais bientôt, lorsque le Coq de fer deviendrait un turbotrain, ils afflueraient ici, à l'est de Turfan, à quarante kilomètres à l’intérieur du désert.(p 217)
"Turfan était une oasis célèbre il y a quatre siècles" En dessous du niveau de la mer. Chaud. Sec.
"On l'aurait crue sortie tour droit de la Bible, avec ses ânes, ses tonnelles de vigne, ses mosquées"
"Système d'irrigation appelé karez, un réseau de conduits souterrains et de trous de sonde qu'utilisait déjà la dynastie occidentale des Han, deux mille ans auparavant."
Jiayuguan, ça je me souviens! Extrémité occidentale de la grand muraille.Mais surtout une citadelle (restaurée)
Je le case dans le challenge Lire sous la contrainte chez Philippe
Riding the iron Rooster
Paul Theroux
Grasset, 1989, pour mon exemplaire
Traduit par Anne Damour
"C'est l'un des paradoxes du chemin de fer : les passagers peuvent voir les habitants dans leur maison, alors que ces derniers ne voient jamais les voyageurs."
"Il est vrai que n'importe quel récit de voyage en dit plus sur son auteur que sur le pays qu'il décrit."
Jalouse je suis. Paul Theroux adore voyager en train, ses livres le prouvent, et cette fois le voici de retour en Chine, où il s'était rendu en 1980. Nous sommes en 1986, et en voyage avec un groupe franco-anglo-saxon, il part de Londres, rejoint Moscou, hop dans le Transsibérien, à travers Sibérie, Mongolie, puis arrivée en Chine, jusqu'à Pékin, où il quittera ses compagnons de voyage, heureux que son identité n'ait pas été dévoilée, car il veut garder l'anonymat.
"Avez-vous lu le livre de Paul Theroux, sur les voyages en train? demanda Bob.
Non. (Elle se tourna vers moi.) Et vous?
Écrasant mon nez contre la fenêtre, je dis:
-Regardez ces bouleaux!..."
"Les jours se suivent et se ressemblent sur le Transsibérien : c'est rassurant. En soi, le trajet n'a rien d'intéressant, ce qui explique pourquoi il est si plaisant d'être passager et si frustrant d'écrire sur le sujet. Il n'y a rien à raconter."
Paul Theroux comprend un peu le chinois, si j'ai bien suivi, il peut - et préfère- se débrouiller seul, mais hélas parfois on lui impose un accompagnateur; la Chine sort de la Révolution culturelle et les langues ne se délient pas totalement. Il saisit toutes les occasions d'engager conversation avec les gens, souvent en anglais, leur demandant leurs impressions sur ce qui a (aurait) changé en Chine. Il promène un regard fort intéressé, et va parcourir toute la Chine en express, rapide, omnibus, souffrant de la chaleur, du froid, gardant un ton assez distancié et ma foi souvent pince sans rire et souvent j'ai dû faire un effort pour me souvenir qu'il n'est pas anglais!
"-Le gouvernement a nié qu'il y ait des problèmes.
- Alors il doit y en avoir, dis-je. Ne croyez une chose en Chine que lorsqu'elle a été officiellement démentie."
Bien sûr trente ans et plus se sont écoulés, mais l'on sentait déjà à l'époque que la Chine pouvait se diriger vers ce chemin de capitalisme à la chinoise et d'économie non planifiée. De démocratie, heu non. La dernière et longue partie du voyage le conduit au Tibet, et l'on sent bien où le porte sa sympathie.
"La raison principale pour laquelle le Tibet reste si peu développé et si anti-chinois - et si totalement démodé et plaisant - c'est qu'il est l'une des seules merveilles de la Chine qui ne soit pas desservie par le chemin de fer. La chaîne du Kulun garantit que le train n'atteindra jamais Lhassa. C'est probablement mieux ainsi.Je croyais aimer les chemins de fer jusqu'au jour où j'ai vu Lhassa; j'ai alors réalisé que je préférais la nature vierge."
Hélas Monsieur Theroux, pourtant vous connaissez bien les Chinois, ce n'est pas une montagne qui va leur résister! Voici ce qui existe maintenant (et les projets!)
http://www.tibetanreview.net/china-planning-more-railway-lines-in-tibet/ |
"Pour rien au monde je n'aurais manqué ce voyage en train.
- C'est un train abominable , dit M. Fu. Il marche à la vapeur. Il traverse le désert et il est terriblement lent.
Musique divine à mes oreilles."
En plein hiver, dans le nord aux températures vraiment négatives, dans un hôtel pas chauffé.
"Il fait très froid ici, dis-je au gérant, M. Cong.
- Il va faire plus chaud.
- Quand?
- Dans trois ou quatre mois.
- je veux dire, dans l'hôtel, dis-je
- Oui, dans l'hôtel. Et dans tout Langxiang."
Pour terminer, je propose un mix de citations du livre de Paul Theroux, illustrées par des photos personnelles et des souvenirs. Je suis allée en Chine en 2007, venant donc de la Mongolie, avec le Transsiberien (le changement de boggies à la frontière, un grand moment!) et après un arrêt à Datong, suis arrivée à la gare de Pékin (et là on constate que la Chine est très très peuplée)
J'ignore pourquoi c'est aussi en allemand |
J'y suis retournée en 2009, venant cette fois du Kirghizistan, par le col de Torugart (3750 mètres d'altitude). Chez les Ouïgours, alors en pleine effervescence voire rébellion.
"Ils constituent une minorité officielle en Chine, et le Xinjiang est leur région autonome. Descendants de nomades dont le royaume s'étendait jusqu'ici il y a mille deux cents ans, ils parlaient turc et nombre d'entre eux ressemblaient à des paysans italiens.(...) Ils furent écrasés par les hordes des Mongols au 13ème siècle.(...) Ils se convertirent à l'islam.(...) furent conquis par les Chinois à plusieurs reprises, et se rebellèrent plusieurs fois, le plus récemment il y a cent ans*. Ils sont environ quatre millions dans le Xinjiang et semblent n'éprouver aucune sympathie pour les Chinois. Leur monde est entièrement différent"
(*justement en 2009 ils étaient en pleine rébellion, et n'éprouvaient toujours aucune sympathie pour les Hans!)
Je ne me souviens absolument pas de ce trajet ni de Liuyuan. Inquiétant?
Là c'est quelques jours plus tard, un train de nuit? En tout cas c'est celui surnommé l'Iron Rooster ou Coq de fer.Visite de Gaocheng : "Gaocheng était parfaite dans ses ruines et sa décrépitude. Cité célèbre pendant plus de mille ans, ce n'était plus qu'un amas de poussière et de décombres. Jusqu'à aujourd'hui, elle avait échappé à l'insulte finale -les touristes- , mais bientôt, lorsque le Coq de fer deviendrait un turbotrain, ils afflueraient ici, à l'est de Turfan, à quarante kilomètres à l’intérieur du désert.(p 217)
"Le vide mélancolique de tous les grands vestiges" |
Hé oui, les touristes -chinois- sont là! |
"C'était une île verte dans un désert sans vie" |
"Système d'irrigation appelé karez, un réseau de conduits souterrains et de trous de sonde qu'utilisait déjà la dynastie occidentale des Han, deux mille ans auparavant."
Jiayuguan, ça je me souviens! Extrémité occidentale de la grand muraille.Mais surtout une citadelle (restaurée)
"La Muraille se dissipait vers l'ouest, petite et délabrée, à peine plus réelle qu'une idée ou qu'une illusion-les vestiges d'une grand dessein." |
La citadelle |
Heu oui, on reconstitue |
Quand te mets-tu à écrire tes propres souvenirs de voyage ? Il me semble que tu as de la matière :-)) Je n'ai pas lu cet auteur, je vais me pencher sur sa production.
RépondreSupprimerJ'ai de la matière, mais pas trop de mémoire, et je lis les livres des autres. Sinon, j'écris quelques billets sur le blog, non? Et je case quelques photos par ci par là.^_^ Ceux sur La route de la soie ont mal supporté la migration vers blogspot. J'avais aussi commencé à rédiger sur mon séjour en Afrique, mais bah, paresse paresse (il me reste pas mal d'écrits pourtant, ma mère avait gardé tous mes courriers!)
SupprimerQuant à Theroux, il a voyagé en train dans d'autres coins, j'ai un de ses livres dans ma PAL depuis des années...
Bouquin lu il y a longtemps mais j'avais beaucoup aimé. Moi aussi j'aime bien les voyages en train...
RépondreSupprimerOn prend mieux conscience des changements de paysage (mais c'est plus long que par avion ^_^)
SupprimerPaul Théroux a longtemps été pour moi un must des recits de voyages
RépondreSupprimerj'ai à peu près tous ses livres, mais une relecture récente m'a donné l'impression que parfois il y avait un brin de condescendance dans ses vues sur un pays ou ses habitants
Ceci dit ce livre reste un témoignage extraordinaire d'une chine aujourd'hui différente même si certains problèmes perdurent
As tu lu Derrière la grande muraille de Colin Thubron ? je pense qu'il est épuisé mais doit se trouver d'occasion il est aussi excellent
Une sorte de regard ironique au dixième degré? Mmmh, à l'égard des Hans peut-être, pas des Ouïgours; une admiration tout de même, mais aussi une opinion sur ceux rencontrés. je compte lire celui qui se passe en Amérique, Patagonie Express, je verrai mon ressenti. Ceci étant, j'adore voyager avec lui!
SupprimerDe Thubron j'ai lu celui sur la Sibérie, mais ma bibli possède Derrière la grande muraille, donc je le veux (et comme je viens d'emprunter Oasis interdites d'Ella Maillart, tu vois mes lectures!)
J'ai lu Patagonie express il y a longtemps et là ton billet me fait percuter. Ah mais bien sûr, Paul c'est le papa de Marcel, celui qui a écrit le merveilleux "Au nord du monde", on comprend où il a puisé son inspiration !
RépondreSupprimerJ'ai à lire Patagonie Express (sur mes étagères depuis... longtemps). J'ai adoré Au nord du monde, quelle famille!!!
Supprimerquelle grande voyageuse , bravo pour ce beau billet on part bien avec toi le temps de la lecture moi qui suis comme une bernique sur mon rocher breton j'adore voyager en lecture.
RépondreSupprimerQuand on habite la Bretagne, y -t-il besoin d'aller ailleurs? ^_^ Plus sérieusement, voyager par les livres c'est bien aussi.
SupprimerUne lecture qui était pour toi. Merci pour tes photos d'illustration.
RépondreSupprimerJe recycle mes souvenirs (avec plaisir!)
SupprimerJ'aime la Chine et les voyages en train - ce livre avait donc tout pour me plaire. Et pourtant, j'ai eu l'impression que Theroux était un gros râleur et cela m'a sérieusement ennuyée. J'aurais préféré plus de descriptions de son voyage que de commentaires sur les gens qui l'entourent.
RépondreSupprimerJ'ai été en Chine en 2001 - ça fait longtemps déjà ! Je raconte ça ici: https://suasaday.wordpress.com/category/chine/ J'ai écrit ces billets 12 ans après mais en me basant sur les notes prises à l'époque, ce que je ne faisais pas systématiquement à cette période.
Oh pas si râleur, il supporte le froid et la chaleur, et la saleté sans doute, mieux que certains.
SupprimerBon, je vais voir ça! Tu as raison de prendre des notes, je n'en prends pas (et pour le Transsibérien, j'ai fait fort, je suis partie sans appareil photo...)
Quel voyage, aussi bien celui de Théroux que le tien !
RépondreSupprimerCe transsibérien, ce qu'il a pu inspirer les écrivains, les poètes... Qui sait ? peut-être parce qu'il ne s'y passe rien !
Fascinant, ce Transsibérien, faut aimer les jours qui se suivent et se ressemblent (mais il y aurait à raconter!) A l'époque (2007) j'avais lu plein de bouquins.
SupprimerJe note ce récit, j'aime le titre. Ton billet est formidable d'enthousiasme et de souvenirs, une parfaite illustration du nom de ton blog.
RépondreSupprimerOh merci pour tes compliments. ^_^ De mon côté ce fut aussi un plaisir de lecture, et de souvenir!
SupprimerJe mourrai avec un regret : celui de n'avoir pas assez voyagé. Je voudrais visiter le monde entier. Il me faudrait plusieurs vies pour y arriver. D'autant plus que je n'ai quitté l'Europe qu'une seule fois : pour me rendre en Chine justement !
RépondreSupprimerMerci pour cette nouvelle participation à mon challenge et bonne semaine.
Ah tu vois, la Chine, un incontournable si vaste qu'il faut plusieurs voyages. Hélas oui, on ne pourra réaliser tous les voyages dont on rêve (c'est comme pour les livres, on devra en laisser de côté)
SupprimerAaah mais il me plairait beaucoup ce livre ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de récit de voyages, tiens ! Excellents les extraits, en plus ! Et puis moi aussi, je préfère les voyages où on prend son temps.^^
RépondreSupprimer(c'est vrai que tu as de sacrés souvenirs que tu pourrais partager plus longuement^^)
Tiens oui je pourrais faire des billets genre Out of Africa, le problème est qu'il faut scanner les photos... ^_^
SupprimerJ'espère que suivront d'autres récits de voyage, j'ai déjà Ella Maillart sur mes étagères ...
En voilà du voyage ! Merci pour les périples, ceux de Theroux et les vôtres.
RépondreSupprimerTheroux a eu plus de contacts avec la population, il a passé plus de temps. Mais je me contente de mon voyage, excellent souvenir!
SupprimerCal fait drôlement envie, j'ai des démangeaisons de voyage. Ella Maillart c'est génial
RépondreSupprimerHé oui, les voyages... J'espère bien accrocher à Ella Maillart.
Supprimerc'étai un voyage qu'on avait évoqué avec des copains, à la fin des années 80, et puis, ça ne s'est jamais fait...
RépondreSupprimerHé oui... Mais ça peut se faire, ce n'est pas impossible, en fait le tout est assez confortable maintenant.
SupprimerBonjour Keisha, c'est un de mes rêves : prendre le Transsibérien de Moscou à Pékin en passant par la Mongolie (un pays où je rêve d'aller). Et merci pour ces photos de voyages. Moi aussi, j'ai des problèmes de mémoire concernant, j'oublie vite certains lieux, d'autres moins. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerUn rêve assez facilement réalisable! Mieux vaut partir en voyage organisé je pense. Prévoir de la lecture. La Mongolie c'est vraiment comme on l'imagine!
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerc'est toujours un bonheur de te lire et tu pourrais bien faire la même chose que cet auteur ;-)
"Il est vrai que n'importe quel récit de voyage en dit plus sur son auteur que sur le pays qu'il décrit." peut être est-ce ceci qui te fait "peur" ;-)
En tout cas c'est toujours un réel plaisir de te suivre dans tes voyages qui sont comme tes lectures un peu différentes.
Merci merci Keisha
Bisous
Tu es trop mignonne!
SupprimerIl n'y a pas que dans les récits de voyage qu'on se découvre, aussi dans les avis sur les livres, ou le choix des lectures! ^_^ Mais cela n'a pas trop d'importance. Bisous aussi.
Superbes les photos, j'adore... (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerMerci! J'en profite, tu vois...
SupprimerQuel billet ! Tu as un certain talent, toi aussi Keisha, de conteuse voyageuse. Je me souviens avoir pris dans mon adolescence un vieux train qui glissait pendant trois jours sur la crête de la Sierra del Cobre dans le nord du Mexique (un grand canyon encore plus grand). C'était magique. Merci de m'avoir fait découvrir Théroux.
RépondreSupprimerMe parle pas de trains! Mon dada... Actuellement je suis encore près de Pékin, mais avec Ella Maillart (qui vient de rater l'express pour Xian)
SupprimerSi le Mexique a ce genre de trains, je pourrais me laisser tenter... Hélas les voyagistes ne pensent qu'avions et cars, il faut aller vite!
Tu as vu la muraille ? Quelle chance ! Je suis allée dans le sud de la chine seulement ( mais je ne retrouve même plus mon ancien passeport). Du coup, j'ai fait un saut pour un w-e à Hong Kong !!!! C'est tellement vaste la chine qu'en un mois, j'ai l'impression de n'avoir rien vu. C'est noté en tout cas !
RépondreSupprimerIl s'agit du bout le plus occidental, mais pour les parties les mieux conservées et visitables, on y va depuis Pékin (je suis allée aux deux)
SupprimerJe ne connais pas le sud de la chine (grosse envie!) et c'est vrai qu'en un mois on ne peut tout voir!