Les couleurs de nos souvenirs
Michel Pastoureau
Points Seuil, 2010
Quant j'ai acheté ce livre (en 2015) je savais que je voulais découvrir l'auteur, peut-être pas avec ce titre, je pensais plutôt à Bleu, histoire d'une couleur (ou noir, ou vert) mais finalement ce petit poche s'est révélé être une excellente introduction à l'univers de l'auteur.
Quatrième de couverture (moins détaillée que celle de la première édition, tant mieux), mais très bien, pas besoin de la réécrire.
Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ou de la transformer ? Pour tenter de répondre à ces questions, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vif, propos débridés, digressions savantes, ce livre s'attache aux différents domaines où la couleur intervient : vocabulaire et faits de langue, mode et vêtements, objets et pratiques de la vie quotidienne, emblèmes et drapeaux, monde du sport, art et littérature.
Tour à tour ludique, poétique ou nostalgique, ce journal souligne combien la couleur est un lieu de mémoire, une source de plaisirs et plus encore une invitation au rêve.
Dès le départ il était clair que le côté autobiographique serait présent, et ce livre possède la saveur d'une enfance et adolescence parisiennes des années 50 et 60, abordées au fil de chapitres tels Le vêtement (ah les jeans), La vie quotidienne, Les arts et lettres, etc. Où l'on apprend que deux élèves furent renvoyées chez elles car elles avaient osé porter un pantalon rouge!, quelle est la couleur préférée de l'auteur (le vert) et celle de la majorité des occidentaux, son peintre préféré (Vermeer), comment un souvenir de couleur peut se révéler faux, le merveilleux souvenir d'un cadeau, le stylomine à quatre couleurs...
Le livre, plutôt court, fourmille de détails, de réflexions, parfois érudit mais toujours accessible, et parcouru d'un humour de bon aloi.
J'ai découvert avec étonnement combien ces études sur la couleur dont Pastoureau est le spécialiste n'ont pas été 'faciles et estimables' au départ et comment tout a commencé pour lui en classe de dessin de quatrième, avec l'héraldique.
Encore une fois, c'est un essai qui déchaîne mon enthousiasme!
Michel Pastoureau
Points Seuil, 2010
Quant j'ai acheté ce livre (en 2015) je savais que je voulais découvrir l'auteur, peut-être pas avec ce titre, je pensais plutôt à Bleu, histoire d'une couleur (ou noir, ou vert) mais finalement ce petit poche s'est révélé être une excellente introduction à l'univers de l'auteur.
Quatrième de couverture (moins détaillée que celle de la première édition, tant mieux), mais très bien, pas besoin de la réécrire.
Que reste-t-il des couleurs de notre enfance ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans le champ de la mémoire ? Comment est-elle capable de la stimuler ou de la transformer ? Pour tenter de répondre à ces questions, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique s'étendant sur plus d'un demi-siècle (1950-2010). Souvenirs personnels, notations prises sur le vif, propos débridés, digressions savantes, ce livre s'attache aux différents domaines où la couleur intervient : vocabulaire et faits de langue, mode et vêtements, objets et pratiques de la vie quotidienne, emblèmes et drapeaux, monde du sport, art et littérature.
Tour à tour ludique, poétique ou nostalgique, ce journal souligne combien la couleur est un lieu de mémoire, une source de plaisirs et plus encore une invitation au rêve.
Dès le départ il était clair que le côté autobiographique serait présent, et ce livre possède la saveur d'une enfance et adolescence parisiennes des années 50 et 60, abordées au fil de chapitres tels Le vêtement (ah les jeans), La vie quotidienne, Les arts et lettres, etc. Où l'on apprend que deux élèves furent renvoyées chez elles car elles avaient osé porter un pantalon rouge!, quelle est la couleur préférée de l'auteur (le vert) et celle de la majorité des occidentaux, son peintre préféré (Vermeer), comment un souvenir de couleur peut se révéler faux, le merveilleux souvenir d'un cadeau, le stylomine à quatre couleurs...
Le livre, plutôt court, fourmille de détails, de réflexions, parfois érudit mais toujours accessible, et parcouru d'un humour de bon aloi.
J'ai découvert avec étonnement combien ces études sur la couleur dont Pastoureau est le spécialiste n'ont pas été 'faciles et estimables' au départ et comment tout a commencé pour lui en classe de dessin de quatrième, avec l'héraldique.
Encore une fois, c'est un essai qui déchaîne mon enthousiasme!
Commentaires
C'est bizarre mais j'ai pas de réels souvenirs de couleurs...
Le kaki de mes jambières tricotées par ma mère ...
Le vert de ma combinaison des années 80
Oui des couleurs qui reviennent par les photos polaroid de nos souvenirs.
Bises
Tu vois bien que toi aussi.
Bises.
J'ai vu ses livres au Louvre Lens ce dimanche. J'ai hésité à en acheter un, puis j'y ai renoncé.
Bon mardi gras.
Quant aux livres de pastoureau, là je lis une 'suite' et je m'amuse bien (tout en réfléchissant)
Tu as arrêté de peindre?