Nos vies
Marie-Hélène Lafon
Buchet Chastel, 2017
"Je me suis enfoncée dans le labyrinthe des vies flairées, humées, nouées, esquissées, comme d'autres eussent crayonné, penchés sur un carnet à spirale."
Sexagénaire, parisienne originaire de province, après une carrière dans la comptabilité et une histoire d'amour brusquement stoppée, Jeanne la narratrice a gardé son habitude d'observer, d'imaginer, d'inventer. Au Franprix du quartier, c'est une caissière, Gordana, qui l'intéresse. Gordana dont elle ne sait rien, mais à qui elle invente une vie (vraisemblable) . De même, tout en mode conditionnel, elle narre la vie d'un homme qui chaque semaine, fidèle à sa caisse, mange des yeux Gordana et tente d'attirer son intérêt, en vain.
Par ailleurs Jeanne dévoile sa propre existence, ses amours, sa famille, son amie Isabelle. En fait, des vies ordinaires mais pas méprisables, des vies, quoi. Le roman se lit facilement, l'écriture de Marie-Hélène Lafon est bien reconnaissable, parfois rugueuse, sans désir de faire joli ou d'émouvoir. Un roman que j'ai dévoré, mais où il me manque un petit quelque chose pour que je sois conquise. En fait, il faudrait que je relise l’extraordinaire Chantiers, tellement merveilleux qu'une fois terminé j'ai dit 'pas de billet, je dois absolument le relire avant'. Affaire encore à suivre!
Les avis de Laure, Le bibliophare, Sibylline de lecture écriture (oui c'est vrai que nous-mêmes le faisons parfois), Mylène, Alex,
Marie-Hélène Lafon
Buchet Chastel, 2017
"Je me suis enfoncée dans le labyrinthe des vies flairées, humées, nouées, esquissées, comme d'autres eussent crayonné, penchés sur un carnet à spirale."
Sexagénaire, parisienne originaire de province, après une carrière dans la comptabilité et une histoire d'amour brusquement stoppée, Jeanne la narratrice a gardé son habitude d'observer, d'imaginer, d'inventer. Au Franprix du quartier, c'est une caissière, Gordana, qui l'intéresse. Gordana dont elle ne sait rien, mais à qui elle invente une vie (vraisemblable) . De même, tout en mode conditionnel, elle narre la vie d'un homme qui chaque semaine, fidèle à sa caisse, mange des yeux Gordana et tente d'attirer son intérêt, en vain.
Par ailleurs Jeanne dévoile sa propre existence, ses amours, sa famille, son amie Isabelle. En fait, des vies ordinaires mais pas méprisables, des vies, quoi. Le roman se lit facilement, l'écriture de Marie-Hélène Lafon est bien reconnaissable, parfois rugueuse, sans désir de faire joli ou d'émouvoir. Un roman que j'ai dévoré, mais où il me manque un petit quelque chose pour que je sois conquise. En fait, il faudrait que je relise l’extraordinaire Chantiers, tellement merveilleux qu'une fois terminé j'ai dit 'pas de billet, je dois absolument le relire avant'. Affaire encore à suivre!
Les avis de Laure, Le bibliophare, Sibylline de lecture écriture (oui c'est vrai que nous-mêmes le faisons parfois), Mylène, Alex,
Commentaires
Nadine N.
(bonjour Nadine!)
Bonne fin de semaine.
Oui bien sûr j'ai aimé cette façon d'inventer (ah ce conditionnel!) mais je reste un peu sur ma faim.
Bonne fin de semaine (et un autre pour le challenge demain!)