Tu vas aimer notre froid
Un hiver en Yakoutie
Harold Schuiten
Les impressions nouvelles, 2018
Remplaçant dans une école professionnelle belge, ex-journaliste pigiste, Harold Schuiten fouine sur internet, pour ses cours de géographie, et le voilà sur un site évoquant l'école Sakhabelge de Kepteni.
"Quelle probabilité statistique accorder à tout ça: l'existence au fin fond de la Sibérie, d’une école "belge" où on célébrerait la Belgique et où on enseignerait le français aux Yakoutes, une peuplade animiste? C'est comme si la matrice avait buggé, générant au hasard des tranches de présent incohérentes."
Quelques mois et quelques paperasseries plus tard, le voilà à Yakoutsk. Puis à Kepteni, petit village accessible seulement l'hiver, car pas de pont sur la très très large Léna, dont on doit attendre le gel pour passer dessus en voiture. Et quels véhicules! Pas un poil d'électronique, mais réparables facilement. La survie en dépend.
Une fois à Kepteni, le voilà enseignant le français (et l'anglais), découvrant la vie du village. Les ours? Oui, pas loin, mais ils dorment actuellement. La température? A - 45°, pas de cours pour les plus jeunes. A partir de - 47°, on arrête pour les plus âgés, à - 51 ° on ferme l'école.
Vaste et peu peuplé, on l'aura compris.
A lecture de ce (trop, hélas!) court livre, j'ai appris plein de choses sur la Yakoutie, et la Russie en général, l'auteur ayant poursuivi son voyage par le train jusqu'à l'extrême orient russe. "Pour vérifier qu'il n'y a rien. C'est le concept du voyage."
Dois-je ajouter que l'humour de l'auteur a beaucoup ajouté au plaisir du voyage?
Un article dans La libre Belgique, une émission,
Bonne pioche Masse critique Babelio
Un hiver en Yakoutie
Harold Schuiten
Les impressions nouvelles, 2018
Remplaçant dans une école professionnelle belge, ex-journaliste pigiste, Harold Schuiten fouine sur internet, pour ses cours de géographie, et le voilà sur un site évoquant l'école Sakhabelge de Kepteni.
"Quelle probabilité statistique accorder à tout ça: l'existence au fin fond de la Sibérie, d’une école "belge" où on célébrerait la Belgique et où on enseignerait le français aux Yakoutes, une peuplade animiste? C'est comme si la matrice avait buggé, générant au hasard des tranches de présent incohérentes."
Quelques mois et quelques paperasseries plus tard, le voilà à Yakoutsk. Puis à Kepteni, petit village accessible seulement l'hiver, car pas de pont sur la très très large Léna, dont on doit attendre le gel pour passer dessus en voiture. Et quels véhicules! Pas un poil d'électronique, mais réparables facilement. La survie en dépend.
Une fois à Kepteni, le voilà enseignant le français (et l'anglais), découvrant la vie du village. Les ours? Oui, pas loin, mais ils dorment actuellement. La température? A - 45°, pas de cours pour les plus jeunes. A partir de - 47°, on arrête pour les plus âgés, à - 51 ° on ferme l'école.
Vaste et peu peuplé, on l'aura compris.
A lecture de ce (trop, hélas!) court livre, j'ai appris plein de choses sur la Yakoutie, et la Russie en général, l'auteur ayant poursuivi son voyage par le train jusqu'à l'extrême orient russe. "Pour vérifier qu'il n'y a rien. C'est le concept du voyage."
Dois-je ajouter que l'humour de l'auteur a beaucoup ajouté au plaisir du voyage?
Un article dans La libre Belgique, une émission,
Bonne pioche Masse critique Babelio
Je l'ai feuilleté hier en librairie et j'ai eu beaucoup de mal à le reposer sur la table (je peux être très raisonnable quelquefois).
RépondreSupprimerBravo à ta 'raisonnabilité'! Tu vois, je l'ai eu par Babelio, il m'avait attiré l'oeil...
SupprimerAgréablement surprise de découvrir qu'on apprend le français dans ce lieu reculé.
RépondreSupprimerL'y apprend-on encore, je ne sais; l'auteur semble avoir été le dernier. En tout cas, tu penses bien que je n'allais pas rater ce récit!
Supprimerle genre de livres qui réchauffent le cœur et l'esprit même à moins 51° ....
RépondreSupprimerEn restant bien au chaud chez soi... ^_^
Supprimertu me donnes envie :-)
RépondreSupprimerN'est-ce pas?
SupprimerJE note, surtout que je veux connaître un endroit où je n'irai jamais ( -45 degré, ce n'est pas humain).
RépondreSupprimerOh mais les températures sont encore plus basses, là-bas, tu sais! ^_^
SupprimerJe connais quelqu'un à qui ce livre plairait beaucoup ! Et même moi, je serais tentée (de le lire avant de lui offrir !)
RépondreSupprimerN'hésite pas, alors! ^_^
Supprimertu me donnes envie de voyager, mais j'attendrai l'été!
RépondreSupprimerAh la grande voyageuse... La Sibérie l'été, c'est vivable (gare aux moustiques?)
SupprimerJe caille déjà à -2°, alors -45°c, je n'ose même pas imaginer ! Un livre à mettre de côté pour la prochaine canicule...
RépondreSupprimerJe l'ai lu la semaine dernière, ça a bien relativisé notre épisode neigeux. ^_^
SupprimerAh le fameux livre dont tu me parlais dans ton commentaire l'autre jour... Il y a quelque chose de fascinant dans les récits qui ont pour décor cette région du monde je trouve :-)
RépondreSupprimerFascinant c'est le mot; J'en aurais bien repris une petite couche (de glace)
SupprimerOh, mais tu voyages beaucoup en ce moment ! Je note pour l'instant le livre d'Eleonore Frey (je me souviens mieux de l'auteur que du titre !) qui me tente beaucoup.
RépondreSupprimerOkhotsk, même région d'ailleurs, comme quoi les livres se suivent et parlent de lieux proches...
SupprimerVoilà une affectation intéressante ! Moi qui me plains des températures en classe...
RépondreSupprimerEn classe j'ai un record à 5 degrés, il y a longtemps (et les gamins étaient tout terrain, on a bossé!)
SupprimerEncore une belle trouvaille ! Quoiqu'en voyant le titre, j'ai tout de suite pensé "certainement pas !".^^ Ils ne ferment les écoles qu'à -51° ! S'ils avaient vu le souk ici la semaine dernière, ils n'en seraient pas revenu !;-) (moi le choc c'était les magasins qui ont fermé plus tôt le mercredi sous prétexte des conditions climatiques, et mon supermarché local absolument pas approvisionné, ils n'avaient plus rien dans les rayons, ni les fruits et légumes, ni rien ! Pour une petite journée de petite neige !!)
RépondreSupprimerVoui mais à Paris le froid est un froid spécial. ^_^ Sans rire ça doit être humide donc plus difficile à supporter? Un bon - 20, sec et ensoleillé, bien couvert, je ne dis pas non.
SupprimerCe que tu dis me pousserait bien à lire ce livre...
RépondreSupprimerMais je ne supporterais pas le froid ! Oh non ! J'ai horreur de ça, de la chaleur excessive aussi d'ailleurs !
Bonne fin de semaine.
Il faut y être né, dans ces coins là, je suppose...
SupprimerJ'adore ! Tu fais toujours des trouvailles incroyables !
RépondreSupprimerBonne pioche Babelio, je le sentais bien, et en plus c'est écrit comme j'aime!
SupprimerEt alors, il n'y a vraiment rien de rien au bout de son voyage ?
RépondreSupprimerOh il nous promène bien dans l'est de la Sibérie, et je crois me souvenir qu'après il part en Afrique... ^_^
SupprimerCa doit être passionnant ! Je vais en suggérer l'achat à la Médiathèque. Merci.
RépondreSupprimerBonne idée!
Supprimercomme souvent, tentée par ce genre de livre. Comme souvent, inexistant dans ma bibli!
RépondreSupprimerIl est paru il y a peu. Fais une demande.
SupprimerDépaysement garanti !
RépondreSupprimerPour ça oui.
SupprimerOh, je suis sûr que je l'adorerais celui là ;-)
RépondreSupprimerAu coin du feu, avec une boisson chaude : sûrement! ^_^
SupprimerTu as tout à fait raison ;0) du moins 45 je ne sais même pas si je supporterais, il faut avoir l'habitude depuis tout petit à mon avis ;0) Bon dimanche Keisha
SupprimerOn ne réalise même pas ce que c'est, ce froid! Bonne semaine à toi.
SupprimerJe déteste le froid ! :-) (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerMême pas bien couvert et avec le soleil?
Supprimerah un livre de froid et de neige c'est bon pour moi ça je note
RépondreSupprimerOn reste dans l'arctique!
SupprimerJe ne savais même pas que ce coin du monde existait! Je veux, of course!
RépondreSupprimerTu vois, on relativise l'hiver de par nos coins...
SupprimerBonjour Keisha, je ne suis pas sûre qu'entre -47° et - 51°, on sente la différence. Pour supporter de telles températures, comme je dit, il faut y être né dans ces régions. Bon dimanche avec Bach et Gounod.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord, mais il faut bien une limite au-delà de laquelle on ferme. Même si pour nous cela paraît exactement aussi difficile à supporter.
SupprimerLe dimanche fut réussi, merci à toi (de passage chez Aifelle ^_^)
oh, tout ceci devrait me plaire ! Mais question : le lire en pleine été pour se rafraichir ou dans les jours qui arrive sous la couette, pour apprécier la chaleur de celle-ci ?!!!
RépondreSupprimerLes deux me semblent bien! Je l'ai lu en plein hiver, donc j'ai pu relativiser.
SupprimerOriginal et intéressant :)
RépondreSupprimerVraiment un livre que j'aime.
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