Little America
Henry Bromell
Gallmeister, 2017
Collection Americana
traduit par Janique Jouin-de-Laurens
Parution totem en mai 2018, je dis ça je dis rien!
Inutile de chercher le Korach sur une carte, ce petit pays (fictif mais parfaitement exemplaire ), censé se situer aux frontières de la Syrie, de la Jordanie et de l'Irak et exister en 1958, a disparu, même dans le temps de ce roman.
En 1958 donc, à l'ambassade américaine d'Hamra, arrivent Mack Hopper, son épouse Jean et leur fils Terry, le narrateur. Ambassade comprenant le personnel habituel, sachant que bien sûr s'y glissent des agents de renseignements. Dont Mack, travaillant depuis des années pour la CIA. Sa mission : amorcer une amitié avec le jeune roi du Korach.
C'est l'époque de la guerre froide, russes et américains n'aiment pas qu'on piétine leur plates bandes, de plus Nasser est au pouvoir en Egypte, Israël est dans le coin, les Frères Musulmans n'aiment pas certaines évolutions du pays. Bref, une jolie poudrière. Sans pétrole, avec bédouins sous la tente dans le lointain, mais une poudrière quand même.
Dès le départ, on sait que ça s'est mal terminé pour le pays (démembré par ses voisins) et le roi (assassiné, comme son père d'ailleurs). Mais qui l'a tué?
Le roman dévoile les dessous pas jolis jolis de la politique américaine rayon barbouzes, on y croit hélas vraiment. L'enquête est menée par Terry, réussira-t-il à braver le mur du silence? Ses souvenirs de cette période, où gamin il vivait à Little America, l'enclave destinée aux américains, alternent avec ses recherches. Connaîtra-t-il finalement le rôle de son père dans l'histoire?
Je suis étonnée de n'avoir pas vu ce roman sur les blogs (mais au moins la -bonne- surprise est totale!), car il se dévore et n'est pas qu'un simple roman d'espionnage comme on pourrait le penser. Le Korach -ou un pays de la région- est parfaitement reconstitué dans sa vie, son ambiance, ses enjeux de pouvoir.
Les avis chez babelio, bibliosurf,
Henry Bromell
Gallmeister, 2017
Collection Americana
traduit par Janique Jouin-de-Laurens
Parution totem en mai 2018, je dis ça je dis rien!
Inutile de chercher le Korach sur une carte, ce petit pays (fictif mais parfaitement exemplaire ), censé se situer aux frontières de la Syrie, de la Jordanie et de l'Irak et exister en 1958, a disparu, même dans le temps de ce roman.
En 1958 donc, à l'ambassade américaine d'Hamra, arrivent Mack Hopper, son épouse Jean et leur fils Terry, le narrateur. Ambassade comprenant le personnel habituel, sachant que bien sûr s'y glissent des agents de renseignements. Dont Mack, travaillant depuis des années pour la CIA. Sa mission : amorcer une amitié avec le jeune roi du Korach.
C'est l'époque de la guerre froide, russes et américains n'aiment pas qu'on piétine leur plates bandes, de plus Nasser est au pouvoir en Egypte, Israël est dans le coin, les Frères Musulmans n'aiment pas certaines évolutions du pays. Bref, une jolie poudrière. Sans pétrole, avec bédouins sous la tente dans le lointain, mais une poudrière quand même.
Dès le départ, on sait que ça s'est mal terminé pour le pays (démembré par ses voisins) et le roi (assassiné, comme son père d'ailleurs). Mais qui l'a tué?
Le roman dévoile les dessous pas jolis jolis de la politique américaine rayon barbouzes, on y croit hélas vraiment. L'enquête est menée par Terry, réussira-t-il à braver le mur du silence? Ses souvenirs de cette période, où gamin il vivait à Little America, l'enclave destinée aux américains, alternent avec ses recherches. Connaîtra-t-il finalement le rôle de son père dans l'histoire?
Je suis étonnée de n'avoir pas vu ce roman sur les blogs (mais au moins la -bonne- surprise est totale!), car il se dévore et n'est pas qu'un simple roman d'espionnage comme on pourrait le penser. Le Korach -ou un pays de la région- est parfaitement reconstitué dans sa vie, son ambiance, ses enjeux de pouvoir.
Les avis chez babelio, bibliosurf,
J'avais repéré ce titre il y a belle lurette, mais la lecture du résumé ne m'avait pas convaincue. Je m'étais arrêtée à "In 1958, at the height of the Cold War, CIA agent", persuadée que ce n'était pas pour moi. Mais tu as l'air tellement enthousiaste que peut-être...
RépondreSupprimerOh tu as plein d'aventures et de souvenirs de jeunesse du narrateur, sous les belles nuit du Korach... ^_^ Un roman plutôt subtil...
SupprimerSi tu dis qu'il est subtil. En effet, je craignais un roman écrit par un Américain avec ses gros sabots et ses stéréotypes.
SupprimerLes services américains en prennent pour leur grade, comment ils manipulent sans trop se préoccuper des conséquences, du moment qu'ils ont le dessus sur leurs 'ennemis' de la guerre froide.
SupprimerTu as de plus la vision d'un gamin à l'époque, le narrateur, et ses recherches une fois adulte, oh je te dis que c'est passionnant.
Il était passé sous les radars !
RépondreSupprimerOn peut le dire! ^_^
SupprimerJ'ai dû regarder dans ma PAL pour voir s'il ne s'agissait pas d'un de mes "Totems" en attente, j'en ai cinq ou six, je ne peux y résister ! (mais je n'ai pas encore celui-ci, aïe, aïe !)
RépondreSupprimerA une époque j'achetais systématiquement les 'Totem' dès leur sortie, mais je me suis calmée, et finalement je pioche à la bibli...
SupprimerPffff, une éternité que je n'ai pas lu un roman publié chez Gallmeister !
RépondreSupprimerC'était mon cas, ça me tombait des mains, ça ne me disait rien, et puis là, coup sur coup, plusieurs chouettes lectures!
SupprimerA nouveau tout à fait inconnu ! Bon weekend.
RépondreSupprimerTu sais, il l'était aussi juste avant que je l'emprunte à la bibli. ^_^
SupprimerHmmm, un peu comme Jackie Brown sans sa dernière phrase.^^
RépondreSupprimerJe sais, Guerre et paix. Mais il y aura une vie après, tu sais. ^_^
SupprimerVoilà un éditeur que je ne lis jamais ou presque, pas d'explication à cela, rarement tentée.
RépondreSupprimerHa dommage! Essaie un peu, il y a un peu de tout quand même, tu peux y trouver ton bonheur.
SupprimerEffectivement, jamais vu sur les blogs.
RépondreSupprimerEt c'est bien dommage!!!
SupprimerBonjour Keisha, un roman qui me paraît alléchant. Et effet, pas vu chroniqué sur les blogs et je ne l'ai pas beaucoup vu non plus en librairie... Bon dimanche.
RépondreSupprimerComme quoi les biblis ont du bon.
SupprimerPerso, je ne suis pas bien fan de romans aussi ancrés dans cette époque de la guerre froide...
RépondreSupprimerAh tu as l'ambiance du Moyen Orient, les souks, les bédouins... ^_^
SupprimerUne fiction comme un mensonge qui dit la vérité ? Je le note. Bon dimanche, Keisha.
RépondreSupprimerHeu... Tu as l'art de résumer l'affaire.
SupprimerJe l'ai vu passer, mais absolument pas tenté par le lieu où se passe le roman. C'est un de mes gros pb de lectrice, il y a des pays qui ne m'attirent pas spécialement, et donc je n'ai pas envie de m'y balader avec mes lectures.
RépondreSupprimerEn fait le pays n'existe pas mais c'est un mix de pays plausibles dans la région. Un roman plutôt subtil et intelligent.
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