4321
Paul Auster
Picador, 2018
M'enfin quoi, Paul Auster a fait attendre ses lecteurs de longues années depuis parution de Sunset Park, mais ça valait le coup de patienter. Bon, j'aurais pu lire ses essais et autres textes, c'est sûr. Bref.
La taille de la bête semble avoir fait fuir les gens (bravo aux blogueuses citées ci-dessous) et je me le réservais pour le 'pavé de l'été' . C'est de plus lu en VO, avec 891 pages écrites assez petit. Étonnamment aisé à lire, d'ailleurs (je parle du texte, pas de la taille des caractères), je n'ai vraiment pas peiné.
Alors, de quoi ça parle?
Archie Ferguson est le petit fils d'immigrants européens, le fils unique d'un propriétaire de magasins et d'une photographe. On va suivre Ferguson, né en 1947 (tiens tiens, comme Paul Auster) jusqu'au début des années 1970.
Assez vite arrivent des détails troublants, et -c'est connu je pense, maintenant- le lecteur réalise qu'en fait on suit quatre Ferguson aux vies différentes mais avec des ressemblances. Les frères de son père sont assez 'toxiques', et selon leur éloignement ou pas, tout évolue bien différemment, la situation familiale en particulier, son niveau de vie, les relations avec son père, ses études, mais demeurent des constantes, à savoir la littérature, la musique, le cinéma, l'université, les grandes pages de l'histoire américaine des années 50 et 60, et la France (cocorico), en particulier Paris, le sport (baseball ou tennis) et Amy Scheiderman, au statut variable selon les versions 432 ou 1 mais incontournable.
"To imagine how things could be different for him even though he was the same.""What if?"
(imaginer comment les choses pouraient être différentes pour lui même s'il était le même? / Et si?)
Bien, on a donc quatre histoires, et je conseille de lire à la suite, en fait on ne s'y perd pas, au pire quelques paragraphes suffisent pour reprendre pied.
D'accord, mais y-a-t'il des longueurs ?
D'abord, il n'y a pas vraiment de répétitions, même si certains événements extérieurs demeurent (assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, émeutes à Newark, événements à l'université de Columbia). Les différences permettent d'ailleurs de brosser un portrait plus complet de l'Amérique de l'époque.
Ensuite, les amis, c'est Paul Auster, et il sait fichtrement bien mener une narration!
J'avoue avoir juste eu un coup de mou quand il y avait un poil trop de baseball, et à Columbia, j'ai décroché sur le récit des événements.
Alors, aimé ou pas?
Comment ne pas être fasciné par la connaissance qu'il a de Paris? L'amour qu'il a pour la France?
Je n'ai pu m'empêcher de penser qu'Auster est fort présent dans ce roman, comment Ferguson découvre le pouvoir de la littérature, engloutissant les 'grandes œuvres' à marche forcée, comment, selon les versions, il se lance dans l'écriture d'un roman (tout le processus créatif, jusqu'à l'édition, on sent le vécu), ou de poèmes, ou de traductions, bref, c'est passionnant.
Pour les familiers d'Auster, on s'amuse à retrouver des clins d'oeil (par exemple un Moon Palace) et même si chaque histoire prise séparément paraît assez classique, je me suis régalée à retrouver l'imagination habituelle de Paul Auster justement dans les écrits de son héros, ces histoires flirtant avec le fantastique, on a même des morceaux d'écrits. Comment ne pas s'amuser aussi de l'histoire racontée de cet homme devant choisir un chemin? Ferguson n'a pas eu à choisir, c'est Auster qui l'a fait pour lui, mais, quoique. Quant à la nouvelle sur la paire de chaussures, quel talent!
Bourré de réflexions
Le Ferguson auteur: "Books lived inside you only as long as you were writing them, but once they came out of you they were all used up and dead."(p 755)
(les livres vivent à l'intérieur de vous aussi longtemps que vous êtes en train de les écrire, mais une fois sortis de vous ils sont usés et morts)
D'accord ou pas? Je n'écris pas, je lis, et ai plutôt l'impression que les livres vivent une belle et longue vie après...
Conclusion
J'espère avoir convaincu de se lancer dans ce pavé, avec vraiment des richesses quasiment à chaque page. J'ai essayé de ne pas trop en dire, mais les curieux, au risque et péril de leur bonheur de lecture, trouveront des avis sur le net (les journalistes sont terribles pour cela), qui leur raconteront tout ou presque. Y compris pourquoi ce titre 4321...
Pour terminer en s'amusant:
Des erreurs dans ce roman? En 1965 Ferguson lit Silence de John Cage, et un billet ou avis (pas retrouvé) s'en étonne car à l'époque ce livre n'était pas paru (en français). J'ai vérifié, il est paru en 1961, donc pas d'erreur.
Mais je pense en avoir trouvé une! Page 459, Auster/Ferguson s'émerveille que la latitude de Paris permette cette luminosité jusqu'à 22 h 30 voire 22 h 45 -juste après mi juillet, donc c'est correct, il suffit de se souvenir de l'heure de démarrage du feu d'artifice, jamais avant 23 h. Sauf que, nous sommes dans les années 60, et l'heure d'été était-elle effective?
Les avis de Papillon, kathel, Valérie, culturelle, mimi,
Vraiment le pavé de l'été, (chez Brize)
Paul Auster
Picador, 2018
M'enfin quoi, Paul Auster a fait attendre ses lecteurs de longues années depuis parution de Sunset Park, mais ça valait le coup de patienter. Bon, j'aurais pu lire ses essais et autres textes, c'est sûr. Bref.
La taille de la bête semble avoir fait fuir les gens (bravo aux blogueuses citées ci-dessous) et je me le réservais pour le 'pavé de l'été' . C'est de plus lu en VO, avec 891 pages écrites assez petit. Étonnamment aisé à lire, d'ailleurs (je parle du texte, pas de la taille des caractères), je n'ai vraiment pas peiné.
Alors, de quoi ça parle?
Archie Ferguson est le petit fils d'immigrants européens, le fils unique d'un propriétaire de magasins et d'une photographe. On va suivre Ferguson, né en 1947 (tiens tiens, comme Paul Auster) jusqu'au début des années 1970.
Assez vite arrivent des détails troublants, et -c'est connu je pense, maintenant- le lecteur réalise qu'en fait on suit quatre Ferguson aux vies différentes mais avec des ressemblances. Les frères de son père sont assez 'toxiques', et selon leur éloignement ou pas, tout évolue bien différemment, la situation familiale en particulier, son niveau de vie, les relations avec son père, ses études, mais demeurent des constantes, à savoir la littérature, la musique, le cinéma, l'université, les grandes pages de l'histoire américaine des années 50 et 60, et la France (cocorico), en particulier Paris, le sport (baseball ou tennis) et Amy Scheiderman, au statut variable selon les versions 432 ou 1 mais incontournable.
"To imagine how things could be different for him even though he was the same.""What if?"
(imaginer comment les choses pouraient être différentes pour lui même s'il était le même? / Et si?)
Bien, on a donc quatre histoires, et je conseille de lire à la suite, en fait on ne s'y perd pas, au pire quelques paragraphes suffisent pour reprendre pied.
D'accord, mais y-a-t'il des longueurs ?
D'abord, il n'y a pas vraiment de répétitions, même si certains événements extérieurs demeurent (assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, émeutes à Newark, événements à l'université de Columbia). Les différences permettent d'ailleurs de brosser un portrait plus complet de l'Amérique de l'époque.
Ensuite, les amis, c'est Paul Auster, et il sait fichtrement bien mener une narration!
J'avoue avoir juste eu un coup de mou quand il y avait un poil trop de baseball, et à Columbia, j'ai décroché sur le récit des événements.
Alors, aimé ou pas?
Comment ne pas être fasciné par la connaissance qu'il a de Paris? L'amour qu'il a pour la France?
Je n'ai pu m'empêcher de penser qu'Auster est fort présent dans ce roman, comment Ferguson découvre le pouvoir de la littérature, engloutissant les 'grandes œuvres' à marche forcée, comment, selon les versions, il se lance dans l'écriture d'un roman (tout le processus créatif, jusqu'à l'édition, on sent le vécu), ou de poèmes, ou de traductions, bref, c'est passionnant.
Pour les familiers d'Auster, on s'amuse à retrouver des clins d'oeil (par exemple un Moon Palace) et même si chaque histoire prise séparément paraît assez classique, je me suis régalée à retrouver l'imagination habituelle de Paul Auster justement dans les écrits de son héros, ces histoires flirtant avec le fantastique, on a même des morceaux d'écrits. Comment ne pas s'amuser aussi de l'histoire racontée de cet homme devant choisir un chemin? Ferguson n'a pas eu à choisir, c'est Auster qui l'a fait pour lui, mais, quoique. Quant à la nouvelle sur la paire de chaussures, quel talent!
Bourré de réflexions
Le Ferguson auteur: "Books lived inside you only as long as you were writing them, but once they came out of you they were all used up and dead."(p 755)
(les livres vivent à l'intérieur de vous aussi longtemps que vous êtes en train de les écrire, mais une fois sortis de vous ils sont usés et morts)
D'accord ou pas? Je n'écris pas, je lis, et ai plutôt l'impression que les livres vivent une belle et longue vie après...
Conclusion
J'espère avoir convaincu de se lancer dans ce pavé, avec vraiment des richesses quasiment à chaque page. J'ai essayé de ne pas trop en dire, mais les curieux, au risque et péril de leur bonheur de lecture, trouveront des avis sur le net (les journalistes sont terribles pour cela), qui leur raconteront tout ou presque. Y compris pourquoi ce titre 4321...
Pour terminer en s'amusant:
Des erreurs dans ce roman? En 1965 Ferguson lit Silence de John Cage, et un billet ou avis (pas retrouvé) s'en étonne car à l'époque ce livre n'était pas paru (en français). J'ai vérifié, il est paru en 1961, donc pas d'erreur.
Mais je pense en avoir trouvé une! Page 459, Auster/Ferguson s'émerveille que la latitude de Paris permette cette luminosité jusqu'à 22 h 30 voire 22 h 45 -juste après mi juillet, donc c'est correct, il suffit de se souvenir de l'heure de démarrage du feu d'artifice, jamais avant 23 h. Sauf que, nous sommes dans les années 60, et l'heure d'été était-elle effective?
Les avis de Papillon, kathel, Valérie, culturelle, mimi,
Vraiment le pavé de l'été, (chez Brize)
Bonjour Keisha, je l'ai aussi acheté en VO mais je ne pense pas que se sera mon "pavé" de l'été même si c'est tentant. J'ai "Les Luminaires" d'Eleanor Catton à lire comme "pavé" : 1234 pages. Bonne journée.
RépondreSupprimerLes luminaires, c'est du lourd aussi. ^_^
SupprimerNe laisse pas s'empoussiérer ce 4321 non plus.
C'est mon pavé à lire dans l'été. Je m'en réjouis.
RépondreSupprimerJe sens qu'on sera plusieurs. Ah je piaffais à l'idée de le lire (il était sur mes étagères depuis des semaines)
SupprimerPour moi Paul Auster est très contournable .. ce n'est pas mon genre depuis longtemps.
RépondreSupprimerJe vois bien ce qui aurait pu t'en détourner, mais là justement tu as une histoire plutôt classique. Enfin, chacune l'est.
SupprimerDéjà lu ! (mais pas en VO, bravo !)
RépondreSupprimerComme tu as déjà lu aussi le pavé que j'ai présenté, nous sommes quittes !
Rien d'étonnant à ce que nos pavés soient communs, en quelque sorte. ^_^
SupprimerBonjour Keisha ! Je n'ai pas ton enthousiasme , même si j'ai commencé le pavé en partant en voyage à NewYork, et ça s'était bien sympa. Je l'ai trouvé parfois lourd et redondant . Je n'ai retrouvé le grand Auster que j'ai tant aimé que dans la poignée de pages qui concernent l'enfant et la mère après la grande catastrophe (j'essaye de me faire comprendre sans divulgâcher!) quand ils passent leurs après-midi au cinéma. Le portrait de la mère est épatant. Sinon un peu trop académique à mon goût
RépondreSupprimerCertains sont gênés quand Auster part dans l'inattendu, un homme qui vole, etc, bref tous ses romans qui m'enchantent même si je ne comprends pas tout. On le retrouve dans les extraits et tentatives d'écriture de Ferguson au fil du temps (et même la grande catastrophe fait partie du roman de Ferguson 3)(il y a aussi un passage recopié, carrément).
SupprimerDonc ici, oui, c'est plus académique (j'aurais dit attendu, classique) mais quand même c'est Auster.
J’aime beaucoup Paul Auster…. Mais là, je n’ai même pas essayé… trop long pour moi…. Peut-être qu’un jour je tenterai d’en lire quelques pages et qu’emporté par mon élan ?
RépondreSupprimerAaaaah... faut vraiment un très grand élan! Mieux vaut se le fixer comme objectif, pendant les vacances, ou carrément l'hiver quand il fait très mauvais dehors.
SupprimerBravo ! En VO en plus !!!
RépondreSupprimerTu sais quoi? Cela se lit très bien, j'ai bien plus peiné avec d'autres auteurs...
SupprimerIl me reste quelques pages pour venir à bout de ce sacré pavé de notre cher Paul Auster. J'aurai mis beaucoup de temps à le finir, non par lassitude, mais plutôt d'un point de vue pratique ! Le livre est tellement lourd que je le lis uniquement chez moi, et donc je lis d'autres livres dans les transports et à la pause au boulot :-)
RépondreSupprimerExact, j'ai vu la bête à la bibli, c'est intransportable! Mon exemplaire est 'poche', mais alors grande poche; il tient cependant dans un (grand) sac.
SupprimerJ'ai lu un seul livre de Paul Auster, que j'avais beaucoup aimé, et j'ai plusieurs de ses livres dans ma PAL. Il faudrait que je le reprenne. J'aime beaucoup les histoire entremêlées et les pavés, mais je pense plutôt donner la priorité à ma PAL.
RépondreSupprimerOui, c'est mieux de lire d'abord d'autres romans de lui.
SupprimerBon, clairement, il est très tentant ce titre, ce n'est pas le pavé qui m'arrête mais plutôt tous les autres titres de Paul Auster que je n'ai pas encore lu...
RépondreSupprimerJe me demande s'il ne vaut pas mieux l'aborder avec ses autres romans, connaître un peu son monde, ensuite 4321 sera encore meilleur!
SupprimerJ'étais déjà convaincue, parce que c'est Paul Auster, comme tu dis, mais tu as bien enfoncé le clou !
RépondreSupprimerTu penses bien que j'ai lu quasiment tous ses romans, et je n'allais pas rater celui-là!
SupprimerSi certains fans d'Auster ne sont pas particulièrement emballés, voire n'ont pas envie de lire ce roman-ci, peut-être qu'il me plaira puisque je n'ai pas aimé le seul Auster que j'ai lu (Brooklyn Folies) et qui fait généralement l'unanimité parmi les fans... Vu le nombre de pages, je n'aurais pas de remords à laisser tomber si je vois qu'Auster n'est définitivement pas pour moi. De là à le lire, en VO, je ne sais pas...
RépondreSupprimerLa VO n'est pas obligatoire, j'ai juste eu l'occasion (et en plus ce n'était pas difficile)
SupprimerEssaie un autre de ses romans, tu as le choix.
J'ai lu un bouquin de Paul Auster, je l'ai vite abandonné ! C'étaient des phrases d'une longueur incroyable ! Je n'ai pas du tout aimé son style. Du coup, plus de P Auster, pour moi !
RépondreSupprimerBon weekend.
De longues phrases? Alors là, je ne vois pas trop, ce n'est pas mon impression générale. Peut-être ce roman là était-il écrit ainsi?
SupprimerJ'ai adoré et puis je me suis lassée de cet auteur à redécouvrir donc!
RépondreSupprimerLà mieux vaut se mettre du temps de côté!
SupprimerJe garde un très bon souvenir d'Auster que je n'ai plus lu depuis bien 15 ans. Je reviendrai peut-être à lui avec ce titre mais sans urgence (conséquence d'une PAL incroyablement énorme et tentante aussi - enfin, tu connais la chanson^^).
RépondreSupprimerOui, je connais. Le pavé de l'été 2019, peut-être? ^_^
Supprimerje l'ai lu il y a quelque temps en français et beaucoup aimé...
RépondreSupprimerc'était mon premier roman de Paul Auster et je continuerai à le lire (beaucoup sont dans ma PAL)
Oh je t'envie presque d'avoir encore tous ses romans à découvrir!
SupprimerJe suis loin d'être fan d'Auster mais il faut croire qu'il maîtrise bien le pavé. Quelle lecture (dont il est semble effectivement être le personnage principal).
RépondreSupprimerSon seul pavé à ce jour, ses précédents auraient pu être plus longs, tellement ils me plaisaient.
SupprimerOui, il se rapproche sans doute de Ferguson 4?
Pas trop le temps de m'y lancer malheureusement...et de toute façon je ne suis âs sûre que ce soit avec ce roman qu'il faille découvrir l'auteur. Car, oui, je n'ai jamais lu Auster. C'est dit:)
RépondreSupprimerExact, mieux vaut le découvrir avec un de ses premiers romans, très austériens.
SupprimerUne lecture riche
RépondreSupprimerPlein de passages auraient mérité d'être cités...
SupprimerJe n'ai étrangement jamais accroché avec Auster du coup je ne vais pas tenter le diable avec ce pavé même si ton enthousiasme (très argumenté) fait plaisir à lire.
RépondreSupprimerArgumenté, ah oui, même si je ne divulgâche pas.
SupprimerBon, le jour où tu auras envie, il existe ses (courts) romans ou essais. ^_^
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu du Paul Auster et je dois dire que ça me tente assez de m'y remettre avec celui-ci.
RépondreSupprimerSon dernier roman, le précédent remontant à pas mal d'années!
SupprimerPuisqu'il s'agit d'un pavé, je vais bien prendre le temps (càd choisir mon moment) pour me décider.
RépondreSupprimerLa réflexion sur les livres morts après écriture : certains auteurs (l'un que j'ai un peu fréquenté) disent que les personnages vivent en eux durant l'écriture, comme des amis, connaissances. Après, ils disparaissent de leur vie.
Avant Auster, je lirais ans doute le dernier essai de Siri Hustvedt, son épouse (s'ils sont encore ensemble) acheté récemment.
Ce roman, qui met en avant le cheminement de (des) personnages(s) vers l'écriture quelle qu'elle soit (roman, poésie, journalistique) est bourré de réflexions, pas forcément partagées par Auster et le lecteur et l'ami du personnage principal, qui font l'un des intérêts du roman 4321.
SupprimerLes personnages ne sont plus là pour les auteurs, heureusement, ça leur permet d'écrire un autre livre je suppose, mais pour le lecteur, ils commencent une autre vie?
J'ai bien remarqué le nouvel essai de SH, oui je pense qu'ils sont encore mariés, en tout cas ils sont venus en France ensemble, récemment... ^_^ 4321 lui est dédié.
toi aussi alors!!? Je n'ai lu que Cité de verre… alors bien sûr j'y reviendrai , à cet auteur mais ce pavé ne m'attire pas tellement...
RépondreSupprimerPour moi il n'était pas question que je ne le lise pas (fan!)
SupprimerLu également en français, mon premier"vrai" Auster car un premier essai des chroniques il y a quelques années ne m'avaient pas plu (je les ai reglissées dans ma PAL). Je pense que c'est un récit qui s'adresse aux fans de New York, de l'Amérique, de leur univers. Pour beaucoup de français il y a une foule de détails qui sont presque incompréhensibles pour nous mais tellement importants pour eux.
RépondreSupprimerUne lecture que je ne regrette pas car on y suit le travail, la recherche d'un auteur sur lui-même finalement. Et puis la question si importante ..... Et si ? les choix, les options qui s'offrent à nous : et si..... qui serai-je aujourd'hui ?
Beaucoup de pages, et beaucoup de passages fantastiques, non? On ne peut tout dire! N'oublions pas non plus la France, très présente dans ce roman!
SupprimerBeaucoup de questionnements sur nos choix, oui, et je pense que tout auteur devrait lire ce livre.
Il te reste à plonger dans d'autres romans d'Auster (plus courts, promis!)
Pas encore lu donc je saute ton billet, j'y reviendrai.
RépondreSupprimerMerci! Mon billet est long, mais je ne raconte pas tout, heureusement.
SupprimerUn gros bravo pour ce gros pavé ;)
RépondreSupprimerQu'il te reste à découvrir?
SupprimerCelui-là il m'attend bien rangé sur son étagère et je l'attends, en version française cependant. Un seul problème : mes poignets vont-ils résister ? Il est très lourd !
RépondreSupprimerExact, s'il n'est pas en poche (et là, pas écrit gros),il est lourd! Prévoir une lecture chez soi, bien assise.
SupprimerClairement, j'ai envie de lire ce roman... Mais je fais partie des rebutées par la taille. Pourtant, je ne tremble pas trop devant un pavé d'ordinaire mais il faut dire que, souvent, les fins de romans d'Auster me déçoivent et je crains de lire presque 900 pages pour le même résultat :D
RépondreSupprimerAttention, en version française chez Actes sud ça dépasse bien les 1000 pages... ^_^
SupprimerIci tu as quatre histoires, pour un roman d'Auster un peu différent d’ordinaire. Quant à la fin, dont je n'ai pas parlé, elle va bien avec le reste.
Bien vu pour la luminosité à Paris en juillet. Effectivement, l'heure d'été date seulement de 1976 !
RépondreSupprimerBelle lecture qui m'a permis de renouer avec Paul Auster que j'avais un peu mis de côté depuis quelques années.
Hé oui, le premier choc pétrolier... Mais je n'en veux pas à Paul Auster.
SupprimerBonjour et merci pour votre billet sur 4321. Je l'ai dévoré et l'ai énormément aimé, mais seulement après avoir coincé plusieurs fois sur la troisième page avant de m'y mettre. Alors je profite de ces échanges : en haut de la page 9 dans la version française il est dit que Fanny se rend à Newark à l'invitation des parents de son mari, c'est à dire du grand-père Ferguson, pourtant arrivé seul en Europe (et on n'entend plus parler ensuite de ces "parents"). Avez-vous une explication à cela (je n'est pas eu accès à la version originale du texte)? Merci !
RépondreSupprimerJe reprends mon exemplaire... Le grand père de Ferguson est arrivé seul aux USA en 1900, il a épousé Fanny, a eu trois fils., est décédé en 1923. Ensuite Fanny se rend à Newark avec ses trois fils, 'at the invitation of her husband's relatives', dit le texte. 'Relatives', ce sont les proches. Fanny est la grand mère de Ferguson, la veuve de son grand père. Cette famille à Newark, on n'en avait pas trace avant, on n'en entend plus jamais parler.
SupprimerMerci beaucoup, le problème viendrait de la traduction, "de parents " serait plus adapté que "des parents"...
SupprimerOn peut penser que d'autres membres de la famille ont aussi émigré aux Etats-Unis, mais comme ils n'apparaissent que là... J'ai fouiné, le traducteur traduit aussi en hollandais, serait-il origine des Pays-Bas? De fait parent signifie aussi qu'on a un lien de parenté, sans précision.
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