Arcadie
Emmanuelle Bayamack-Tam
P.O.L., 2018
Heureusement que Sans Connivence en a parlé, sinon je n'aurais pas eu l'idée de noter cette lecture. Éditeur aux choix intéressants, mais auteur complètement inconnue, et pas beaucoup d'avis sur les blogs (Cunéipage, avec une vidéo de l'auteur! a quand même bien enfoncé le clou, déjà quasiment rendu à la tête)
Quand elle a six ans, les parents de Farah s'installent dans une communauté près de la frontière italienne, en pleine nature, et en zone blanche; loin des ondes nocives pour la mère de Farah. Fuyant les pollutions électromagnétiques ou pollutions tout court, dans un univers dirigé par Arcady (gourou?) et accueillant pas mal de cas médicaux ou sociétaux. La cuisinière Fiorentina a dû se plier au végétarisme, mais n'a pas plié face aux vegans. Une enfance sans portable, sans internet, mais pas sans école, puisque Farah et les autres enfants fréquentent l'école de la ville voisine. Une enfance à connaître les arbres, les fleurs, les champignons, les étoiles. Une ambiance assez peace and love, calme, sans contraintes, où chacun est libre d'aimer qui il veut comme il veut, à condition de ne rien imposer à l'autre. Farah est subjuguée par Arcady, qui refuse de la toucher avant qu'elle ne soit assez âgée.
Une grand-mère mannequin et une mère très belle n'ont pas empêché Farah d'avoir un physique assez médiocre, pas très féminin, et ça ne va pas s'arranger à la puberté, la gamine tournant franchement vers le masculin, en s'arrêtant entre deux.
Un jour un visiteur met Arcady en défaut et Farah ne le supporte pas. Forcément, ce 'paradis' ne pouvait durer?
J'ai dévoré ce roman, tellement original, sur une sorte d'utopie rendue crédible. Les questionnements de Farah sur son identité, et surtout l'écriture précise et belle, sans oublier l'humour et l'émotion, m'ont emportée sans trop réfléchir. Un roman riche par ses questionnements, cependant.
Emmanuelle Bayamack-Tam
P.O.L., 2018
Heureusement que Sans Connivence en a parlé, sinon je n'aurais pas eu l'idée de noter cette lecture. Éditeur aux choix intéressants, mais auteur complètement inconnue, et pas beaucoup d'avis sur les blogs (Cunéipage, avec une vidéo de l'auteur! a quand même bien enfoncé le clou, déjà quasiment rendu à la tête)
Quand elle a six ans, les parents de Farah s'installent dans une communauté près de la frontière italienne, en pleine nature, et en zone blanche; loin des ondes nocives pour la mère de Farah. Fuyant les pollutions électromagnétiques ou pollutions tout court, dans un univers dirigé par Arcady (gourou?) et accueillant pas mal de cas médicaux ou sociétaux. La cuisinière Fiorentina a dû se plier au végétarisme, mais n'a pas plié face aux vegans. Une enfance sans portable, sans internet, mais pas sans école, puisque Farah et les autres enfants fréquentent l'école de la ville voisine. Une enfance à connaître les arbres, les fleurs, les champignons, les étoiles. Une ambiance assez peace and love, calme, sans contraintes, où chacun est libre d'aimer qui il veut comme il veut, à condition de ne rien imposer à l'autre. Farah est subjuguée par Arcady, qui refuse de la toucher avant qu'elle ne soit assez âgée.
Une grand-mère mannequin et une mère très belle n'ont pas empêché Farah d'avoir un physique assez médiocre, pas très féminin, et ça ne va pas s'arranger à la puberté, la gamine tournant franchement vers le masculin, en s'arrêtant entre deux.
Un jour un visiteur met Arcady en défaut et Farah ne le supporte pas. Forcément, ce 'paradis' ne pouvait durer?
J'ai dévoré ce roman, tellement original, sur une sorte d'utopie rendue crédible. Les questionnements de Farah sur son identité, et surtout l'écriture précise et belle, sans oublier l'humour et l'émotion, m'ont emportée sans trop réfléchir. Un roman riche par ses questionnements, cependant.
J'hésite devant ce roman, mais il se peut que ton avis me décide pour de bon.
RépondreSupprimerA lire le commentaire de cathulu ci-dessous, je crains que tu ne sois cuite! (et (re)lis les avis de cuné et sans connivence...)
SupprimerJe suis en train de le dévorer ! D'emblée, j'ai été ferrée !
RépondreSupprimerJe l'ai lu sans trop en savoir, et quelle surprise! Je relirai l'auteur car son écriture m'a beaucoup plu.
Supprimerje passe je passe, les romans français me tombent des mains en général donc...
RépondreSupprimerPareil pour moi, sauf exceptions (et là c'en est une, donc...)
SupprimerComme Aifelle, curieuse sans me décider, je me demandais comment le sujet allait être traité. Et puis maintenant, tentée :)
RépondreSupprimerFais comme moi, tente en bibli, aucun risque.
SupprimerJ'ai tellement aimé son dernier roman, "Les garçons de l'été", l'an dernier (paru sous son pseudo), que j'ai hâte de découvrir celui-ci qui m'a l'air aussi dérangent par bien des aspects qu'il traite.
RépondreSupprimerApparemment, il a aussi beaucoup plu aux jurys des prochains prix littéraires car son nom revient quasiment dans chacune des listes.
Elle a un pseudo? En tout cas j'ai noté son nom, elle me plait bien cette auteur.
SupprimerOui, dérangeant, c'est sûr! ^_^
Pour les prix, elle a été repérée, pas étonnant... Après, on verra.
J'ai l'impression qu'il y a eu un bug au moment où j'ai publié mon commentaire... Si jamais c'était le cas, je reviendrais t'en (re)dire un mot.
RépondreSupprimerBon, eh bien ça ne sera pas nécessaire puisque de bug, il n'y en eût point ;-)
SupprimerTout va bien, tu es là, j'ai répondu. N'hésite pas à lire ce roman.
SupprimerOK, on se croise... ^_^
SupprimerOriginal, fort, drôle, mais aussi visiblement très intense et beau... Je dirai pourquoi pas . (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerLaisse toi tenter! ^_^
Supprimercependant... ? Il manque la fin de la dernière phrase de ton billet, du coup je me demande si tu allais parler d'un éventuel bémol ;)
RépondreSupprimerIl manque le point. En fait j'ai supprimé la dernière phrase (où je parlais de l'usage du verlan par Farah une fois sortie de la communauté et fréquentant les boîtes et les jeunes de son âge. Pour moi ça n'ajoutait rien au roman, d'autant plus que Farah s'exprimait comme nous tous depuis le début - et déplorait que son amoureuse utilise un peu trop le mot 'trop')
SupprimerJe n'ai encore jamais lu cette auteure ni sous son nom, ni sous celui de Rebecca Lighieri, mais je suis tentée... aïe aïe la lectrice est faible !
RépondreSupprimerAh voilà le pseudo!!! Je t’assure que ça se lit d'un coup d'un seul!
SupprimerCa intrigue !
RépondreSupprimerHé oui, mais n'hésite pas.
SupprimerUn billet bien tentant.
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerJe me laisserais bien tenter aussi, car le thème m'intrigue... Un monde sans portables, sans wifi, sans pollution, c'est plaisant mais cela rappelle aussi le temps des Hippies dans le Larzac et la menace d'une dictature vegan???
RépondreSupprimerGardarem lou? ^_^ Depuis, les choses ont bien changé, et refuser le smartphone et l'ordi est de plus en plus compliqué.
SupprimerDisons que les vegans n'ont pas gagné la partie, et on soupçonne la cuisinière de mitonner de la viande pour elle...
N'hésite pas à découvrir ce roman si tu le vois.
Hmm tiens, pourquoi pas ? Ça semble faire partie de ces petites curiosités françaises qui valent le détour et POL est assez bon là-dedans (sauf exception, ça dépend des auteurs...).
RépondreSupprimerAvec POL ça vaut le coup de tenter, je suis d'accord (j'en ai un sous le coude dans mes brouillons ^_^)
SupprimerJe dois dire que je suis assez allergique aux gourous et crains souvent que les utopies aient des revers bien cruels...
RépondreSupprimerTout à fait, d'ailleurs les zones blanches existeront-elles dans le futur?
SupprimerMais le roman est plus subtil.
Tu en dis juste assez pour me titiller.
RépondreSupprimerJe n'allais pas tout raconter, non? ^_^
Supprimertiens tiens un roman français ! à noter donc mais on verra mon rythme de lecture se ralentit en ce moment
RépondreSupprimerOui, un roman français, tout arrive!!! ^_^
SupprimerIl est sur ma PAL et j'ai hâte de le découvrir ce roman ! tu enfonces le clou !!
RépondreSupprimerPas de souci, tu vas le dévorer.
SupprimerJeune auteure, elle écrit aussi des romans noirs sous pseudonyme.
RépondreSupprimerOn n'en a pas trop parlé et c'est souvent ce qui me tente, lorsque l'un(e) ou l'autre tient à le souligner. Merci.
Je l'ignorais, mais en tout cas elle mérite attention, cette auteur.
SupprimerIl existe des blogs dont les avis m'interpellent souvent, alors je tente, sans risque grâce à la bibliothèque, et voilà. Et puis l'éditeur POL prend souvent des risques.
Tiens, il ne me tentait pas du tout mais tu as réussi à aiguiser ma curiosité ;-)
RépondreSupprimerChic alors! Ce sont d'autres blogs qui m'ont fait franchir le pas, je ne regrette rien. C'est bien, cette chaîne d'avis...
SupprimerC'est drôle mais je viens de finir un roman POL (de Camille Laurens)
RépondreSupprimerUn éditeur intéressant (récemment disparu)
SupprimerJz viens de le terminer! Il était dans ma sélection de jurée pour le prix Elle. Si j'ai freiné des quatre fers aux premières pages, j'ai dévoré le reste! Quel roman! Dérangeant, audacieux et tellement réaliste! J'ai adoré!
RépondreSupprimerAh c'est une belle nouvelle! Depuis j'ai lu un autre roman de l'auteur, qui pourrait obtenir les mêmes qualificatifs enthousiastes.
SupprimerC'est un livre qui m'a vraiment déroutée. Je l'ai refermé sans savoir trop quoi en penser. Il a plein de qualité mais la relation de Farah avec son gourou m'a mise mal à l'aise.
RépondreSupprimerForcément, oui... Mais la gamine a dû vraiment insister durant des mois... Mais il aurait dû tenir ferme et refuser.
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