Un million de minutes
Einen Millionen Minuten
Comment j'ai exaucé le souhait de ma fille et trouvé le bonheur en famille
Wolf Küper
Actes sud, 2018
Traduit par Rose Labourie
Voilà clairement le genre de livre dont je me méfie d’ordinaire a priori. D'abord le long deuxième titre (apparemment non existant à l'origine) et son côté potentiellement découverte personnelle, manquait plus que la narration soit adressée à Nina la petite fille.
Mais ouf, non, et je dois remercier le blog (les blogs?) dont les avis m'ont fait noter ce titre. Et puis Actes sud, l'éditeur, évite quand même généralement les nunucheries.
Car j'ai dévoré ce récit, le sourire aux lèvres en quasi permanence et je le recommande chaudement!
Marié à Vera, Wolf Küper est papa de Nina et Simon, respectivement quatre ans et quelques mois au début de l'aventure. Wolf a un métier super prenant, qui l'amène partout sur la planète, et super bien payé aussi. Un soir, au moment de l'histoire à Nina, voilà qu’elle réclame plus que les dix minutes accordées, mais "un million de minutes". En gros, ça fait deux ans, ce désir est sans doute la goutte d'eau faisant déborder un vase déjà bien plein, et la famille part en Asie du sud est puis Australie et Nouvelle Zélande pour de longues 'vacances'. Avec quel argent? Hé bien, en n'achetant pas la berline germanique extra chère et ses équipements dernier cri, par exemple. Et c'est l'occasion de faire le tri et jeter, car la compagnie aérienne exigeait de ne pas dépasser 69 kilos de bagages. Avant donc le voyage réel, il y avait un autre voyage à accomplir...
Il est temps de parler de la petite Nina. Assez vite ses parents et les spécialistes se sont aperçus qu’elle était, en s'exprimant comme elle, 'lonte'. Pour tout. Dans son développement, sourire, parler, marcher. Dans les gestes quotidiens. Et puis comme tous les enfants elle a son monde et ses idées bien à elle. Le récit va principalement se concentrer sur le narrateur et Nina, mais aussi évoquer l'ancien métier de Wolf, des hippies, un homme handicapé, des cadres en mode survie commando, des australiens sympas... Et des plages absolument fabuleuses...
J'oubliais! Ce récit est absolument drôle, pas à rire tout fort en se tenant les côtes, non, humour plutôt léger, autodérision, moquerie gentille avec clins d’œil, quelques passages plus émouvants, mais pas de guimauve pathos beurk!
Allez, j'en fais un coup de coeur? Chiche?
Des avis chez babelio,
Einen Millionen Minuten
Comment j'ai exaucé le souhait de ma fille et trouvé le bonheur en famille
Wolf Küper
Actes sud, 2018
Traduit par Rose Labourie
Voilà clairement le genre de livre dont je me méfie d’ordinaire a priori. D'abord le long deuxième titre (apparemment non existant à l'origine) et son côté potentiellement découverte personnelle, manquait plus que la narration soit adressée à Nina la petite fille.
Mais ouf, non, et je dois remercier le blog (les blogs?) dont les avis m'ont fait noter ce titre. Et puis Actes sud, l'éditeur, évite quand même généralement les nunucheries.
Car j'ai dévoré ce récit, le sourire aux lèvres en quasi permanence et je le recommande chaudement!
Marié à Vera, Wolf Küper est papa de Nina et Simon, respectivement quatre ans et quelques mois au début de l'aventure. Wolf a un métier super prenant, qui l'amène partout sur la planète, et super bien payé aussi. Un soir, au moment de l'histoire à Nina, voilà qu’elle réclame plus que les dix minutes accordées, mais "un million de minutes". En gros, ça fait deux ans, ce désir est sans doute la goutte d'eau faisant déborder un vase déjà bien plein, et la famille part en Asie du sud est puis Australie et Nouvelle Zélande pour de longues 'vacances'. Avec quel argent? Hé bien, en n'achetant pas la berline germanique extra chère et ses équipements dernier cri, par exemple. Et c'est l'occasion de faire le tri et jeter, car la compagnie aérienne exigeait de ne pas dépasser 69 kilos de bagages. Avant donc le voyage réel, il y avait un autre voyage à accomplir...
Il est temps de parler de la petite Nina. Assez vite ses parents et les spécialistes se sont aperçus qu’elle était, en s'exprimant comme elle, 'lonte'. Pour tout. Dans son développement, sourire, parler, marcher. Dans les gestes quotidiens. Et puis comme tous les enfants elle a son monde et ses idées bien à elle. Le récit va principalement se concentrer sur le narrateur et Nina, mais aussi évoquer l'ancien métier de Wolf, des hippies, un homme handicapé, des cadres en mode survie commando, des australiens sympas... Et des plages absolument fabuleuses...
J'oubliais! Ce récit est absolument drôle, pas à rire tout fort en se tenant les côtes, non, humour plutôt léger, autodérision, moquerie gentille avec clins d’œil, quelques passages plus émouvants, mais pas de guimauve pathos beurk!
Allez, j'en fais un coup de coeur? Chiche?
Des avis chez babelio,
Tiens, je ne l'ai pas remarqué du tout celui-là ... C'est noté bien sûr, mais il attendra peut-être le poche, ou la bibli si j'ai de la chance.
RépondreSupprimerEcoute, je ne sais plus du tout où j'ai lu un billet dessus, qui m'a donné envie au point de le noter... Et comme il était à la bibli...
SupprimerTrès sympa !
RépondreSupprimerTout à fait!
SupprimerComme Aifelle, je n'avais absolument pas repéré ce récit. Pourquoi pas, il semble sympa.
RépondreSupprimerComplètement, ce fut du bonheur du début à la fin.
Supprimerje ne vais pas me jeter dessus mais comme Aifelle je le note pour le jour où...
RépondreSupprimerOui, pour ta liste quand tu veux des livres qui font plaisir.
SupprimerCoup de coeur ou pas, finalement ?
RépondreSupprimerEcoute, je le recommande!!!
SupprimerSimple exercice de mathématique. Combien d'heures font Un million de minutes ? :-) (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerSachant qu'une heure compte 60 minutes, quel est l'âge du capitaine? ^_^
SupprimerUn coup de coeur, à ce point ? Pourtant, le sujet ne m'emballe pas ! je le trouve un peu consensuel et facile : des riches qui découvrent que l'on peut vivre avec l'essentiel et que le superflu n'est pas la vraie vie ? Bon, il y a autre chose dans le roman et les personnages semblent attachants.
RépondreSupprimerCe n'est pas un roman, si j'ai bien compris. Bien sûr on craint ce genre de philosophie un peu facile mais ici ça passe, et sans Nina il y a gros à parier que le père aurait continué sa vie de fou. Oui, personnages fort attachants.
SupprimerIl fait partie de la rentrée littéraire ? Je le noterais bien, un livre qui donne le sourire au milieu de titres qui semblent bien plombants, ça me parle.
RépondreSupprimerIl est paru en juin 2018. Note, et si tu attends, il sera en bibli ou en poche, voilà.
SupprimerBien sûr, je ne connaissais pas, mais il m'intéresse. Ce que tu en dis me fait croire qu'il me plairait.
RépondreSupprimerBonne soirée.
Quelque chose me dit qu'il te plairait beaucoup aussi.
Supprimeradoré! j'ai noté plein de petites phrases! pr moi la mordue des voyages j'y ai trouvé des remarques que je fais à certaines personnes qui pensent qu'il faut être riche pr voyager ;-)
RépondreSupprimerAh ce serait sur ton blog que j'aurais noté ce titre? Si oui, merci!!!
SupprimerJe ne l'avais pas vu, celui-ci... Je note (encore un, ma PAL va exploser...
RépondreSupprimerExact, on l'a peu vu... Heureusement que je l'avais vite noté.
Supprimerj'ai les mêmes réticences que toi devant les feel good alors si tu es conquise, je retiens le titre!
RépondreSupprimerPeut-être parce qu'il s'agit d'une histoire vraie, et racontée avec un humour plutôt subtil, ça m'a plu (et si tu savais combien de trucs à titres à rallonge et soi-disant drôles me sont tombés des mains déjà!)
SupprimerUn million de minutes, ça fait deux ans.... Ça, déjà, c'est beau et la phrase de cette petite fille est vraiment poétique.
RépondreSupprimerOui, ça peut faire réfléchir.
SupprimerOh, il était dans ma lal de cet été et finalement j'en ai choisi d'autres, tu me fais bien regretter !
RépondreSupprimerOh mais il n'est pas trop tard, tu sais!
SupprimerOui mais il y a tant de tentations dans cette rentrée littéraire ;-)
SupprimerA qui le dis-tu! ^_^
SupprimerÇa sent un peu le feel-good même si pas de nunucherie. Oui ça existe. Pourquoi pas un jour, un jour...
RépondreSupprimerPeut-être n'est-t-il pas nécessaire de partir au bout du monde, mais entre la météo en Allemagne et celle dans ce coin d'Asie/Australie, il n'y a pas photo!
SupprimerL'humour et des remarques bien vues sauvent l'affaire, tu sais!
ton dernier paragraphe est convainquant!
RépondreSupprimerMerci! (et n'hésite pas à le lire)
Supprimeroh ça doit faire du bien comme lecture ça!! je le note du coup. Mais dis-moi, c'est autobiographique?
RépondreSupprimerDu bonheur de lecture, oui. Je pense que c'est autobiographique.
SupprimerPremière fois que je le croise ce livre. J'ai quand même un peu peur du côté feel goog et puis autobiographique... et puis j'ai plein de choses à lire.
RépondreSupprimerDommage... Bon, quand il sera en poche, tu le reverras peut-être.
SupprimerUn mélange tentateur et puis, j'aime les longs titres ;)
RépondreSupprimerUn long titre qui n'est pas d'origine! Mais le bouquin est bien.
SupprimerAh oui ? Je suis comme toi, voici tout à fait le genre de bouquin dont je me méfie. Mais j'ai grande confiance en tes choix.
RépondreSupprimerLà tout s'est bien passé (et j'avoue en plus une méfiance à l'égard des auteurs allemands, donc ce livre a brillamment réussi l'examen!)
Supprimerle sourire est tentant , donc je note merci
RépondreSupprimerIl te plaira, ce livre!
Supprimer