L'arbre monde
The overstory
Richard Powers
le cherche midi, 2018
Traduit par Serge Chauvin
Ce billet (écrit avant le festival America) risque de manquer (encore une fois diront certains) d'objectivité. En effet j'ai lu tous les romans de Richard Powers (sauf le premier, que je garde pour une période de disette), j'espère voir l'auteur en vrai au festival America 2018 (hiiiii) et last but not least, ça parle des arbres!!! Le thèmes à la mode, semble-t-il à voir les rayons en librairie, mais je ne vais pas m'en plaindre, les arbres le méritent.
On devine donc vite ce qu'il y a de commun entre ces neuf personnes qui ne se croiseront pas avant un bout de temps, patience, c'est annoncé page 150 (sur 430) : Nick, un artiste issu d'une ferme de l'Iowa dont les aïeux prenaient le même châtaignier en photo durant des décennies (et Powers est génial, il évoque l'évolution de cette femme en une ou deux pages, là où Jane smiley en prenait 600, mais chacun son projet); Mimi, fille d'un chinois ayant fui la Chine communiste; Adam Appich, étudiant en psychologie puis professeur ; le couple Ray et Dorothy, qui se sont connus en jouant Macbeth (la forêt qui se déplace!); Douglas l'ancien combattant sauvé par un gigantesque banian ; Neela Mehta, le créateur de jeux vidéos ; Patricia Westerford, découvrant la première la communication entre les arbres; Olivia, morte une fois déjà et entendant les voix des arbres (?).
Cinq d'entre eux se retrouveront 'sur le terrain' à tenter de sauver des arbres, dont un gigantesque sequoia (et franchement les moments où deux vivent à soixante mètres de hauteur au creux des branches est fantastique!).
Pour ceux qui connaissent déjà Powers, ils ne s'étonneront pas de ce foisonnement de thèmes parfois, et du choc des mots qui sautent aux yeux au détour d'une phrase. Pour moi la cerise sur le gâteau, ce sont toutes les connaissances - nouvelles ou pas- sur les arbres. Mais chacun y trouvera matière à intérêt...
"Les arbres s'abattent dans un fracas spectaculaire. Mais le semis est silencieux, la croissance invisible."
"Les sorties d'autoroute ont des noms de personnages de romans, d'aristocrates sudistes maniérés et capricieux: Wilton Muscatine, Ladora Millersburg, Newton Monroe, Altuna Bondurant..."
"Pour Ray, l'objectif est d'être prêt : un livre pour chaque besoin imprévisible. Dorothy, elle, s'efforce de maintenir à flot les librairies indépendantes du quartier et de sauver du bac à soldes des joyaux négligés. Ray se dit : Tu ne sais jamais quand tu finiras par lire ce volume acheté il y a cinq ans. Et Dorothy : Un jour, tu auras besoin de reprendre un volume corné pour retrouver ce passage en bas à droite, dix pages avant la fin, qui t'emplit d’une douleur si mauvaise et si douce."
" Ça porte un nom. On appelle ça l'effet spectateur. Un jour, j'ai laissé mon prof mourir parce que personne d'autre dans l'amphi n'avait réagi. Plus le groupe est massif...
- plus c'est dur que crier : Au feu?
- Parce que si c'était un vrai problème, alors forcément quelqu'un...
- plein de gens auraient déjà...
- puisqu'il y a six milliards de ...
- Six? Plutôt sept. Quinze, dans quelques années. Bientôt, on dévorera les deux tiers de la productivité nette de la planète. La demande en bois a triplé depuis notre naissance."
Pour les avis, facile, je n'ai trouvé que cunéipage, forcément, la fan, et motspourmots. Et babelio.
Edit : Depuis l'écriture de ce billet j'ai rencontré Richard Powers au festival America (et hyperventilé façon midinette), il est terriblement gentil en face à face et je garde précieusement une carte dédicace. Ensuite j'ai assisté à plein de débats où il participait (groupie même pas honte) et c'est quelqu'un de grand, calme, passionnant, intelligent (parfois je regrettais de ne pouvoir réécouter, tellement l'idée méritait d'être reprise). Il a parlé de son livre bien sûr, sans divulgâcher, et j'étais à l'aise puisque je l'avais lu. Ses opinions sur la politique écologique actuelle de son président est claire (applaudissements dans le public), expliquant qu'il voulait que son livre sorte maintenant même s'il aurait voulu le fignoler plus, histoire qu'il fasse réfléchir? A un moment il a expliqué comment il a ramé un an et demi sur son roman, mélangeant ses personnages, jusqu'à ce qu'il ait l'idée de les présenter dans des sortes de 'nouvelles' avant de les lancer en choeur, et là -je confirme- c'est limpide à lire. Ensuite lui est venue l'idée des parties, Racines pour présenter les neuf, Tronc pour leurs rencontres éventuelles, Cime, et puis Graines pour les conséquences? Je crois qu'il a dit que sur ce coup il a été chanceux (lucky)(rires dans le public)
The overstory
Richard Powers
le cherche midi, 2018
Traduit par Serge Chauvin
Ce billet (écrit avant le festival America) risque de manquer (encore une fois diront certains) d'objectivité. En effet j'ai lu tous les romans de Richard Powers (sauf le premier, que je garde pour une période de disette), j'espère voir l'auteur en vrai au festival America 2018 (hiiiii) et last but not least, ça parle des arbres!!! Le thèmes à la mode, semble-t-il à voir les rayons en librairie, mais je ne vais pas m'en plaindre, les arbres le méritent.
On devine donc vite ce qu'il y a de commun entre ces neuf personnes qui ne se croiseront pas avant un bout de temps, patience, c'est annoncé page 150 (sur 430) : Nick, un artiste issu d'une ferme de l'Iowa dont les aïeux prenaient le même châtaignier en photo durant des décennies (et Powers est génial, il évoque l'évolution de cette femme en une ou deux pages, là où Jane smiley en prenait 600, mais chacun son projet); Mimi, fille d'un chinois ayant fui la Chine communiste; Adam Appich, étudiant en psychologie puis professeur ; le couple Ray et Dorothy, qui se sont connus en jouant Macbeth (la forêt qui se déplace!); Douglas l'ancien combattant sauvé par un gigantesque banian ; Neela Mehta, le créateur de jeux vidéos ; Patricia Westerford, découvrant la première la communication entre les arbres; Olivia, morte une fois déjà et entendant les voix des arbres (?).
Cinq d'entre eux se retrouveront 'sur le terrain' à tenter de sauver des arbres, dont un gigantesque sequoia (et franchement les moments où deux vivent à soixante mètres de hauteur au creux des branches est fantastique!).
Pour ceux qui connaissent déjà Powers, ils ne s'étonneront pas de ce foisonnement de thèmes parfois, et du choc des mots qui sautent aux yeux au détour d'une phrase. Pour moi la cerise sur le gâteau, ce sont toutes les connaissances - nouvelles ou pas- sur les arbres. Mais chacun y trouvera matière à intérêt...
"Les arbres s'abattent dans un fracas spectaculaire. Mais le semis est silencieux, la croissance invisible."
"Les sorties d'autoroute ont des noms de personnages de romans, d'aristocrates sudistes maniérés et capricieux: Wilton Muscatine, Ladora Millersburg, Newton Monroe, Altuna Bondurant..."
"Pour Ray, l'objectif est d'être prêt : un livre pour chaque besoin imprévisible. Dorothy, elle, s'efforce de maintenir à flot les librairies indépendantes du quartier et de sauver du bac à soldes des joyaux négligés. Ray se dit : Tu ne sais jamais quand tu finiras par lire ce volume acheté il y a cinq ans. Et Dorothy : Un jour, tu auras besoin de reprendre un volume corné pour retrouver ce passage en bas à droite, dix pages avant la fin, qui t'emplit d’une douleur si mauvaise et si douce."
" Ça porte un nom. On appelle ça l'effet spectateur. Un jour, j'ai laissé mon prof mourir parce que personne d'autre dans l'amphi n'avait réagi. Plus le groupe est massif...
- plus c'est dur que crier : Au feu?
- Parce que si c'était un vrai problème, alors forcément quelqu'un...
- plein de gens auraient déjà...
- puisqu'il y a six milliards de ...
- Six? Plutôt sept. Quinze, dans quelques années. Bientôt, on dévorera les deux tiers de la productivité nette de la planète. La demande en bois a triplé depuis notre naissance."
The House Group, group of monumental giant sequoias in the Giant Forest grove, Sequoia National Park, California.
|
Edit : Depuis l'écriture de ce billet j'ai rencontré Richard Powers au festival America (et hyperventilé façon midinette), il est terriblement gentil en face à face et je garde précieusement une carte dédicace. Ensuite j'ai assisté à plein de débats où il participait (groupie même pas honte) et c'est quelqu'un de grand, calme, passionnant, intelligent (parfois je regrettais de ne pouvoir réécouter, tellement l'idée méritait d'être reprise). Il a parlé de son livre bien sûr, sans divulgâcher, et j'étais à l'aise puisque je l'avais lu. Ses opinions sur la politique écologique actuelle de son président est claire (applaudissements dans le public), expliquant qu'il voulait que son livre sorte maintenant même s'il aurait voulu le fignoler plus, histoire qu'il fasse réfléchir? A un moment il a expliqué comment il a ramé un an et demi sur son roman, mélangeant ses personnages, jusqu'à ce qu'il ait l'idée de les présenter dans des sortes de 'nouvelles' avant de les lancer en choeur, et là -je confirme- c'est limpide à lire. Ensuite lui est venue l'idée des parties, Racines pour présenter les neuf, Tronc pour leurs rencontres éventuelles, Cime, et puis Graines pour les conséquences? Je crois qu'il a dit que sur ce coup il a été chanceux (lucky)(rires dans le public)
Un livre qui a l'air intéressant. En Finlande, on organise l'année de la forêt.
RépondreSupprimerAmicalement
Nadine N.
Ah quelle belle idée! Merci de ton passage.
SupprimerJe suis hyper jalouse :)
RépondreSupprimerPfff, si tu m'avais vue... ^_^ j'ai zoné dans toutes ses rencontres...
SupprimerJ'ai été frappée par son côté très posé dans la matinale de Guillaume Erner, la veille du festival America. D'où ma décision de suivre ses débats et je ne l'ai pas regretté (à part la photographe qui nous criait dans les oreilles !). Son livre m'attend, tu le sais déjà.
RépondreSupprimerLa photographe, oui, on est bien d'accord. ^_^ Alors bonne lecture.
SupprimerIl sera ma prochaine lecture ...
RépondreSupprimerPrends ton temps...
SupprimerJe ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais j'ai réussi à rater les débats avec Richard Powers au Festival America ! Mais je l'ai croisé une fois ou deux... et cela ne m'empêchera pas de lire ce livre très très très tentant ! (surtout après ton billet !)
RépondreSupprimerJe l'ai mis en priorité, avec Russo, que j'ai failli rater, mais non, ouf!
SupprimerAh la midinette ! Quant à moi j'ai été mitigé sur le Temps où nous chantions (titre approximatif) et effectivement les arbres sont à la mode... Je crois que je vais m'abstenir, sauf si on me le prête.
RépondreSupprimerPas de souci, il sera en bibli ou en poche. Mais c'est moins pavé que Le temps où nous chantions.
SupprimerTu es donc une groupie :-) (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerMeuh non? Ah si ça se voit quand même. ^_^
SupprimerJe n'ai jamais lu cet auteur !
RépondreSupprimerIl n'y a plus qu'à!
Supprimerlà je cale, autant j'ai aimé son premier roman autant ensuite je ne l'ai pas suivi
RépondreSupprimerLe sujet pourrait t'accrocher plus?
SupprimerJ'avais hésité à postuler pour un service presse de ce roman... Certains semblent y avoir trouvé des longueurs... Mais clairement, le propos est très tentant. Je n'ai jamais lu l'auteur par ailleurs.
RépondreSupprimerDisons que Powers a son style, mais c'est toujours brillant comme réflexion.
SupprimerSon premier roman m'était tombé des mains : je trouvais qu'il partait dans tous les sens. Et comme tu dis que celui-ci suit la même trame, je ne suis pas tentée.
RépondreSupprimerC'est sûr qu'il faut parfois s'accrocher, il peut y avoir plusieurs thèmes entrelacés, mais ici j'ai trouvé que c'était plus resserré (OK, une fois connus les personnages)
SupprimerJaime son explication sur ce livre. J'en ai un de lui dans ma PAL sur une famille de musiciens. Je ne me souviens plus du titre.
RépondreSupprimerCe doit être Le temps où nous chantions, un gros pavé...
SupprimerJe suis fan alors que je n'ai lu que Le temps où nous chantions, ça a été une révélation, un coup de cœur!
RépondreSupprimerOn s'est sûrement croisée au festival, je l'ai écouté à la conférence avec Jean Hegland !
J'ai aussi (un peu hyper) ventilé quand il m'a signé sa carte! Je me réserve cet Arbre-monde pour mes vacances d'hiver!
Je n'ai pas vu Jean Hegland, en fait j'y étais le dimanche.
SupprimerIl est sympa, n'est-ce pas? Très posé, très intéressant.
Oh oui j'ai adoré l'écouter!
SupprimerJ'en ai bien profité!
SupprimerCoucou,
RépondreSupprimerle thème me plait et j'aime apprendre des nouvelles choses sur la nature et sur les arbres.
Le livre n'est peut être pas facile d'accès mais je l'ai mis dans mes livres "penses bêtes " sur Babelio.
Vivement ton compte rendu du Festival América ! As-tu rencontré John Irving ???!!!
Bises
J'ai découvert un peu tard que John Irving n'était pas là le dimanche. ^_^
SupprimerJe ne ferai pas de compte-rendu, sauf par additifs à deux billets. De toute façon je n'ai même pas pris de photos, et rencontré deux blogueuses sans l'avoir programmé(mais c'était un plaisir)
coucou,
Supprimerah ben zut alors pour Irving.
Sinon ben tant pis pas de compte rendu et du plaisir de rencontrer des blogueuses c'est super !
Bisous
Voilà, la dernière fois on s'était bien rencontrées, il y avait eu un pique nique, mais là j'avais peu de temps, je préférais me concentrer que les auteurs.
SupprimerJe ne connais pas du tout mais ça m'a l'air intéressant!
RépondreSupprimerDaphné
Son dernier tout nouveau!
SupprimerTu me donnes très très envie de le lire. Un pavé pour l'été prochain peut-être ? C'est intéressant ta rencontre avec l'auteur.
RépondreSupprimerCe n'est même pas un pavé, dans les 430 pages. J'ai été ravie de le 'suivre à la trace'.
SupprimerUn auteur que je n'ai encore jamais lu mais le sujet me parle.
RépondreSupprimerLe sujet a de l'importance.
SupprimerEh ben, non, je ne connais pas cet auteur !
RépondreSupprimerBonne fin de soirée.
Pas grave. Tu as le choix dans ses romans, cela dépend des thèmes.
SupprimerRien lu encore de cet auteur mais j'en ai un dans ma PAL. Il ne me reste plus qu'à le sortir...
RépondreSupprimerHé voilà. Peut-être que ce serait un pavé pour l'été prochain?
SupprimerJe n'ai rien lu de lui et, effectivement, son livre me tente puisqu'il s'agit d'arbres. Je le prendrai à la Médiathèque. Je termine un roman où il est question d'arbres aussi : Un court instant de grâce, d'André Bucher.
RépondreSupprimerBonne journée.
J'ai vu ce livre de Bücher sur les blogs, évidemment le thème m'intéresse. J'ai aussi lu le livre de Wohlleben, mais pas fait de billet. On dirait que sortent des romans ou autres avec des arbres, j'en ai repéré à la bibli (très demandés d'ailleurs, je dois attendre)
SupprimerLes arbres sont tendance, comme on dit maintenant. C'est finalement pas plus mal. La destruction d'arbres dans une forêt de montagne est au coeur du dernier roman d'André Bucher...
SupprimerBonne journée de mercredi.
Oh il faut que j'essaie de mettre la main dessus, alors.
SupprimerBonjour,
Supprimerà propos d'André Bucher :
https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mon-amour-13-octobre-2018
Belles lectures !
Figurez-vous que je suis 'tombée' dessus un dimanche matin très tôt, une découverte de l'émission... Merci du lien.
SupprimerIl y a ici quelques retransmissions
RépondreSupprimerhttps://www.festival-america.com/les-videos-et-les-enregistrements-audios.html
Oh mais merci beaucoup! Bonne idée, car il est impossible, même sur place, d'assister à tout.
Supprimerj'ai aimé son premier roman, et je crois que c'est un très grand auteur je regrette simplement qu'il faille tant de pages pour s'exprimer. Et je t'envie d'aller çà ce festival mais je suppose qu'il faut être anglophone non? en tout cas, parler anglais doit donne un confort de plus
RépondreSupprimerCe dernier roman n'a que 430 pages, c'est raisonnable. ^_^
SupprimerPa besoin d'être anglophone, chaque auteur a son traducteur durant les débats, et souvent au salon où il est présent.
Tu vas m'en vouloir, je n'ai jamais lu Richard Powers et ses romans ne m'attirent pas beaucoup (ils e font peur, même !) Mais c'est super chouette de lire ta "fan attitude" ;-)
RépondreSupprimerOh on ne peut tout lire (surtout qu'il a tendance au pavé parfois ^_^) . Certains sont peut-être plus attirants comme thèmes?
SupprimerLe cyber-world où l'on ne se noierait pas est-il si incompatible avec la nature ? Peut-il être une ressource pour la défendre ?
RépondreSupprimerJustement à la fin le créateur de jeux imagine de travailler autour de ce thème. Ce peut être une aide pour défendre les arbres réels, en tout cas mieux les faire connaître.
Supprimerbien sûr, très tentée… le côté pavé me retient encore!
RépondreSupprimer430 pages, ce n'est pas encore un gros bloc. ^_^
SupprimerJ'avais lu un autre pavé de lui, monumental... mais la lecture n'est pas toujours aisée alors je le garde pour un autre moment, j'ai besoin de lectures "faciles" pour l'instant !!
RépondreSupprimerCe doit être Le temps où nous chantions, réellement un gros machin, c'est sûr. Là c'est plus court mais il faut se concentrer un peu.
SupprimerEt bien Joëlle ! ça fait plaisir de te lire ! Ton enthousiasme est très communicatif. Auteur noté...
RépondreSupprimerSyl.
Ah tu vas découvrir...
SupprimerJe l'ai écouté à la matinale de France Culture, j'ai trouvé l'idée passionnante. Mais je n'ai jamais pu finir Le temps où nous chantions...
RépondreSupprimerUn vrai pavé, ce Temps où nous chantions... ^_^
SupprimerFascinants ces séquoias géants ! Bon, je lirai probablement La vie secrète des arbres un jour, et peut-être que ça me mènera à ce fameux Richard Powers.^^
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance d'en voir et c'est ... complètement inimaginable! Encore plus gros, plus grand qu'on ne pense!
Supprimer