Les Frères K
The brothers K, 1992
D.J. Duncan
Toussaint Louverture, 2018
Traduit par Vincent Raynaud
Si je dis Toussaint Louverture, et bon gros vieux roman comme les américains savent en pondre régulièrement, avec souvent le coeur du lecteur dans un grand huit 'on rigole/on pleure', cela devrait suffire, non?
Ha non?
Dans la famille Chance, vous avez : le père, fan et joueur de base ball, qui a su transmettre sa passion à ses fils, Everett, Peter, Irwin et Kincaid (en gros le narrateur principal, mais pas que lui), mais pas vraiment à ses jumelles, et à son épouse Laura, pilier de l'église adventiste du coin.
Autant le dire tout de suite : il y aura beaucoup beaucoup de base ball là-dedans, et un poil moins mais quand même d'adventisme et de religion. Le lecteur pourra s'en tirer car l'humour est quasiment omniprésent. Pas que drôle d'ailleurs, au fil du temps le tragi-comique s'installe (et j'ai terminé en larmes)(petite nature). D'ailleurs base ball et religion, pour faire court, seront plus ou moins abandonnés par les enfants. Everett tournant hippie, Peter bouddhiste, Irwin fidèle à ses convictions, lui, et Kincaid, observateur.
L'histoire se déroule durant les décennies 1950-1960, avec guerre du Vietnam pour les garçons, qui choisiront différentes solutions face au problème de la conscription.
Pourquoi ce titre? N'ayant pas lu les frères Kamarazov, j'ignore la part russe de l'affaire, mais il y a un rapport avec le base ball.
Alors en conclusion : lisez ce fichtrement bon bouquin!
En parlent hop sous la couette, jérôme,
Challenge de Philippe
The brothers K, 1992
D.J. Duncan
Toussaint Louverture, 2018
Traduit par Vincent Raynaud
Si je dis Toussaint Louverture, et bon gros vieux roman comme les américains savent en pondre régulièrement, avec souvent le coeur du lecteur dans un grand huit 'on rigole/on pleure', cela devrait suffire, non?
Ha non?
Dans la famille Chance, vous avez : le père, fan et joueur de base ball, qui a su transmettre sa passion à ses fils, Everett, Peter, Irwin et Kincaid (en gros le narrateur principal, mais pas que lui), mais pas vraiment à ses jumelles, et à son épouse Laura, pilier de l'église adventiste du coin.
Autant le dire tout de suite : il y aura beaucoup beaucoup de base ball là-dedans, et un poil moins mais quand même d'adventisme et de religion. Le lecteur pourra s'en tirer car l'humour est quasiment omniprésent. Pas que drôle d'ailleurs, au fil du temps le tragi-comique s'installe (et j'ai terminé en larmes)(petite nature). D'ailleurs base ball et religion, pour faire court, seront plus ou moins abandonnés par les enfants. Everett tournant hippie, Peter bouddhiste, Irwin fidèle à ses convictions, lui, et Kincaid, observateur.
L'histoire se déroule durant les décennies 1950-1960, avec guerre du Vietnam pour les garçons, qui choisiront différentes solutions face au problème de la conscription.
Pourquoi ce titre? N'ayant pas lu les frères Kamarazov, j'ignore la part russe de l'affaire, mais il y a un rapport avec le base ball.
Alors en conclusion : lisez ce fichtrement bon bouquin!
En parlent hop sous la couette, jérôme,
Challenge de Philippe
Base-ball, ça ne m'emballe pas franchement. Mais tu vas me dire qu'il n'y a pas que ça ...
RépondreSupprimerBah, je n'ai plus lu les notes en bas de page, et le base ball se fait moins prégnant après un certain temps. Dans 4321 d'Auster c'était pareil, on va dire que ce sont les américains... Mais c'est tellement souvent drôle que ça passe, ces histoires là.
SupprimerOuiiiii... j'hésite, un pavé avec du base-ball dedans, quand c'est Paul Auster, ça va, sinon, je suis plus méfiante. Mais pourquoi les éditeurs américains ne suggèrent-ils jamais aux auteurs des coupe dans leurs textes ?
RépondreSupprimerImpossible de couper, là, ça fait vraiment partie de l'histoire... Et il y a le style aussi. N'hésite pas.
SupprimerS'il y a de l'humour c'est toujours bon à noter, mais le base ball, bof :) Merci pour ton ressenti
RépondreSupprimerTu peux toujours lire en biais si ça te gave, mais en fait c'est rare.
Supprimerah ça a à voir avec les Frères Karamazov ! je ne vois pas bien le lien avec le base ball mais si il s'agit de haine, de vengeance familiale alors là oui
RépondreSupprimerComme je n'ai pas lu ce roman de Dostoïevski... Ici pas trop de haine et vengeance, bien au contraire!
SupprimerBeaucoup de base-ball ?
RépondreSupprimerOn s'y fait, et ensuite beaucoup beaucoup moins!
SupprimerBonjour Keisha, je suis en train de lire le Paul Auster (j'en suis arrivée seulement à la moitié). Il est y question de base-ball mais pas que. Il faut absolument que j'arrive à le terminer. Je le lis bien mais pas vite. Concernant les frères K? Pourquoi pas? Mais pas tout de suite. Bonne journée.
RépondreSupprimerMieux vaut ne pas enchaîner les pavés américains (avec base ball), en effet. Mais les deux sont conseillés.
SupprimerJe pense que je vais encore passer mon tour, mais je vais sans aucun doute acheter (toujours chez le même éditeur) "Ce que cela coûte", de W.C. Heinz (Goran : http://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerAh c'est sympa de me donner une idée lecture! ^_^(note que je fais pareil quand je commente, parfois)
SupprimerJ'hésite car Jerôme est moins enthousiaste que toi
RépondreSupprimerDommage dommage, à toi de voir (Jérôme n'est pas négatif non plus)
SupprimerEncore le baseball... mais un fichtrement bon roman. Je vais donc le mettre dans mes tablettes.
RépondreSupprimerVoir s'il est à la bibli, quoi.
SupprimerDésolé, tu n'as pas réussi à me persuader de le lire...
RépondreSupprimerTu as trouvé un titre qui convient pour mon challenge. Ouf !
Merci et bonne fin de soirée.
Ouf oui, l'honneur est sauf.
SupprimerUn pavé pour cet été peut-être ?
RépondreSupprimerTiens oui? Et en poche peut-être d'ici là?
SupprimerDéjà noté: avec ton billet, je vais souligner ;)
RépondreSupprimerVoilà un autre avis, en effet. Un pavé, mais ça occupe.
SupprimerJe n'ai pas osé me lancer, au motif du pavé ( je suis du genre à attendre le bon moment qui ne vient pas ^-^ ) mais tentée ! malgré le base-ball... mais bon, je n'ai pas encore lu non plus Les frères Karamavoz ( chacun son tour :-p )
RépondreSupprimerLe russe, même pas en rêve, il me résiste, cet auteur, ce n'est pas faute de l'avoir lu...
SupprimerL’américain passe mieux, même si le base ball (on finit par s'y faire)
Peut-être plus tard, mais j'ai quelques doutes.
RépondreSupprimerLa bête fait 800 pages, donc je doute aussi avec toi! ^_^
SupprimerBeaucoup de base-ball, beaucoup d'adventisme, il va falloir que je fasse un effort. Mais l'humour et les larmes c'est tentant !
RépondreSupprimerAu fil du roman, ces deux univers sont moins prégnants...
SupprimerJ'étais très tentée à la lecture du billet de Jérôme, un peu moins par le tien ^^ mais je le retiens quand même :)
RépondreSupprimerOn est en gros d'accord, à toi de voir (et c'est gros, mais ça vaut vraiment la peine)
SupprimerBon, ça ne va pas être mon urgence du moment (merci le base ball^^) mais oui, on peut faire confiance à cet éditeur !
RépondreSupprimerC'est sûr que 800 pages, ça calme...
SupprimerUn bon bouquin, oui. Malgré quelques longueurs je me suis laissé emporter par le destin tourmenté de cette famille nombreuse.
RépondreSupprimerLa seconde partie, on ne lâche pas du tout!
SupprimerTa description du roman me fait un peu peur, je crains qu'il ne soit pas trop ma came. Je passe !
RépondreSupprimerDe toute façon il fait presque 800 pages... ^_^
SupprimerJe n'ai pas lu les fameux frères de Dosto. On va commencer par ça. IL est en présélection pour le prix des libraires du Québec alors il faudrait bien hein.
RépondreSupprimerOui, commence par Les frères K. Le Dosto sera pour une période 'je lis des classiques'
SupprimerHeureusement que c'est toi qui en parle car je ne suis pas sur que j'aurai été tentée.
RépondreSupprimerC'est un pavé, bien intéressant.
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