Le blues du chat
Sophie Chabanel
Seuil, 2019
En demandant ce roman à Babelio, je savais que ce serait un polar sans hémoglobine ou effets de terreur, et qu'il y aurait un chat et de l'humour. Donc ça m'allait.
Le lecteur a pu faire connaissance dans La griffe du chat de la commissaire Romano et de ses adjoints le capitaine Tellier et l'adjudant Clément. Tellier, aux réactions parfois étranges, qu'il faut manipuler avec doigté, et Clément, pas forcément très futé et efficace mais dévoué et obéissant. De plus dans son couple c'est lui qui se porte absent quand son gamin est malade, partage des tâches dont se réjouit (mais faut pas abuser) Romano la féministe.
Célibataire, 47 ans, Romano mène une vie où la gent masculine peut intervenir, mais pas trop longtemps. Elle est parfois borderline (son utilisation du gyrophare étant la moins grave, finalement) et n'hésite pas à bousculer (verbalement) les suspects ou ses collègues, et même son supérieur (en mode hypocrite). Elle a son franc parler:
"Ils ne sont pas obligés de colporter les propos nauséabonds de tous les abrutis sans conscience ni morale. Pour ça, on a déjà Internet."
"Un interrogatoire de nuit dans des bureaux vides, ça a toujours de la gueule."
Bon, mais qui dit polar dit (au moins ) un mort, non? L'ex-trader François-Xavier Tourtier s'y colle. Allergique à la crevette, le voilà qui meurt lors de la réception célébrant sa remise de légion d'honneur. Des suspects, mais bien plus sympathiques que le mort! Romano va cependant mener à bien son enquête, avec les rebondissements habituels. (je trouve juste que la personne coupable aurait pu régler le problème François-Xavier -un type plus qu'odieux, je le rappelle- sans le tuer, il existe des moyens autres et légaux)
On découvrira une veuve pas tellement éplorée, un amoureux écolo et transi, un prêtre fort regardable (et un évêque sans langue de bois), un grand père très classe et une voisine bien curieuse.
Bon, et le chat? Le pauvre Ruru est assez spécial, mon amour des chats ne peut celer cette vérité...
"Payer un psy à mon chat? Alors que j'ai soigné mes névroses familiales en automédication, à coup de bière et de Nutella?"
En résumé : lecture fort plaisante, ça file tout seul, sans temps morts, on s'amuse bien.
Challenge de
Philippe
Sophie Chabanel
Seuil, 2019
En demandant ce roman à Babelio, je savais que ce serait un polar sans hémoglobine ou effets de terreur, et qu'il y aurait un chat et de l'humour. Donc ça m'allait.
Le lecteur a pu faire connaissance dans La griffe du chat de la commissaire Romano et de ses adjoints le capitaine Tellier et l'adjudant Clément. Tellier, aux réactions parfois étranges, qu'il faut manipuler avec doigté, et Clément, pas forcément très futé et efficace mais dévoué et obéissant. De plus dans son couple c'est lui qui se porte absent quand son gamin est malade, partage des tâches dont se réjouit (mais faut pas abuser) Romano la féministe.
Célibataire, 47 ans, Romano mène une vie où la gent masculine peut intervenir, mais pas trop longtemps. Elle est parfois borderline (son utilisation du gyrophare étant la moins grave, finalement) et n'hésite pas à bousculer (verbalement) les suspects ou ses collègues, et même son supérieur (en mode hypocrite). Elle a son franc parler:
"Ils ne sont pas obligés de colporter les propos nauséabonds de tous les abrutis sans conscience ni morale. Pour ça, on a déjà Internet."
"Un interrogatoire de nuit dans des bureaux vides, ça a toujours de la gueule."
Bon, mais qui dit polar dit (au moins ) un mort, non? L'ex-trader François-Xavier Tourtier s'y colle. Allergique à la crevette, le voilà qui meurt lors de la réception célébrant sa remise de légion d'honneur. Des suspects, mais bien plus sympathiques que le mort! Romano va cependant mener à bien son enquête, avec les rebondissements habituels. (je trouve juste que la personne coupable aurait pu régler le problème François-Xavier -un type plus qu'odieux, je le rappelle- sans le tuer, il existe des moyens autres et légaux)
On découvrira une veuve pas tellement éplorée, un amoureux écolo et transi, un prêtre fort regardable (et un évêque sans langue de bois), un grand père très classe et une voisine bien curieuse.
Bon, et le chat? Le pauvre Ruru est assez spécial, mon amour des chats ne peut celer cette vérité...
"Payer un psy à mon chat? Alors que j'ai soigné mes névroses familiales en automédication, à coup de bière et de Nutella?"
En résumé : lecture fort plaisante, ça file tout seul, sans temps morts, on s'amuse bien.
Encore un auteur de polar que je ne connais pas ! Mais il me semble avoir vu son nom dans une émission sur France inter ou France culture...
RépondreSupprimerEssaie de trouver celui-ci ou le précédent, alors.
SupprimerJe note, merci. J'aime les chats et les polars, donc...
RépondreSupprimerBonne journée.
De plus on s'amuse, et pas d'atmosphères déplaisantes.
SupprimerPourquoi pas ; un polar "pour rire" de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal.
RépondreSupprimerC'est bien ce qui a motivé mon choix.
SupprimerJ'ai tenté pas mal de polars qui font rire, je n'y arrive pas ... Le côté polar me manque trop et le rire m'échappe, la plupart du temps ! Alors, malgré mon amour des chats, je passe, pour une fois.
RépondreSupprimerJ'avoue qu'Agatha Raisin m'a lassée, mais là, c'est parfois bien vu et j'ai marché. Bien sûr, ce n'est pas du thriller pur et dur.
SupprimerLes couvertures ne peuvent pas se rater ! Je note, cela semble plaisant !
RépondreSupprimerCela l'est (mêem si le pauvre chat n'est pas assez présent!)
SupprimerJe ne le lirai sans doute pas mais à la lecture de ton résumé, j'ai l'impression que quasi tous les personnages sont des chats : allergique à la crevette, aux réactions étranges... ah non celui qui est obéissant doit être un chien.
RépondreSupprimerTu me fais rire, là!
SupprimerUn titre avec un chat qui devrait me plaire.
RépondreSupprimerHé oui, ne résiste pas.
SupprimerJ'aime bien la couv'... je retiens l'idée en cas de détresse ou burn out littéraire :-)
RépondreSupprimerParfaitement bien pensé!
SupprimerIl a l'air plaisant et si en plus il y a un chat :) merci pour cette présentation
RépondreSupprimerPas assez de chat pour mon goût, mais ce n'est pas lui qui mène l'enquête; ^_^
SupprimerJ'aime rire , j'aime moins les polars mais je suis prête à te suivre dans ton plaisir de lecture.(quand j'aurai un peu de temps)
RépondreSupprimerUn polar assez tranquille, on n'est pas dans le thrillers purs et durs.
SupprimerTu es la première pour cette nouvelle contrainte avec un livre que je ne connais pas, bien sûr.
RépondreSupprimerMerci pour ta participation et bonne fin de semaine.
Forcément, un chat, alors j'arrive!
SupprimerUn livre et un chat, il ne m'en faut pas beaucoup plus pour penser que la vie vaut la peine d'être vécue. Alors pourquoi pas...
RépondreSupprimerEn tout cas ça fait partie des essentiels. ^_^
SupprimerJ'ai sûrement déjà noté le premier de la série, il faut que je renote ;-)
RépondreSupprimerLe premier est en poche, depuis...
SupprimerRien que le titre me donne envie de le lire !
RépondreSupprimerPauvre chat!!!
SupprimerBonjour ! Je m'empresse de noter...
RépondreSupprimerCe ne serait pas la première fois que je lis une enquêtrice nantie d'un chat.
Syl.
Il a tout pour te plaire!
Supprimerle titre est déjà une tentation alors un polar, un chat c'est vendu :-)
RépondreSupprimerJ'ai foncé , pareil!
SupprimerEn résumé : sans doute trop léger pour moi :)
RépondreSupprimerAh pas vraiment d'atmosphère poisseuse et de héros buriné... ^_^
SupprimerPas assez de canidés pour moi dans ce roman et comme dit Jérôme, peut-être un peu trop léger. Mais ça doit faire du bien de temps en temps.
RépondreSupprimerJe confirme, ça fait du bien!
SupprimerJ'aurais pu craquer pour la couverture (ce chat !) et le titre aussi mais peut-être un peu trop léger aussi pour moi. Ça aurait pu le faire si je n'avais rien dans ma PAL ceci dit.:-)
RépondreSupprimerPfff, si tu résistes aux chats maintenant...
Supprimerje ne connais pas non plus, et rien que pour ce chat qui aurait besoin d'un psy, pourquoi pas!
RépondreSupprimerLe mien pourrait aussi en avoir besoin, bref c'est un chat.
SupprimerUn polar sans hémoglobine, ça me va
RépondreSupprimerEt sans serial killer, ça change.
SupprimerBonjour Keisha, ton résumé du livre me fait penser aux "Poulets grillés" de Sophie Henaff. Un cadavre et beaucoup d'humour. Je note. Bonne journée.
RépondreSupprimerOui, ce genre de polars fait du bien.
SupprimerEffectivement, ça semble une lecture bien sympa... Et tiens, l'été approche !
RépondreSupprimerTiens oui! Un bouquin pour toi (et court!)
SupprimerCoucou, je l'avais coché pour l'avoir à la masse critique avec un autre titre de cette auteure mais en fait je n'ai pas eu ceux ci mais Nécrologie du chat d'Olivia Resenterra que j'ai lu et que je vais sous peu chroniquer. Un petit livre genre nouvelle à l'atmosphère particulière.
RépondreSupprimerJe retiens ta lecture =^.^=
J'avais coché les deux de l'auteur!!! Bon, j'attends ton avis sur l'autre 'chat'.
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