Moi qui n'ai pas connu les hommes
Jacqueline Harpman
Stock, 1995
(existe en poche)
"Au plus loin que je puisse retourner, je suis dans la cave."
Les 39 autres femmes l'appellent la Petite, c'est la plus jeune, sans doute adolescente parmi des adultes. Elle n'a aucun autre souvenir, alors que les autres se souviennent de leur vie passée, un métier, un mari, des enfants. Le tout embrumé par une possible prise de médicaments.
Ces femmes sont enfermées dans une grande cage, surveillées par trois gardes muets qui leur apportent de quoi préparer leurs repas, éventuellement des remèdes si nécessaire, et décrètent quand il est temps de se lever ou se coucher. Mais sur la base de quelles journées, puisque l'éclairage n'est jamais éteint?
Autorisation de parler, mais pas trop énergiquement, interdiction de se toucher.
"A quoi servions-nous, ici?"
"Que faisions-nous ici, pourquoi nous maintenait-on en vie?"
Beaucoup beaucoup de questions dans cette dystopie. Est-on toujours sur la planète Terre? Qui décide? Pourquoi cet enfermement? Est-ce une expérience? Or sachez le, les femmes (et le lecteur) vont vite comprendre qu'il n'y aura pas de réponses. Pourtant ce roman est absolument fascinant.
Je ne vais pas raconter ce qui se passe, d'ailleurs dès le début la narratrice, la Petite, arrive à la fin de sa vie et donne quelques détails. C'est impossible d'oublier ces 40 femmes si différentes, plongées dans une situation (qui évoluera, je peux le confier) sans qu’elles comprennent jamais. .
C'est un roman puissant sur la volonté de rester des êtres humains, de garder le pouvoir de décider. Grâce à Ellettres, suite à son billet récent, j'ai sorti ce livre de ma PAL. Elle évoque Le mur invisible, il y a de cela dans l'absence d'explications et l'adaptation à l'environnement, dans la volonté de vivre.
Des critiques sur babelio, la présentation parle de Kafka, Auster (sans doute Anna Blum?), Le désert des tartares (avec Ellettres on se propose une LC) et sur lecture écriture
Pour le mois belge
Jacqueline Harpman
Stock, 1995
(existe en poche)
"Au plus loin que je puisse retourner, je suis dans la cave."
Les 39 autres femmes l'appellent la Petite, c'est la plus jeune, sans doute adolescente parmi des adultes. Elle n'a aucun autre souvenir, alors que les autres se souviennent de leur vie passée, un métier, un mari, des enfants. Le tout embrumé par une possible prise de médicaments.
Ces femmes sont enfermées dans une grande cage, surveillées par trois gardes muets qui leur apportent de quoi préparer leurs repas, éventuellement des remèdes si nécessaire, et décrètent quand il est temps de se lever ou se coucher. Mais sur la base de quelles journées, puisque l'éclairage n'est jamais éteint?
Autorisation de parler, mais pas trop énergiquement, interdiction de se toucher.
"A quoi servions-nous, ici?"
"Que faisions-nous ici, pourquoi nous maintenait-on en vie?"
Beaucoup beaucoup de questions dans cette dystopie. Est-on toujours sur la planète Terre? Qui décide? Pourquoi cet enfermement? Est-ce une expérience? Or sachez le, les femmes (et le lecteur) vont vite comprendre qu'il n'y aura pas de réponses. Pourtant ce roman est absolument fascinant.
Je ne vais pas raconter ce qui se passe, d'ailleurs dès le début la narratrice, la Petite, arrive à la fin de sa vie et donne quelques détails. C'est impossible d'oublier ces 40 femmes si différentes, plongées dans une situation (qui évoluera, je peux le confier) sans qu’elles comprennent jamais. .
C'est un roman puissant sur la volonté de rester des êtres humains, de garder le pouvoir de décider. Grâce à Ellettres, suite à son billet récent, j'ai sorti ce livre de ma PAL. Elle évoque Le mur invisible, il y a de cela dans l'absence d'explications et l'adaptation à l'environnement, dans la volonté de vivre.
Des critiques sur babelio, la présentation parle de Kafka, Auster (sans doute Anna Blum?), Le désert des tartares (avec Ellettres on se propose une LC) et sur lecture écriture
Pour le mois belge
Commentaires
Ton billet donne envie, et j'aime bien les dystopies...
Je pense n'avoir lu qu'un livre d'elle.
Celui-ci m'attire...
Bonne semaine.
N'hésite pas à découvrir.
Bien sûr que je n'allais pas donner les détails...
By the way, tu as rejoins la blogroll de mon nouveau blog
Pareil, j'ai opéré le changement d'adresse dans mon reader.
Daphné