Pepita, la femme du traître
Rosario Acosta Nieva et Eric Taladoire
Ginkgo éditeur, 2018
Quand j'ai vu arriver ce livre (merci Ginkgo !!!) je me suis exclamée (pardon Guy Stavridès qui conseilla ce titre) : 'wahou, quel titre, c'est quoi ça?' Cela fleurait bon le roman populaire du 19ème siècle, à l'exotisme débridé et sans complexes.
Un oeil sur la présentation me fit comprendre mon erreur : on est dans le document historique pur et dur, bien documenté et sérieux. Les auteurs sont, respectivement, archéologue et écrivaine, et professeur d'université. Ils se sont penchés sur la vie du maréchal Bazaine et de son épouse mexicaine baptisée à Mexico en 1847 "sous le nom extravagant de Maria Josefa de las Augustias Bonifacia Brigida Federica Pascuala Feliciana de la Santisima Trinidad Pena y Azcarate". Donc, Pepita.
Mon goût pour la non fiction, l'histoire pas trop connue et les récits bien menés s'est trouvé parfaitement en phase avec ce livre. Voyons un peu qui sont ces héros, dont on découvre en prélude un épisode de leur vie absolument rocambolesque et romanesque.
Mais auparavant, voici Bazaine, issu d'un milieu simple et ayant gravi tous les échelons dans l'armée, après une belle carrière en Algérie, Crimée, Italie. Pas hyper sexy, veuf (d'un premier mariage avec déjà une jeune brune de type espagnol), il arrive au Mexique comme commandant en chef des forces françaises dans les années 1860, et tombe amoureux comme un collégien de Pépita, issue d'une bonne famille, bien plus jeune que lui, mais dédaignant des prétendants moins intéressants, même si ses sentiments à l'égard de Bazaine ne font aucun doute.
Oui, mais pourquoi 'traître'? Il faut là en venir à la guerre de 1870 et aux défaites françaises en Lorraine. Accusé, Bazaine demande un procès, à la suite duquel il se retrouve emprisonné, d'où une évasion incroyable ... Et finalement le titre est fort bien trouvé, puisqu'il reprend une expression d'un journal de l'époque. (Quelle époque!)
Encore une fois, la réalité fournit une histoire palpitante (rendue aussi telle par les auteurs) et Pepita, même si on ne sait pas tout d'elle, est une héroïne à découvrir.
Rosario Acosta Nieva et Eric Taladoire
Ginkgo éditeur, 2018
Quand j'ai vu arriver ce livre (merci Ginkgo !!!) je me suis exclamée (pardon Guy Stavridès qui conseilla ce titre) : 'wahou, quel titre, c'est quoi ça?' Cela fleurait bon le roman populaire du 19ème siècle, à l'exotisme débridé et sans complexes.
Un oeil sur la présentation me fit comprendre mon erreur : on est dans le document historique pur et dur, bien documenté et sérieux. Les auteurs sont, respectivement, archéologue et écrivaine, et professeur d'université. Ils se sont penchés sur la vie du maréchal Bazaine et de son épouse mexicaine baptisée à Mexico en 1847 "sous le nom extravagant de Maria Josefa de las Augustias Bonifacia Brigida Federica Pascuala Feliciana de la Santisima Trinidad Pena y Azcarate". Donc, Pepita.
Mon goût pour la non fiction, l'histoire pas trop connue et les récits bien menés s'est trouvé parfaitement en phase avec ce livre. Voyons un peu qui sont ces héros, dont on découvre en prélude un épisode de leur vie absolument rocambolesque et romanesque.
Mais auparavant, voici Bazaine, issu d'un milieu simple et ayant gravi tous les échelons dans l'armée, après une belle carrière en Algérie, Crimée, Italie. Pas hyper sexy, veuf (d'un premier mariage avec déjà une jeune brune de type espagnol), il arrive au Mexique comme commandant en chef des forces françaises dans les années 1860, et tombe amoureux comme un collégien de Pépita, issue d'une bonne famille, bien plus jeune que lui, mais dédaignant des prétendants moins intéressants, même si ses sentiments à l'égard de Bazaine ne font aucun doute.
Oui, mais pourquoi 'traître'? Il faut là en venir à la guerre de 1870 et aux défaites françaises en Lorraine. Accusé, Bazaine demande un procès, à la suite duquel il se retrouve emprisonné, d'où une évasion incroyable ... Et finalement le titre est fort bien trouvé, puisqu'il reprend une expression d'un journal de l'époque. (Quelle époque!)
Encore une fois, la réalité fournit une histoire palpitante (rendue aussi telle par les auteurs) et Pepita, même si on ne sait pas tout d'elle, est une héroïne à découvrir.
C'est une période historique que je connais mal. C'est une non-fiction aussi passionnante qu'un roman si je te comprends bien.
RépondreSupprimerBonne surprise, en effet! Cela se lit 'comme un roman', surtout que j'en ignorais tout.
Supprimerquand la réalité est encore plus forte que la fiction, c'est extra
RépondreSupprimerTout pour en tirer un film!
SupprimerPépita rien que son nom à rallonge est tout un roman ! C'est intéressant surtout si ça se lit comme un roman...Je le note
RépondreSupprimerHé oui, quel nom!!! Je me suis bien amusée, de plus il y a (un peu) de suspense (on connaît la fin quand même).
Supprimerune non-fiction plus romanesque qu'un roman non ? Pourquoi pas, moi aussi, j'aime bien les non-fiction.
RépondreSupprimerLa grande Histoire peu connue, une découverte!
SupprimerTu lis vraiment beaucoup de livres qui sont inconnus de la majorité. Je me demande où tu vas les chercher.
RépondreSupprimerLà c'est un envoi surprise de l'éditeur! Qui connaît mes goûts.
SupprimerC’est très intrigant , où se passe l’histoire de traîtrise ? Au Mexique? Par qui est jugé Bazaine? Je sais toutes les réponses sont dans ce livre que je mets dans ma liste.
RépondreSupprimerHa je constate que toi non plus ne connaît pas l'histoire d'avance! ^_^ En fait il a été accusé par la France d'avoir trahi durant la guerre de 1870 (reddition de Metz)
Supprimerje note! je ne connais pas l'auteur, peu l'histoire du Mexique (à part l'expédition au Mexique de Napoléon III :-)
RépondreSupprimeril devrait me plaire
Bazaine a été envoyé au Mexique ((toute une histoire aussi cette guerre)
SupprimerC'est toujours étonnant mais admirable que des éditeurs se risquent dans des explorations aussi improbables. Parce que bon, il faut y croire au lecteur qui s'intéressera à tel ou tel sujet si particulier. Mais il y en a.^^ Et puis Ginkgo, c'est de la valeur sûre.
RépondreSupprimerOuaip, il y en a (j'ai des noms ^_^) , surtout qu'à l'arrivée ça se lit bien, on s'instruit, et les auteurs sont des gens sérieux, non mais.
SupprimerIl faut bien que des éditeurs soient courageux!
J'aime beaucoup ce genre de livre ! Quant au nom de Pépita, je veux le même !
RépondreSupprimerJe n'ai pas résisté à le citer in extenso...
SupprimerC’est tout à fait le genre de truc que j’aime lire (tu n’es pas seule !) alors je note.
RépondreSupprimerLes trucs improbables? On a souvent de bonnes surprises.
SupprimerOn ne le répétera, c'est un poncif, la réalité (de l''histoire) dépasse souvent la fiction.
RépondreSupprimerIci pas besoin d'inventer!
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