Opus 77
Alexis Ragougneau
Viviane Hamy, 2019
Dans la famille Claessens, vous avez le père, pianiste virtuose, puis chef d'orchestre en charge de l'orchestre de la suisse Romande. La mère, soprano prometteuse à la carrière stoppée. Le fils, David, violoniste virtuose en opposition avec son père (déjà, il a choisi le violon plutôt que le piano...). La fille Ariane, elle, pianiste virtuose internationale, la narratrice de l'histoire, commençant lors de l'enterrement de son père puis déroulant le fil (ha ha, le fil d'Ariane) du passé, enfin, celui dont elle se souvient.
J'ai l'air badine, mais il le faut pour vivre dans l'air étouffant de cette histoire où les crises sont fréquentes, la tension présente. On respire peu, pas d'éclaircies. j'avoue avoir lu ce roman surtout pour le côté musical, et là, oui, c'est formidable, la façon dont Alexis Ragougneau décrit l'art de jouer piano ou violon, voire diriger un orchestre, les pressions des concours, les répétitions vers la perfection.
Et surtout l'opus 77 de Dmitri Chostakovitch, compositeur dont la vie n'a pas été jonchée de roses, il faut déjà le dire. Cet opus 77 jouera à plusieurs reprises un rôle essentiel dans la vie des personnages, particulièrement quand David se présente au concours Reine Elisabeth (connu des blogueurs aussi grâce à Anne qui en parle chaque année, oui?). Bref, cet opus 77 est magnifiquement expliqué en détail!
La narration est parfaitement maîtrisée, mais j'avoue avoir lu une partie du roman en mode presto, par manque d'empathie avec les personnages (la mère demeure une ombre) et l'impression qu'on n'évolue pas trop, après un début en fanfare.
Alexis Ragougneau
Viviane Hamy, 2019
Dans la famille Claessens, vous avez le père, pianiste virtuose, puis chef d'orchestre en charge de l'orchestre de la suisse Romande. La mère, soprano prometteuse à la carrière stoppée. Le fils, David, violoniste virtuose en opposition avec son père (déjà, il a choisi le violon plutôt que le piano...). La fille Ariane, elle, pianiste virtuose internationale, la narratrice de l'histoire, commençant lors de l'enterrement de son père puis déroulant le fil (ha ha, le fil d'Ariane) du passé, enfin, celui dont elle se souvient.
J'ai l'air badine, mais il le faut pour vivre dans l'air étouffant de cette histoire où les crises sont fréquentes, la tension présente. On respire peu, pas d'éclaircies. j'avoue avoir lu ce roman surtout pour le côté musical, et là, oui, c'est formidable, la façon dont Alexis Ragougneau décrit l'art de jouer piano ou violon, voire diriger un orchestre, les pressions des concours, les répétitions vers la perfection.
Et surtout l'opus 77 de Dmitri Chostakovitch, compositeur dont la vie n'a pas été jonchée de roses, il faut déjà le dire. Cet opus 77 jouera à plusieurs reprises un rôle essentiel dans la vie des personnages, particulièrement quand David se présente au concours Reine Elisabeth (connu des blogueurs aussi grâce à Anne qui en parle chaque année, oui?). Bref, cet opus 77 est magnifiquement expliqué en détail!
La narration est parfaitement maîtrisée, mais j'avoue avoir lu une partie du roman en mode presto, par manque d'empathie avec les personnages (la mère demeure une ombre) et l'impression qu'on n'évolue pas trop, après un début en fanfare.
Commentaires
Bonne fin de semaine.
Sinon, oui, tu pointes bien ce qui m'a plu.
J'avoue ne pas avoir écouté Opus 77, tiens (Chosta ça peut surprendre)
Bonne fin de semaine.
Bonne journée de Noël!