Un monstre et un chaos
Hubert Haddad
Zulma, 2019
Le titre vient d'une citation de Blaise Pascal et le roman propose en exergue une autre de Primo Levi. Tout démarre avec un gamin, Alter, qui a vu toute sa famille assassinée lors de l'attaque de son shetl par l'armée allemande en 1939. Dans sa fuite, il finit par arriver à Lodz, plus précisément dans le ghetto où vivent (survivent) au départ plus de 200 000 personnes. Le responsable de la communauté, Chaïm Rumkovski (personnage historique) a promis aux allemands de faire du ghetto un endroit rentable, où les juifs travailleraient dans des usines. Au fil du temps les habitants disparaissent, emmenés dans des camps, mais Rumkovski tient ferme, et dans un célèbre discours demande aux parents de donner leurs enfants... Une lecture forcément difficile, illuminée par Alter, devenu un talentueux marionnettiste.
L'auteur a vraiment bien reconstitué la vie dans les villes et villages habités en majorité par une communauté juive, puis celle dans ce ghetto ayant perduré jusqu'en 1944. Son écriture parfois précise et factuelle, voire ironique, parfois plus imagée et imaginaire peut utiliser des mots yiddish sans que cela gêne la compréhension globale.
A découvrir pour la dimension historique. Après ma lecture, j'ai recherché des informations sur Rumkovski et surtout le photographe Henryk Ross, qui sous couvert de travail officiel a laissé plein de photographies accusatrices sur le ghetto (fouinez sur internet).
Les avis de Lyvres, jostein, alex,
Hubert Haddad
Zulma, 2019
Le titre vient d'une citation de Blaise Pascal et le roman propose en exergue une autre de Primo Levi. Tout démarre avec un gamin, Alter, qui a vu toute sa famille assassinée lors de l'attaque de son shetl par l'armée allemande en 1939. Dans sa fuite, il finit par arriver à Lodz, plus précisément dans le ghetto où vivent (survivent) au départ plus de 200 000 personnes. Le responsable de la communauté, Chaïm Rumkovski (personnage historique) a promis aux allemands de faire du ghetto un endroit rentable, où les juifs travailleraient dans des usines. Au fil du temps les habitants disparaissent, emmenés dans des camps, mais Rumkovski tient ferme, et dans un célèbre discours demande aux parents de donner leurs enfants... Une lecture forcément difficile, illuminée par Alter, devenu un talentueux marionnettiste.
L'auteur a vraiment bien reconstitué la vie dans les villes et villages habités en majorité par une communauté juive, puis celle dans ce ghetto ayant perduré jusqu'en 1944. Son écriture parfois précise et factuelle, voire ironique, parfois plus imagée et imaginaire peut utiliser des mots yiddish sans que cela gêne la compréhension globale.
A découvrir pour la dimension historique. Après ma lecture, j'ai recherché des informations sur Rumkovski et surtout le photographe Henryk Ross, qui sous couvert de travail officiel a laissé plein de photographies accusatrices sur le ghetto (fouinez sur internet).
Les avis de Lyvres, jostein, alex,
Commentaires
Pour Haddad tu peux y aller si tu connais déjà (pour moi, je ne l'avais jamais lu auparavant)
Perso j'emprunte en bibli, donc tout dépend des autres lecteurs...
Ce livre pourrait me plaire.
Bonne semaine.
il faudrait que je finisse "Le peintre d'éventail" que j'avais laissé en plan alors qu'il me plaisait :-)