La cuisine de l'exil
Récits et recettes
Stéphanie Swartzbrod
Actes sud, 2019
Quitter son pays? Il existe plein de raisons, politiques, économiques, etc. Au cours des dernières décennies, de tous les coins du monde, beaucoup sont arrivés en France, parfois définitivement, ou avec des aller retours dans leur coin d'origine. Avec souvent une nostalgie prégnante, particulièrement quand on pense à la cuisine du pays.
Les 24 personnes interviewées ici racontent des histoires parfois poignantes, parfois optimistes, jamais bien simples, et parlent beaucoup de cuisine, le chapitre se terminant avec des recettes et des adresses (en grande ville plutôt).
C'est vraiment intéressant d'avoir une vision de l'immigration depuis les années 20, avec les idées préconçues sur la France et la découverte de la réalité, les divers parcours pas forcément de tout repos, et comment cela s'est passé pour la génération née en France ou arrivée dès la petite enfance.
J'ai beaucoup aimé cette façon d'aborder le sujet. Et vous, si vous deviez partir loin, quels plats regretteriez-vous? Comment mangeriez-vous? (j'ai ma réponse perso, j'ai testé le local, puis continué à manger français, l'estomac s'adapte mal dans la plupart des pays)(mais j'ai quand même des plats préférés d'autres pays)
Récits et recettes
Stéphanie Swartzbrod
Actes sud, 2019
Quitter son pays? Il existe plein de raisons, politiques, économiques, etc. Au cours des dernières décennies, de tous les coins du monde, beaucoup sont arrivés en France, parfois définitivement, ou avec des aller retours dans leur coin d'origine. Avec souvent une nostalgie prégnante, particulièrement quand on pense à la cuisine du pays.
Les 24 personnes interviewées ici racontent des histoires parfois poignantes, parfois optimistes, jamais bien simples, et parlent beaucoup de cuisine, le chapitre se terminant avec des recettes et des adresses (en grande ville plutôt).
C'est vraiment intéressant d'avoir une vision de l'immigration depuis les années 20, avec les idées préconçues sur la France et la découverte de la réalité, les divers parcours pas forcément de tout repos, et comment cela s'est passé pour la génération née en France ou arrivée dès la petite enfance.
J'ai beaucoup aimé cette façon d'aborder le sujet. Et vous, si vous deviez partir loin, quels plats regretteriez-vous? Comment mangeriez-vous? (j'ai ma réponse perso, j'ai testé le local, puis continué à manger français, l'estomac s'adapte mal dans la plupart des pays)(mais j'ai quand même des plats préférés d'autres pays)
J'adore l'idée du livre, le sujet traité d'une manière originale et intéressante, je suis issue par la moitié de l'immigration, ma maman est arrivée du Portugal dans les années 60. Si je partais, je ne sais pas ce qu'il me manquerait comme plat, je suis sûre que les odeurs me manqueraient beaucoup plus.
RépondreSupprimerJe te recommande ce livre, alors, il m'a beaucoup plu, comme idée de départ et réalisation.
SupprimerOui, les odeurs...
C'est une façon d'aborder les choses qui est bien sympathique. Vu mon régime actuel, je ne regretterais rien ..
RépondreSupprimerOui, tu es obligée de faire attention et de choisir. Au moins ici tu y arrives.
Supprimerj'ai vécu à l'étranger et la nourriture devient une obsession (je rêvais de saucisson et de pain !) mais je me suis toujours adaptée et je mange beaucoup de nourriture asiatique (parfait pour les grands allergiques comme moi!)
RépondreSupprimerLa nourriture asiatique ne me gêne pas, après 15 jours en chine, pas de soucis. C'est juste les plats bien pilés ou fermentés que j'aurais eu du mal à consommer tout le temps en Afrique.
SupprimerIl faut en effet un certain temps pour s'adapter à la cuisine locale. Des amis ont adopté une petit fille sri-lankaise et ont mis plus de 4 mois à totalement changer son régime alimentaire.
RépondreSupprimerCe qui est ancré dans l'enfance est difficile à changer...
SupprimerJe n'ai encore jamais vécu ni été à l'étranger... un jour peut-être !
RépondreSupprimerJe sais que mon homme étant Belge (côté Flandres) a certains plats qui lui manque car, même si on peut trouver quelques recettes dans des restos français : cela ne sera jamais l'équivalent comme il dit.
En tout cas, merci pour la découverte de ce livre dont je note de suite.
Bon après-midi !
Je comprends ton homme, certains plats sont inimitables, et même, on sait tous que tel plat réalisé par une personne qu'on connaît, on ne retrouve jamais le goût !
SupprimerAh là par contre je vais avoir du mal à résister. C'est totalement pour moi ça ! D'ailleurs une amie qui me connaît bien m'a récemment parlé des Cuistots Migrateurs ^^ https://www.lescuistotsmigrateurs.com/ Je vais tester, c'est certain.:)
RépondreSupprimerSurtout qu'il y a des adresses parisiennes pour les ingrédients, tu dois te lancer! ^_^ Tu te souviens, au fait, de l'alloco sauce piment, miam!
SupprimerLes cuistots migrateurs, miam aussi, certains coins ont des cuisines dont on ne se lasse pas!
Ce n'est pas de la cuisine mais je crois que les boulangeries me manqueraient. Le pain, le croissant, la brioche... Après, dans les choses que je cuisine, je ne sais pas trop... j'aime tellement les pâtes, si je ne pouvais plus en manger, ce serait dur.
RépondreSupprimerPar chance on trouve des pâtes partout, enfin je pense... Il me faut aussi du pain, ou son équivalent.
SupprimerAu Japon ma file disait que ce qu'elle regrettait le plus, c'était le fromage et la salade verte ! Moi, au Japon, je ne pourrais pas m'habituer aux sushis qui est pourtant un mets recherché même en France ! Mais je n'aime pas !
RépondreSupprimerHeu les sushis, ça ne me fait pas rêver... Et tu as raison, le fromage!!!
SupprimerJe ne sais pas ce qui me manquerait : les patates, peut-être...
RépondreSupprimerRassure toi, on en trouve presque partout, à une époque j'utilisais les ignames à la place...
SupprimerUne façon d'aborder le sujet qui me plaît beaucoup. Quand je ne suis pas en France, ce qui me manque le plus ce sont les plats de légumes...merci pour cette chronique
RépondreSupprimerAh? En fait c'est le fromage qui est le plus 'français', en tout cas la variété (je parle du 'vrai' fromage)
SupprimerC'est une manière originale et intéressante d'aborder les choses. Quand j'étais en résidence universitaire, il y avait un grand mélange culturel, et, une fois, par semaine, on se réunissait devant un plat préparé à chaque fois par une personne différente... et donc d'un pays différent. Comme je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de voyager, c'est donc en résidence universitaire que j'ai découvert d'autres manières de cuisiner. Je ne sais pas ce qui me manquerait le plus... peut-être,comme Nathalie, les boulangeries et leurs odeurs.
RépondreSupprimerDaphné
Oui, le pain, le fromage. Avec les étrangers près de chez soi, on peut communiquer avec la cuisine (et se régaler)
SupprimerEn général j'aime bien ce genre de livre un peu décalé
RépondreSupprimerExact, c'est totalement le style de lecture qui te plairait...
Supprimerintéressant, je le note :-)
RépondreSupprimerj'espère que mon commentaire passera car je ne sais jamais :-)
Si, il passe, mais parfois ce n'est que le lendemain que je valide...
SupprimerBonne lecture si tu le vois.
Ayant vécu en Guadeloupe et en Angleterre... Et bien j'ai continué à manger globalement français (ou italien !) tout en cuisinant local pour les grandes occasions (réceptions d'amis), surtout en Guadeloupe. Quand je voyage touristiquement, c'est souvent les yaourts et le bon pain beurré qui me manque.
RépondreSupprimerPour ce livre, pourquoi pas, mais plus pour le côté immigration que pour l'aspect culinaire, qui est toujours secondaire pour moi. (voire craint dans certaines destinations !)
On est d'accord, pour les grandes occasions (et j'ai mangé de ces trucs! ^_^) mais l'estomac, sur le long terme, a ses habitudes.
Supprimerla cuisine de l'exil? quelle bonne idée si j'étais exilée je crois que si me manquerait c'est de faire un bon restau de temps en temps, bien servi et accompagné de bons vins.
RépondreSupprimerAh oui j'avais oublié les bons vins aussi... Mais les bons restaus existent quand même ailleurs.
SupprimerJe ne sais pas, mais je sais ce que j'aimerais, ne plus trouver de McDonald's à 500 km à la ronde... (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerHélas, McDo je ne sais pas, mais du coca cola tu en as vraiment partout! (sauf en zone pepsi?)
SupprimerIntéressant pour leur parcours et les idées qu'ils avaient de notre pays. Si je le croise ...
RépondreSupprimerVoir dans ta bibli, peut-être? Ce fut mon cas.
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