L'imitation du bonheur
Jean Rouaud
Gallimard, 2005
Tiens tiens, un livre de Jean Rouaud indiqué comme roman, sortirions-nous, en même temps que des éditions de minuit, de sa veine autobiographique?
"J'avais jusqu'à maintenant régulièrement repoussé les prétendants à ce périple romanesque, leur expliquant qu'avoir accueilli une tante Marie dans mes ouvrages ne m'obligeait pas à m'intéresser à toutes les cousines Bette, qu'avoir respiré les gaz de combat au cours du premier conflit mondial ne faisait pas de moi le porte-parole des anciens combattants, et que l'évocation pluvieuse de ma terre d'enfance renvoyait moins à la Loire -Inférieure qu'aux petits hommes vêtus d'un manteau de paille courant sous l'averse dans une estampe japonaise."
Toujours prompt à blaguer sur lui et à se moquer gentiment des reproches qu'on lui fait.
Bref, nous sommes en 1871, aux alentours du Puy, en train puis en diligence, admirant Constance Monastier, la "plus belle ornithologue du monde". Épouse d'un soyeux des Cévennes, maman de Louis qu’elle vient de visiter à son école à Versailles; elle a tout d'une bourgeoise bien intégrée. Pourtant son enfance, quoique heureuse, fut courte, et son adolescence et sa vie de femme mariée franchement lourdes à vivre.
Survient un inconnu. Octave, ayant fui Paris où il a participé à la Commune, blessé, affamé. Tilt entre Constance et Octave. Au départ elle ne veut que le secourir, laissant ses horribles compagnons de diligence, pas du tout épargnés par Rouaud, un vrai bonheur! mais bien sûr ça va évoluer. Et moi qui suis restée agacée par Les Hauts de Hurlevent, là j'ai marché à fond dans cette histoire romantique. Hé oui, contée par Rouaud, toute histoire est magnifiée.
[Ne l'imite pas, le Jean, et dis-le carrément : cette lecture est un immense coup de coeur dont les 600 pages se dévorent au galop!]
Voilà, c'est dit. Mais fichtre, au début, où allait-il? (oui, au Puy, en train). Alors que venaient faire Schlieman? La schlitte? Buffalo Bill? Et surtout Isabella Bird et Mountain Jim (Une anglaise au far west est paru chez Payot). Et Hudson, déjà repéré grâce à Theroux, avec Le vent de la pampa et Un flâneur en Patagonie (ouvrages sur lesquels je me suis jetée en librairie après le confinement)(Payot toujours). Avec préfaces de Michel Le Bris, que Rouaud couvre de louanges. Le Bris refusa de rééditer certains carnets d'Octave... Oui, Octave.
Alors là je dois l'avouer, je suis quelqu'un qui me laisse facilement rouler, surtout si c'est bien fait (et là, ça l'est). Ces fameux carnets, dont il possède un exemplaire et qu'il cite de temps en temps, pure invention? pas la Commune, quand même? Non, et là c'est raconté avec souffle, on y est! Trente mille morts? Eugène Varlin, oui, le héros de l'auteur, qui prend fait et cause pour la commune (sans nier quelques dérives de certains). Et La reine de Saba, de Maxime Dumesnil? Hé non, et il existe même des gens pour décortiquer (savamment?) tout ça, dans Un retour des normes romanesques.
Parce que oui, Rouaud en profite pour parler du roman, tacler Zola, dire son admiration pour Chateaubriand et Proust, encore en gestation en 1871. Expliquer à Constance, à laquelle il s'adresse constamment en la vouvoyant, ce qu'est le cinéma, digresser sur les premiers films, raconter certains grands films du 20ème siècle, imaginer le tournage de l'aventure de Constance, etc.
Alors moi je m'en fiche qu'il digresse (600 pages passionnantes pour une histoire romanesque, finalement) et invente, mais quel souffle, quel roman maîtrisé!
Les avis de : marques-pages, qui m'a l'air d'être un fan total de l'auteur!,
Comme, on l'aura compris, je suis fan aussi et les enchaîne quasiment, je regroupe, surtout que là il y a des idées qui reviennent (pas une prequel, quand même? )
La désincarnation
Jean Rouaud
Gallimard, 2001
Heureux lecteurs de l'Humanité, qui de 1999 à 2001 purent lire ces textes, sous le titre de Atelier littéraire!
Flaubert montrant à ses deux amis, surtout connus pour être ses amis, la postérité est dure, sa tentation de Saint Antoine, et s'attirant leur conseil de laisser tomber, de 'faire du Balzac'. Pauvre Flaubert, tiraillé entre lyrisme et réalisme. Mais ça, c'est avant Madame Bovary.
Rouaud s'amuse bien avec ceux-là, puis part au grand siècle, Molière, Corneille, le théâtre, la place des bien nés et des autres, revoilà ses idées sur la photographie, le roman, on termine sur la représentation du Christ par les artistes au fil du temps, et pointe son nez Bernadette dans sa grotte, qu'on retrouvera dans un ouvrage postérieur (L'invention de l'auteur).
Cathédrale de Borgo, La Résurrection de Piero della Francesca (lien ici)
"C'est un sacré gaillard qui sort de la mort. Droit comme un i, l'air
désinvolte, l'avant-bras gauche en appui sur le genou de la jambe pliée dont le
pied repose sur le bord du tombeau dans la pose du chasseur piétinant son
trophée, la main droite serrant fermement la hampe d'un drapeau blanc frappé de
la croix, un guerrier, vainqueur de la mort, légère incision au flanc, trous
d'épingles sur le dos des mains et des pieds, vagues souvenirs de
l'affrontement, un corps d'athlète, éclatant de santé, pas secoué une seconde
par le traitement qu'on lui a fait subir.(etc. p 107 et 108)
Tout du long les neurones jubilent, c'est impossible à rendre compte, on s'en moque.
Avis babelio,
Jean Rouaud
Gallimard, 2005
Tiens tiens, un livre de Jean Rouaud indiqué comme roman, sortirions-nous, en même temps que des éditions de minuit, de sa veine autobiographique?
"J'avais jusqu'à maintenant régulièrement repoussé les prétendants à ce périple romanesque, leur expliquant qu'avoir accueilli une tante Marie dans mes ouvrages ne m'obligeait pas à m'intéresser à toutes les cousines Bette, qu'avoir respiré les gaz de combat au cours du premier conflit mondial ne faisait pas de moi le porte-parole des anciens combattants, et que l'évocation pluvieuse de ma terre d'enfance renvoyait moins à la Loire -Inférieure qu'aux petits hommes vêtus d'un manteau de paille courant sous l'averse dans une estampe japonaise."
Toujours prompt à blaguer sur lui et à se moquer gentiment des reproches qu'on lui fait.
Bref, nous sommes en 1871, aux alentours du Puy, en train puis en diligence, admirant Constance Monastier, la "plus belle ornithologue du monde". Épouse d'un soyeux des Cévennes, maman de Louis qu’elle vient de visiter à son école à Versailles; elle a tout d'une bourgeoise bien intégrée. Pourtant son enfance, quoique heureuse, fut courte, et son adolescence et sa vie de femme mariée franchement lourdes à vivre.
Survient un inconnu. Octave, ayant fui Paris où il a participé à la Commune, blessé, affamé. Tilt entre Constance et Octave. Au départ elle ne veut que le secourir, laissant ses horribles compagnons de diligence, pas du tout épargnés par Rouaud, un vrai bonheur! mais bien sûr ça va évoluer. Et moi qui suis restée agacée par Les Hauts de Hurlevent, là j'ai marché à fond dans cette histoire romantique. Hé oui, contée par Rouaud, toute histoire est magnifiée.
[Ne l'imite pas, le Jean, et dis-le carrément : cette lecture est un immense coup de coeur dont les 600 pages se dévorent au galop!]
Voilà, c'est dit. Mais fichtre, au début, où allait-il? (oui, au Puy, en train). Alors que venaient faire Schlieman? La schlitte? Buffalo Bill? Et surtout Isabella Bird et Mountain Jim (Une anglaise au far west est paru chez Payot). Et Hudson, déjà repéré grâce à Theroux, avec Le vent de la pampa et Un flâneur en Patagonie (ouvrages sur lesquels je me suis jetée en librairie après le confinement)(Payot toujours). Avec préfaces de Michel Le Bris, que Rouaud couvre de louanges. Le Bris refusa de rééditer certains carnets d'Octave... Oui, Octave.
Alors là je dois l'avouer, je suis quelqu'un qui me laisse facilement rouler, surtout si c'est bien fait (et là, ça l'est). Ces fameux carnets, dont il possède un exemplaire et qu'il cite de temps en temps, pure invention? pas la Commune, quand même? Non, et là c'est raconté avec souffle, on y est! Trente mille morts? Eugène Varlin, oui, le héros de l'auteur, qui prend fait et cause pour la commune (sans nier quelques dérives de certains). Et La reine de Saba, de Maxime Dumesnil? Hé non, et il existe même des gens pour décortiquer (savamment?) tout ça, dans Un retour des normes romanesques.
Parce que oui, Rouaud en profite pour parler du roman, tacler Zola, dire son admiration pour Chateaubriand et Proust, encore en gestation en 1871. Expliquer à Constance, à laquelle il s'adresse constamment en la vouvoyant, ce qu'est le cinéma, digresser sur les premiers films, raconter certains grands films du 20ème siècle, imaginer le tournage de l'aventure de Constance, etc.
Alors moi je m'en fiche qu'il digresse (600 pages passionnantes pour une histoire romanesque, finalement) et invente, mais quel souffle, quel roman maîtrisé!
Les avis de : marques-pages, qui m'a l'air d'être un fan total de l'auteur!,
Comme, on l'aura compris, je suis fan aussi et les enchaîne quasiment, je regroupe, surtout que là il y a des idées qui reviennent (pas une prequel, quand même? )
La désincarnation
Jean Rouaud
Gallimard, 2001
Heureux lecteurs de l'Humanité, qui de 1999 à 2001 purent lire ces textes, sous le titre de Atelier littéraire!
Flaubert montrant à ses deux amis, surtout connus pour être ses amis, la postérité est dure, sa tentation de Saint Antoine, et s'attirant leur conseil de laisser tomber, de 'faire du Balzac'. Pauvre Flaubert, tiraillé entre lyrisme et réalisme. Mais ça, c'est avant Madame Bovary.
Rouaud s'amuse bien avec ceux-là, puis part au grand siècle, Molière, Corneille, le théâtre, la place des bien nés et des autres, revoilà ses idées sur la photographie, le roman, on termine sur la représentation du Christ par les artistes au fil du temps, et pointe son nez Bernadette dans sa grotte, qu'on retrouvera dans un ouvrage postérieur (L'invention de l'auteur).
Cathédrale de Borgo, La Résurrection de Piero della Francesca (lien ici)
Tout du long les neurones jubilent, c'est impossible à rendre compte, on s'en moque.
Avis babelio,
Ah mais cette Imitation du bonheur me plaît beaucoup ! Ça me parle beaucoup plus que les autres titres (malgré tous tes efforts). Hop, je monte dans la diligence.
RépondreSupprimerOui, il est génial dans les digressions maîtrisées, et on en apprend plein sur la Commune.Et de l'humour, et du romantisme. Oui, ce roman devrait te plaire.
SupprimerLe deuxième aurait dû te plaire, toi qui parle aussi très bien de tableaux!
Au premier confinement, j'ai renoué timidement avec Rouaud en lisant "le kiosque" qui m'a beaucoup plu. Je ne sais pas si je le relirai au deuxième confinement, mais je note tes deux suggestions d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerElles ne sont pas de veine autobiographique, alors pourquoi pas?
SupprimerJ'en ai un dans ma PAL, emprunté juste avant le confinement. ^_^
Merci pour ces découvertes ! "L'imitation du bonheur" me tente beaucoup, je le note.
RépondreSupprimerBonne journée
Une jolie surprise, pour moi!
Supprimerpas lu ce roman de Rouaud mais c'est tentant
RépondreSupprimerAgacée par les Hauts de Hurlevent ? non ? ne dis pas ça !!!! quelle horreur : euh toi hein pas le livre :-))))
Un roman (à la sauce Rouaud quand même) et des chroniques!
SupprimerOui j'ai lu ces Hauts de Hurlevent à un âge trop avancé... ^_^
Mais il n'y a pas d'âge pour lire Les hauts de Hurlevent.
SupprimerLe romantisme échevelé ^_^ j'ai eu du mal. Ces personnages me fatiguaient.J'ignore comment j'aurais réagi à 20 ans?
SupprimerJ'avais plutôt pensé lire Le kiosque, mais là, la Commune, c'est une époque qui me parle, je ne sais pas trop pourquoi (et je ne suis pas la seule, je sais) et hop, noté...
RépondreSupprimerRouaud est fan de Varlin, on dirait!Kiosque est très bien aussi, mais pas un roman.
SupprimerJe n'ai pas encore essayé cet auteur, quel roman pour commencer?
RépondreSupprimerJ'ai démarré avec Kiosque, et j'étais cuite!
SupprimerTu as pris de l'avance sur moi, j'avais dit que je le relirai avec plaisir et que j'essaierai de continuer à découvrir ses œuvres et puis le temps me rattrape et maintenant les médiathèques sont fermées, du coup je note ces deux là que je ne connais pas...
RépondreSupprimerJ'ai pour objectif de tout lire ou presque, là j'en ai emprunté un avant le confinement...
SupprimerAttends la réouverture!
Mais votre médiathèque ne propose pas un "drive" ? Quel dommage...
SupprimerPour Manou, j'ignore sa localisation, pour moi, on va voir ça, mais j'ai fait le plein en achats et emprunts, donc je tiens le coup. L'une de mes biblis avait un drive ce printemps (à 40 km quand même)
SupprimerJ'avais noté cette "Imitation" de Rouaud chez Christw, je le lirai certainement. Un enthousiasme qui fait plaisir à lire.
RépondreSupprimerVraiment ce pavé se lit d'un souffle ou presque.
SupprimerEncore un que je ne connais pas.
RépondreSupprimerJe me demande comment tu fais pour lire autant !
Bonne soirée.
Heu je lis vite, et puis ces livres ont été lus il y a bien des semaines déjà!
SupprimerPas de doute, tu es une passionnée.^^ Bon, je termine mon année sur tout ce que j'avais déjà prévu, puis je verrai sur 2021 si j'arrive à le caser par curiosité.
RépondreSupprimerAh bon? Il me semble que le premier je l'avais en route en juillet. Bon, Kiosque en 2021, ça paraît jouable. Ou alors le premier, là, ça peut se caser dans tes pavés?
SupprimerL'un comme l'autre, à priori, pas vraiment pour moi ! Je passe !
RépondreSupprimerLe premier est bien gros, le second, ça va.
SupprimerUn auteur qui malheureusement ne m'a pas encore touché. Je n'ai lu que 2 de ses romans et étais passé à côté.
RépondreSupprimerCe n'est pas grave, on ne peut tout aimer et, finalement, tu as essayé.
Supprimerje n'ai pas encore essayé, mais cela pourrit bien se tenter!
RépondreSupprimerSurtout qu'on le trouve bien en bibli! (quand elles sont ouvertes ^_^)
Supprimerje n'ai lu aucun de ses livres encore mais pourquoi pas?
RépondreSupprimerTu as bien du bonheur devant toi, si tu accroches avec lui!
Supprimerah zut je croyais avoir déjà mis un commentaire .. à moins qu'il soit censuré ? mais ça m'étonnerait bref je suis tentée encore une fois.
RépondreSupprimerPas trouvé de commentaire.Mais parfois internet joue des tours.Je ne censure pas, mais parfois je prends du temps pour faire paraître les commentaires modérés.
SupprimerOui, note cet auteur.
Je n'avais pas réalisé qu'il avait autant ecrit. Je n'ai rien lu depuis son prix Goncourt. Je rattraperai cette erreur dès que la biblio rouvrira.
RépondreSupprimerOh là tu as vraiment à lire! Il fait court en général. Il a des 'séries' assez indépendantes, j'ai presque fait le tour, snif.
SupprimerCet hiver, j'avais prévu de relire tout Faulkner, mais à vous lire, je me demande si je ne vais pas relire tout Rouaud...
RépondreSupprimerBonne journée !
Je m'amuse! On peut alterner, tiens!
SupprimerTout Faulkner, ça doit bousculer, mieux vaut faire des pauses, avec du plus doux?
Marque pages est fan de Faulkner et actuellement propose lectures et réflexions.https://christianwery.blogspot.com/2020/11/lire-faulkner.html
Agacée par les hauts de Hurlevent, noooon ! Quant à L'imitation du Bonheur, tu m'as drôlement donné envie de le lire !
RépondreSupprimerFranchement, ces disputes agitées m'ont fatiguée. Bien écrit, tout ça, un classique, mais mon âme romantique a fini par ne plus vibrer du tout.
SupprimerOui, L'imitation du bonheur, ça c'est du roman!
Je vais passer pour un abruti, mais je découvre Jean Rouaud avec ton blog :-) (Goran : http://deslivresetdesfilms.com)
RépondreSupprimerDonc je fais bien de bassiner les gens avec mes nombreuses lectures de cet auteur (et j'ai presque fini, hélas)
SupprimerCeci étant, je ne l'ai découvert que récemment, et il existe tant d'auteurs jamais lus...
mais comment résister à ce billet! je n'ai jamais lu l'auteur, mais là...ton enthousiasme est débordant! je note je note!
RépondreSupprimerPS: à un moment tu écrit Rouault...j'ai lu Raoult! ^_^
Oups, je corrige mon erreur! Rouault existe, mais ce n'est pas cet auteur!
SupprimerJ'ai été une grande fan de Rouaud ou plutôt de son écriture. Un roman... ça peut être intéressant.
RépondreSupprimerOui, un (gros) roman, ça change et c'est très bien aussi!
SupprimerTu arriverais presque à me convaincre de relire des textes de cet auteur ( qui m'agace profondément en temps que personne ... je sais, ce n'est pas un critère) et si il ne parle pas trop de lui, je pourrais peut-être monter dans la calèche (mais j'espère qu'il n'y a pas Le Bris dedans !)
RépondreSupprimerComme je ne le connais pas, juste ses textes, ça va. Je suis d'ailleurs en train d'en lire un! ^_^
SupprimerDans la calèche, il n'y a ni lui ni Le Bris, juste des gens de l'époque 1870, pas forcément sympathiques, mais bien croqués par Rouaud. Et le couple si romantique!
J'ai un roman sur la guerre de 14 de cet auteur mais encore rien lu. D'un coup, je suis tentée de lire les deux romans que tu présentes :-)
RépondreSupprimerCe doit être son premier, qui en fait ne parle pas que de la guerre de 14, et n'est pas qu'un roman (oui, c'est compliqué ^_^)
SupprimerN'hésite pas à découvrir l'auteur.
Vous connaissez tout le bien que je pense de cet auteur...
RépondreSupprimerBien sûr! J'espère que vous en avez encore sous le coude, parce que j'avoue qu'il m'en reste peu à découvrir!
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