Tant qu'il y aura des coquelicots

A la médiathèque je voulais emprunter un livre de Jean-Loup Trassard, car Traquet motteux m'avait beaucoup plu. Mais je me suis trompée de prénom, la quatrième de couverture était rurale aussi, alors voilà :



Tant qu'il y aura des coquelicots
Voyage en agriculture
Maryline Trassard

l'aube document, 2004


Maryline Trassard a connu une enfance à la ferme, des études au lycée agricole de Rennes Le Rheu; elle vit à Paris, est devenue journaliste, et en 2000 le ministère de l'Agriculture lui a proposé d'effectuer une série de reportages sur des agriculteurs. La voilà donc sur les routes et les chemins, de l'est au sud, pour terminer à l'ouest -sa région. Ce livre est le résultat de ces rencontres avec des éleveurs, vaches, couvées, lapins, chèvres, des producteur de blé, maïs, fromage, viande, lait, olives, légumes divers... Huitres, vigne...

Tous ne sont pas 'bio', mais se posent des questions et aiment leur métier, c'est sûr! Il ne faut pas compter ses heures. Ce livre date de 2004 mais j'ai l'impression que la situation n'a pas vraiment changé, et par exemple le poignant témoignage d'un éleveur de volailles n'a pas pris une ride ("Je fais le pire métier pour un paysan : éleveur de volailles intégré..." Il suffit de se souvenir des dernières manifestations paysannes...

C'est un bon panorama de l'agriculture en France, avec aussi l'interview de deux paysannes d'ailleurs, Sénégal et Bulgarie.

Commentaires

  1. Toujours intéressant ce genre d'enquête avec témoignage des principaux acteurs.

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  2. En plus on ne connaît rien au métier et à la vie des paysans, d'autant qu'il existe une variété selon les métiers. Ce doit être une lecture intéressante.

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    1. Très variable, en effet. On en parle quand même dans les médias, mais comment connaître en profondeur?

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  3. Le sujet ne m'attire pas du tout mais j'aime beaucoup le titre.

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    1. La fin des coquelicots (suite à trop de désherbants divers?) serait un signe fort mauvais.

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  4. C'est amusant cette lecture sur une erreur de prénom ... beau voyage en ruralité.

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  5. IL y a énormément de coquelicots depuis quelques années. Ils avaient presque disparu, mais on en a ressemé.
    Par contre, des bleuets (comme j'en cueillais, enfant, dans les champs de blé), je n'en vois quasiment plus !
    Un jour,je sortirai un roman de terroir de ma PAL. Il y a longtemps que je n'en ai plus lu.
    Bonne soirée.

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    1. Exact, les coquelicots colonisent les jardins, tant mieux, mais les bleuets, on n'en voit plus.

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    2. je me faisais cette réflexion aussi, coquelicots à foison, mais plus de bleuets...
      bon dimanche!

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    3. Les coquelicots ont mieux tiré leur épingle du jeu...

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  6. Ah oui, original vu comme ça, le voyage au coeur d'un métier et de la vie paysanne en particulier. Bon sinon il y a L'amour est dans le pré.^^

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    1. Tu es horrible! ^_^ Viens par chez moi, pour le rural vrai!

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  7. Le sujet est intéressant en effet et je te crois sans peine quand tu dis que ce livre n'a pas pris une ride...ça parle beaucoup chez nos dirigeants, mais rien n'est concrètement fait sur le terrain et il faut bien que les agriculteurs et éleveurs arrivent à vivre de leur travail et soient payés décemment. Je privilégie les circuits courts mais malheureusement cela ne suffit...quand aux adventices on n'en voit presque plus à présent et d'autres fleurs des champs vont disparaître car trop d'éleveurs sèment désormais leur prairie...Merci pour cette présentation, on pourrait en parler des heures

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    1. Il paraît normal qu'un agriculteur vive de son métier,mais hélas ce n'est pas trop le cas; je privilégie aussi les circuits courts, pas forcément le bio (j'ai un budget), n'achète plus fruits et légumes en grande surface (où je ne mets plus guère les pieds), et privilégie la bonne saison pour les fruits et légumes. Mais je craque encore pour un avocat ou une mangue. ^_^
      Mon petit jardin est plein de 'mauvaises herbes' mais si on les laisse on peut avoir de bonnes surprises : des coquelicots par exemple.

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  8. c'est là que je vois que je préfère largement le documentaire (visuel) au livre
    la fin des coquelicots .. et quand on voit que les produits BIO ne sont pas tous super (cf dernière magazine de 60 millions de consommateurs..)

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    1. D'accord, les documentaires visuels c'est un plus. Oui, j'ai suivi ces recherches récentes sur le bio, à la limite je préfère le local pas trop chimique ^_^ . Le bio est décrié pour les plats préparés, mais en général les adeptes du bio cuisinent eux-mêmes.
      Bien difficile de savoir ce qu'on a dans son assiette...

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  9. un thème qui m'intéresse, au hasard de mes promenades à la médiathèque maintenant qu'elle est ouverte.

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    1. Ta médiathèque était fermée? Même pas un petit drive? Ouh là je réalise que j'ai de la chance! (mais avec les bouquins à la maison, j'ai de quoi tenir)

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  10. Si si en drive mais on ne peut pas flâner dans les rayons et le catalogue était en maintenance pendant des semaines

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    1. Ah flâner dans les rayons et faire des découvertes, c'est tellement mieux, en effet.
      Ils ont dû profiter de ce moment pour effectuer des travaux sur le catalogue, mais avouons que ça a dû frustrer les gens avides de lecture! Perso j'ai trois médiathèques, à des km parfois, donc inaccessibles sauf quand les médiathèques ont figuré sur les attestations... ^_^

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  11. Je n'en avais pas du tout entendu parler... Un sujet qui m'intéresse :-)

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    1. Un livre pas récent, mais qui garde son intérêt!

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  12. Moi, c'est le mot et titre traquet motteux qui retient mon attention ! Comme quoi !!!

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    1. Je te comprends, les oiseaux ont souvent des noms qui font rêver, genre pouillot véloce, etc.

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  13. Ils reviennent de plus en plus, les coquelicots (pour ma part, ma fleur préférée!). Ce livre a l'air intéressant et me parait encore tout à fait d'actualité...
    Daphné

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    1. Essaie de le trouver, alors. Les coquelicots sous le soleil, c'est gai.

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  14. La confusion est aisée, Trassard c'est très rural et on aime les écrits de JL. Ce livre-ci semble bien fait, je lis avec intérêt les commentaires sur les circuits courts, etc. Comme vous, on a un budget, pas toujours facile de faire tout bio. Et nous aimons tant les coquelicots.

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    1. Pour les coquelicots, ça va bien, ils sont présents! Actuellement je les laisse disperser leurs graines pour l'année prochaine, avant de les arracher.
      Ce livre pas si récent mérite qu'on le lise.
      Le bio n'est pas forcément toujours plus cher ... mais parfois quand même. Le local, c'est bien. Mais je mange des bananes. ^_^

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    2. Ceci m'amuse beaucoup, nous sommes allés une fois chez un bon glacier bio du coin et je n'ai rien trouvé de mieux que de commander mes goûts préférés, dont... la banane.

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    3. Bio et local, ce peut être bien différent. Mais se faire plaisir est important.

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